Les passagers du vol AF 463 entre l'île Maurice et Paris ont-ils échappé à un attentat ? L'avion a dû effectuer un atterrissage d...
Les passagers du vol AF 463 entre l'île Maurice et Paris ont-ils échappé à un attentat ? L'avion a dû effectuer un atterrissage d'urgence au Kenya après la découverte d'un objet suspect dans les toilettes. Les autorités kényanes affirment qu'il s'agissait d'une bombe, ce que ne confirme pas Air France.
Ce Boeing 777 d'Air France, en provenance de l'île de l'océan Indien et à destination de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, s'est posé à Mombasa, au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche. Il y avait 459 personnes et 14 membres d'équipage à bord du vol AF 463. L'avion avait quitté l'île Maurice à 21h00 locales et devait arriver à Paris à 05h50 locales. Il a atterri à l'aéroport international Moi de Mombasa, sur la côte est du Kenya, à 00h37 locales, après qu'une passagère a trouvé un objet suspect dans les toilettes. "La bombe a été découverte fortuitement grâce à une passagère qui a été alertée par un bip bizarre dans les toilettes et qui a prévenu une hôtesse. C'est elle qui a trouvé la bombe derrière le miroir", explique une femme qui voyageait à bord de l'avion à Direct Matin.
- Plusieurs passagers interrogés -
Pour les autorités aéroportuaires du Kenya, il s'agit bien d'une bombe. "Les experts en explosifs kenyans ont découvert une bombe à bord de l'avion Air France, indiquent-elles sur leur page Facebook. Les explosifs ont été transportés vers un lieu sûr à l'extérieur de l'aéroport". La passagère interrogée par Direct Matin affirme aussi que "deux suspects passagers du vol ont été arrêtés", ce que confirme BFMTV.
Le ministre kényan de l'Intérieur Joseph Nkaissery s'est immédiatement rendu à Mombasa. Il a confirmé, en fin de matinée, que la police interrogeait certains passagers. "L'enquête est encore en cours, mais ce que je peux confirmer pour l'instant, c'est que les enquêteurs interrogent plusieurs passagers au sujet de l'engin qui a été trouvé à bord (du vol) d'Air France", a-t-il déclaré à la presse. "C'est une affaire internationale et nous parlons également aux autorités de l'île Maurice, pour savoir s'il y a eu une fouille des passagers avant qu'ils embarquent", a ajouté le ministre, qui a ensuite rendu visite aux voyageurs, pour lesquels un hôtel a été mis à disposition.
- "Il y a eu un très gros bruit dans l'avion" -
Une passagère interrogée par Europe 1 témoigne de la panique à bord. "Il y a eu un très gros bruit dans l'avion, explique Audrey. Moi je regardais mon écran et j'ai vu que l'avion était en train de tourner. Il y avait un peu de bruit, de secousses. Puis, à un moment donné, l'avion a beaucoup tremblé", a-t-elle indiqué ce dimanche à la radio.
"Je voyageais avec mes deux enfants. Je leur ai parlé tout le temps. Puis j'ai sorti les gilets de sauvetage car je ne savais pas ce qui allait se passer et je leur ai mis. Mais une hôtesse de l'air est venue me dire qu'on n'allait pas amerrir et qu'on allait réussir à atteindre le tarmac", précise cette mère de famille. "Ils nous ont dit pendant l'annonce que notre vie avait été en danger", ajoute-t-elle. "Ils nous ont gardé très très calme jusqu'à l'atterrissage, en nous disant juste de détacher nos ceintures. Et, dès qu'elles étaient détachées, ils nous ont dit de sortir 'urgent urgent', ils ont hurlé. Puis ils nous ont dit pendant l'annonce que notre vie avait été en danger", poursuit Audrey, qui indique que quelques passagers ont été légèrement blessés pendant l'évacuation.
Dans la nuit de samedi à dimanche, "l'avion a demandé un atterrissage d'urgence, après qu'un dispositif suspecté d'être une bombe a été découvert dans les toilettes. Un atterrissage d'urgence a été préparé, il a atterri sans problème et les passagers ont été évacués", a expliqué ce dimanche matin Charles Owino, un porte-parole de la police kényane. "Des experts en explosif de la Marine et du Département d'investigations criminelles de la police (CID) ont été appelés", a-t-il précisé. L'avion, qui est longtemps resté sur la piste d'atterrissage, a été déplacé en fin de matinée ce dimanche, et le trafic a repris normalement sur l'aéroport de Mombasa.
- Air France ne confirme pas qu'il s'agit d'une bombe -
De son côté, Air France indique qu'à ce stade "on ne connait pas encore la nature de l'objet" découvert à bord. "Les autorités kényanes continuent leur enquête et nous restons en contact avec elles", indique un porte-parole.
Ce Boeing 777 d'Air France, en provenance de l'île de l'océan Indien et à destination de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, s'est posé à Mombasa, au Kenya, dans la nuit de samedi à dimanche. Il y avait 459 personnes et 14 membres d'équipage à bord du vol AF 463. L'avion avait quitté l'île Maurice à 21h00 locales et devait arriver à Paris à 05h50 locales. Il a atterri à l'aéroport international Moi de Mombasa, sur la côte est du Kenya, à 00h37 locales, après qu'une passagère a trouvé un objet suspect dans les toilettes. "La bombe a été découverte fortuitement grâce à une passagère qui a été alertée par un bip bizarre dans les toilettes et qui a prévenu une hôtesse. C'est elle qui a trouvé la bombe derrière le miroir", explique une femme qui voyageait à bord de l'avion à Direct Matin.
- Plusieurs passagers interrogés -
Pour les autorités aéroportuaires du Kenya, il s'agit bien d'une bombe. "Les experts en explosifs kenyans ont découvert une bombe à bord de l'avion Air France, indiquent-elles sur leur page Facebook. Les explosifs ont été transportés vers un lieu sûr à l'extérieur de l'aéroport". La passagère interrogée par Direct Matin affirme aussi que "deux suspects passagers du vol ont été arrêtés", ce que confirme BFMTV.
Le ministre kényan de l'Intérieur Joseph Nkaissery s'est immédiatement rendu à Mombasa. Il a confirmé, en fin de matinée, que la police interrogeait certains passagers. "L'enquête est encore en cours, mais ce que je peux confirmer pour l'instant, c'est que les enquêteurs interrogent plusieurs passagers au sujet de l'engin qui a été trouvé à bord (du vol) d'Air France", a-t-il déclaré à la presse. "C'est une affaire internationale et nous parlons également aux autorités de l'île Maurice, pour savoir s'il y a eu une fouille des passagers avant qu'ils embarquent", a ajouté le ministre, qui a ensuite rendu visite aux voyageurs, pour lesquels un hôtel a été mis à disposition.
- "Il y a eu un très gros bruit dans l'avion" -
Une passagère interrogée par Europe 1 témoigne de la panique à bord. "Il y a eu un très gros bruit dans l'avion, explique Audrey. Moi je regardais mon écran et j'ai vu que l'avion était en train de tourner. Il y avait un peu de bruit, de secousses. Puis, à un moment donné, l'avion a beaucoup tremblé", a-t-elle indiqué ce dimanche à la radio.
"Je voyageais avec mes deux enfants. Je leur ai parlé tout le temps. Puis j'ai sorti les gilets de sauvetage car je ne savais pas ce qui allait se passer et je leur ai mis. Mais une hôtesse de l'air est venue me dire qu'on n'allait pas amerrir et qu'on allait réussir à atteindre le tarmac", précise cette mère de famille. "Ils nous ont dit pendant l'annonce que notre vie avait été en danger", ajoute-t-elle. "Ils nous ont gardé très très calme jusqu'à l'atterrissage, en nous disant juste de détacher nos ceintures. Et, dès qu'elles étaient détachées, ils nous ont dit de sortir 'urgent urgent', ils ont hurlé. Puis ils nous ont dit pendant l'annonce que notre vie avait été en danger", poursuit Audrey, qui indique que quelques passagers ont été légèrement blessés pendant l'évacuation.
Alerte à la bombe sur un vol Air France : une passagère livre son témoignage https://t.co/FnhBrw0538 pic.twitter.com/odCDNR5OaS
— Direct Matin (@DirectMatin) 20 Décembre 2015
Dans la nuit de samedi à dimanche, "l'avion a demandé un atterrissage d'urgence, après qu'un dispositif suspecté d'être une bombe a été découvert dans les toilettes. Un atterrissage d'urgence a été préparé, il a atterri sans problème et les passagers ont été évacués", a expliqué ce dimanche matin Charles Owino, un porte-parole de la police kényane. "Des experts en explosif de la Marine et du Département d'investigations criminelles de la police (CID) ont été appelés", a-t-il précisé. L'avion, qui est longtemps resté sur la piste d'atterrissage, a été déplacé en fin de matinée ce dimanche, et le trafic a repris normalement sur l'aéroport de Mombasa.
- Air France ne confirme pas qu'il s'agit d'une bombe -
De son côté, Air France indique qu'à ce stade "on ne connait pas encore la nature de l'objet" découvert à bord. "Les autorités kényanes continuent leur enquête et nous restons en contact avec elles", indique un porte-parole.
Alerte à la bombe : "Une hôtesse de l’air m’a dit qu’elle avait vu le minuteur derrière le… https://t.co/TGheiTt6G6 pic.twitter.com/L5AL1zyudS
— Europe 1 (@Europe1) 20 Décembre 2015
"Un hébergement est prévu" pour les passagers évacués. "Air France met tout en oeuvre pour assurer le réacheminement de ses clients et prévoit d'envoyer un appareil à Mombasa pour assurer leur retour vers Paris. Le départ de ce vol Mombasa-Paris est prévu en fin de journée, le dimanche 20 décembre", indique la compagnie aérienne dans un communiqué. Le groupe "déplore le désagrément et le retard causés à ses clients", et assure n'avoir "d'autre priorité que d'assurer la sécurité de ses passagers". Orange avec AFP