Mouroua vend son cœur et son âme J'avais un jour dit que si je devais glisser un bulletin dans une urne, ce serait pour le parti Mouro...
Mouroua vend son cœur et son âme
J'avais un jour dit que si je devais glisser un bulletin dans une urne, ce serait pour le parti Mouroua. Je commence d'abord par retirer mes propos et implorer le pardon du Seigneur. L'alliance de ce parti avec le tristement célèbre ministre des Finances est un coup de poignard dans le dos pour beaucoup d'entre nous qui avions cru à l'existence d'une espèce rare en politique, des "politiciens intègres".
Encore plus étranges, les explications de notre ami Zain-el Abidine Abdallah qui tente, tant bien que mal, de sauver les meubles. Pour lui, si la pluie de critiques n'est pas de "l'hypocrisie" alors c'est de la "mauvaise foi", ainsi se justifie le nouveau patron d'El-Maarouf en s'appuyant sur leurs mauvais scores aux urnes. Il accuse les électeurs de leurs avoir tourné le dos et de n'avoir cure de leur vision politique. Il n'a pas tort.
Mais ce parti d'intellectuels a-t-il oublié que ce qui faisait sa spécificité et sa grandeur c'était justement d'avoir refusé les discours populistes et sans lendemain quand bien même ils attireraient de l'électorat? C'était aussi leur désintérêt des nominations politiques?
Si le Mouroua veut absolument faire des bons résultats dans les élections qu'il fasse comme les autres partis, en promettant monts et merveilles et en distribuant des billets de banques. La formule est connue et elle marche.
Est-il important de rappeler que l'unique élu de ce parti a triomphé dans une grande région sans faire un seul meeting ? Said Mohamed Mohamed Ahmed, puisque je parle de lui, s'est imposé parce qu'il était proche de la population, parce qu'il était capable d'appeler n'importe quel jeune de sa ville par son prénom.
Si aujourd'hui Ahmed Koudra ou Said Abbasse ont des "notes militaires" dans l'élection c'est parce qu'ils sont déconnectés de la population. Par Toyb Ahmed
J'avais un jour dit que si je devais glisser un bulletin dans une urne, ce serait pour le parti Mouroua. Je commence d'abord par retirer mes propos et implorer le pardon du Seigneur. L'alliance de ce parti avec le tristement célèbre ministre des Finances est un coup de poignard dans le dos pour beaucoup d'entre nous qui avions cru à l'existence d'une espèce rare en politique, des "politiciens intègres".
Encore plus étranges, les explications de notre ami Zain-el Abidine Abdallah qui tente, tant bien que mal, de sauver les meubles. Pour lui, si la pluie de critiques n'est pas de "l'hypocrisie" alors c'est de la "mauvaise foi", ainsi se justifie le nouveau patron d'El-Maarouf en s'appuyant sur leurs mauvais scores aux urnes. Il accuse les électeurs de leurs avoir tourné le dos et de n'avoir cure de leur vision politique. Il n'a pas tort.
Mais ce parti d'intellectuels a-t-il oublié que ce qui faisait sa spécificité et sa grandeur c'était justement d'avoir refusé les discours populistes et sans lendemain quand bien même ils attireraient de l'électorat? C'était aussi leur désintérêt des nominations politiques?
Si le Mouroua veut absolument faire des bons résultats dans les élections qu'il fasse comme les autres partis, en promettant monts et merveilles et en distribuant des billets de banques. La formule est connue et elle marche.
Est-il important de rappeler que l'unique élu de ce parti a triomphé dans une grande région sans faire un seul meeting ? Said Mohamed Mohamed Ahmed, puisque je parle de lui, s'est imposé parce qu'il était proche de la population, parce qu'il était capable d'appeler n'importe quel jeune de sa ville par son prénom.
Si aujourd'hui Ahmed Koudra ou Said Abbasse ont des "notes militaires" dans l'élection c'est parce qu'ils sont déconnectés de la population. Par Toyb Ahmed