Une prise de conscience collective pour la sauvegarde planétaire passe également par la bonne gouvernance, l'instauration d'une éduc...
Une prise de conscience collective pour la sauvegarde planétaire passe également par la bonne gouvernance, l'instauration d'une éducation citoyenne et une culture démocratique en matière de justice sociale.
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Il est urgent d'agir et de prévenir les catastrophes et effets dus au changement climatique. Mais la première des urgences est de réduire la famine, la misère, le chômage, la corruption et les conflits dans le Monde.
Sortons des sentiers battus et prenons le destin de la planète Terre à coeur. Chacun se doit d'agir à son niveau selon ses moyens et ses capacités. Le renforcement de l'Education Nationale dans chaque pays, la mise en place d'une éducation citoyenne, écologique et universelle dans les programmes d'enseignement public et privé, dans les écoles et universités sont des pistes à explorer pour favoriser l'émergence d'une culture de préservation de la planète. Il convient en outre de doter la jeunesse mondiale des moyens financiers, éducatifs et culturels pour se prendre en charge et acquérir ainsi une autonomie financière, culturelle et citoyenne.
Les dirigeants des pays pauvres en particulier ceux du continent africain doivent se ressaisir en sortant de la culture de l'assistanat passif pour adopter un comportement coproductif, patriotique et actif. Ils ne doivent pas tout a attendre des pays riches. Ils doivent commencer par instaurer une culture d'égalité des chances pour tous, une justice exemplaire et capable de lutter contre la corruption et contre le sentiment d'impunité des classes dirigeantes. De même, ils devraient pousser toutes les structures administratives et fiscales de leurs pays afin de mobiliser les ressources internes fiscales et non fiscales pour les mettre au service du bien-être collectif et de l'émergence de leurs économiques par la création de produits nationaux à valeur ajoutée certaine, la construction d'infrastructures structurantes et industrialisantes (routes, transport aérien et maritimes, accès à l'électricité par des énergies propres, accès à l'eau potable pour tous, développement d'une éducation professionnalisée, citoyenne et écologique, renforcement des infrastructures sanitaire et hospitalière et accès à la couverture santé pour les populations les plus vulnérables etc.).
Tout est question de volonté politique. Certes des lobbys conservateurs et financiers ainsi que les intérêts des États en termes de géostratégie politique et économique constituent des contraintes extérieures qu'il faudra combattre avec intelligence. Néanmoins, une prise de conscience collective de tous ces obstacles et des défis à relever constitue un pas significatif dans la prise en main des problèmes évoqués.
Darchari Mikidache
Par Darchari Mikidache, président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Il est urgent d'agir et de prévenir les catastrophes et effets dus au changement climatique. Mais la première des urgences est de réduire la famine, la misère, le chômage, la corruption et les conflits dans le Monde.
Sortons des sentiers battus et prenons le destin de la planète Terre à coeur. Chacun se doit d'agir à son niveau selon ses moyens et ses capacités. Le renforcement de l'Education Nationale dans chaque pays, la mise en place d'une éducation citoyenne, écologique et universelle dans les programmes d'enseignement public et privé, dans les écoles et universités sont des pistes à explorer pour favoriser l'émergence d'une culture de préservation de la planète. Il convient en outre de doter la jeunesse mondiale des moyens financiers, éducatifs et culturels pour se prendre en charge et acquérir ainsi une autonomie financière, culturelle et citoyenne.
Ce qui lui permettrait de transmettre un socle de valeurs citoyennes et historiques aux futures générations. En conséquence, les politiques publiques des 195 chefs d'État du Monde devraient accorder une place stratégique à la réduction du chômage des jeunes.
Les dirigeants des pays pauvres en particulier ceux du continent africain doivent se ressaisir en sortant de la culture de l'assistanat passif pour adopter un comportement coproductif, patriotique et actif. Ils ne doivent pas tout a attendre des pays riches. Ils doivent commencer par instaurer une culture d'égalité des chances pour tous, une justice exemplaire et capable de lutter contre la corruption et contre le sentiment d'impunité des classes dirigeantes. De même, ils devraient pousser toutes les structures administratives et fiscales de leurs pays afin de mobiliser les ressources internes fiscales et non fiscales pour les mettre au service du bien-être collectif et de l'émergence de leurs économiques par la création de produits nationaux à valeur ajoutée certaine, la construction d'infrastructures structurantes et industrialisantes (routes, transport aérien et maritimes, accès à l'électricité par des énergies propres, accès à l'eau potable pour tous, développement d'une éducation professionnalisée, citoyenne et écologique, renforcement des infrastructures sanitaire et hospitalière et accès à la couverture santé pour les populations les plus vulnérables etc.).
Tout est question de volonté politique. Certes des lobbys conservateurs et financiers ainsi que les intérêts des États en termes de géostratégie politique et économique constituent des contraintes extérieures qu'il faudra combattre avec intelligence. Néanmoins, une prise de conscience collective de tous ces obstacles et des défis à relever constitue un pas significatif dans la prise en main des problèmes évoqués.
Darchari Mikidache
©habarizacomores.com
Président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)
Président du think tank "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)