Jamais une décision de la Cour constitutionnelle n'aura autant brisé l'élan d'unité, anéanti l'espoir, saccagé le socle sol...
Jamais une décision de la Cour constitutionnelle n'aura autant brisé l'élan d'unité, anéanti l'espoir, saccagé le socle solidaire de la nation et confirmé la stigmatisation insulaire élevée au rang de règle par le pouvoir Ikililou comme celle rendue le vendredi 25 décembre 2016 par la Cour. En rejetant la candidature d'Ahmed ABDALLAH Sambi pour la course à la présidence des Comores, la Cour a sciemment renforcé le camp des séparatistes et des ennemis des Comores. Elle endosse une lourde responsabilité historique. Sambi a été victime de son origine anjouanaise. Quelle honte ! Quel cynisme ! Quelle mépris de l'esprit de nation et du peuple comorien uni.
Qui de moi et mes anciens collègues députés qui avions voté la loi sur la citoyenneté économique en 2008 et ceux qui nous figent depuis hier dans le granit en mdzouwani , mgazidja, moumwali et mmaorais aura violé et saccagé notre conscience d'avoir et d'appartenir à une nation comorienne ? Demain L'histoire nous jugera. Mais en attendant ce grand jour où nous répondrons de nos actes, à chacun de nous, il revient le devoir de se plonger dans les profondeurs de la raison, pour ceux qui en possèdent une, afin de chercher un semblant d'unité et un motif de se considérer désormais Comorien plutôt que mdzouwani, mgazidja, mmaorais ou moumwali.
Nous parlons souvent de "Maoré comorienne'' or pour être comorienne, il faudrait d'abord considérer les habitants de l'île comoriens, ce que l'esprit et la lettre de la décision de la Cour rendue hier rejettent désormais. La décence m'obligerait de se taire, mais je refuse de me taire. Je crie haut et fort pour accuser Ikililou, Boléro, Mamadou, Msaïdié et les membres de la Cour constitutionnelle d'acte cessioniste, de nihilisme et de génocidaires de la conscience collective du peuple comorien car distinguant et systématisant en singularisant wamwali des wagazidja, des wadzouwani et de wamaorais
Vous avez eu peur de Sambi ? Ayez désormais crainte de la colère divine et du restant du peuple comorien éveillé. Vous n'échapperez pas à sa colère et à sa vengeance.
IBRAHIMA Mhoumadi Sidi.