Je ne suis pas électeur comorien mais je suis avec une grande attention le climat qui prévaut dans ces îles paisibles dont l’ambiance est ...
Je ne suis pas électeur comorien mais je suis avec une grande attention le climat qui prévaut dans ces îles paisibles dont l’ambiance est perturbée par les nombreux prétendants au poste de président de la république et des gouverneurs.
Comme d’habitudes tous les candidats y compris les vétérans ou leurs alliés, chacun au cours de leurs différents meetings ne s’empêchent de promettre monts et merveilles sans pouvoir dire comment et avec quels moyens, ils vont pouvoir réaliser ces rêves. Des promesses qui vont de l’achat d’ avions gros porteurs de 7 milliards de la part d’un candidat à la présidentielle ou d’une solution aux problèmes d’eau, d’électricité et des routes de la part des candidats aux postes de gouverneurs qui ignorent la limite des compétences que leur accorde la constitution.
A Anjouan, plus que dans les autres îles on se contente d’être magnanime quand on entend des politiques et des intellectuels, déverser à longueur de journées leur haine et leur colère sur un gouverneur, aux pouvoirs trop restreints par la constitution-suite à la dernière révision constitutionnelle- qu’ils accusent de ne pas pouvoir apporter l’eau, l’électricité, les routes, la santé- pour ne citer que ceux-là. Bref on accuse au gouverneur d’Anjouan de tous les maux, en épargnant un gouvernement qui somme toute a bel et bien lésé les anjouanais pour les avoir exclus de la gestion du pays durant les 5 dernières années.
Par contre, au niveau des infrastructures, les anjouanais n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes, car c’est un de leurs fils qui a préféré injustement réhabiliter seulement 49 km de routes sur plus de 150 km effectué sur l’ensemble du territoire au mépris de de l’équité entre les îles pour un développement harmonieux de notre pays. Il serait injuste de ne pas accepter que la réhabilitation des routes de la capitale Moroni lors du précédent gouvernement était prioritaire, mais rien ne justifie le fait que Mutsamudu, la capitale de la 2ème île, soit oubliée lors de cette campagne de réhabilitation des capitales et qu’enfin de compte le bitume Libyen correspondant à sa dotation soit vendu ou cédé à des entreprises malgré l’opposition officielle du gouvernorat d’Anjouan.