La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle comorienne de 2016 s’est ouverte dimanche dernier et court jusqu'au 21 déce...
La période de dépôt des candidatures pour la présidentielle comorienne de 2016 s’est ouverte dimanche dernier et court jusqu'au 21 décembre 2015.
Dans cette période sensible, le gouvernement de l’Union des Comores est sur les dents. Toute personne qui n’est pas natif de l'île de la Grande Comore et qui tenterait d’être candidat pourrait être arrêté et accusé de tentative de déstabilisation des Comores pour non-respect de l’esprit de la présidence tournante.
La porte du palais présidentiel est ainsi définitivement fermée pour l’anjouanais Ahmed Abdallah SAAMBI et pour le mahorais Hakime ALI SAID.
Dans un dernier communiqué en date de ce lundi 7 décembre, c’est le président de l’union des Comores Ikililou DHOININE en personne qui met en garde contre "tout agissement partisan, et les considérations personnelles et égoïstes de certains acteurs politiques dont les conséquences pourraient nuire au progrès pour la préservation de la stabilité et de la paix aux Comores accomplis et enregistrés au cours de la décennie écoulée".
Le ministre comorien de l'intérieur en charge de l’organisation des élections a par ailleurs donné des consignes claires aux forces de l’ordre pour arrêter toute personne qui tenterait de perturber le processus électoral en cours.
Pour l’Union des Comores et l’Union Africaine les choses sont claires : La tournante de 2016 est grande comorienne et seuls les natifs de la Grande Comore ont le droit de candidater.