L'archipel des Comores connaîtra-t-il une année universitaire blanche ? C'est la question qui se pose devant l'impossibilité pou...
L'archipel des Comores connaîtra-t-il une année universitaire blanche ? C'est la question qui se pose devant l'impossibilité pour les 10 000 étudiants pré-inscrits d'obtenir l'accès au cours faute de moyens financiers ou logistiques de la part de l'université.
Les étudiants doivent faire face à un double problème en cette rentrée universitaire 2015-2016. Un délai d'inscription trop court compte tenu de la situation du pays. Car nombreux sont les étudiants dépendants financièrement de leurs parents ; or, les fonctionnaires accusent à ce jour quatre mois de retard de salaires.
Autre problème de taille : la logistique universitaire. L'étudiant paye son inscription à la Poste, un seul et unique bureau de la capitale pour tous, où un reçu lui est remis. C'est muni de ce reçu qu'il se rend à l'université pour valider son inscription et obtenir sa carte qui lui donnera accès aux cours.
Deux guichets à la poste et quatre à l'université, voilà la réalité des 10 000 étudiants comoriens dont certains ont payé depuis des jours, mais ne parviennent pas à obtenir le fameux sésame malgré une attente quotidienne à l'administration. L'université est restée sourde aux appels des étudiants à prolonger la période d'inscription.
Lundi dernier, une journée d'arrêt de cours avait été observée. Les associations étudiantes évoquent la possibilité d'entamer un mouvement de grève pour protester contre une présidence d'université qui méprise ses étudiants dont les inscriptions représentent 1,2 million d’euros. Avec RFI
Les étudiants doivent faire face à un double problème en cette rentrée universitaire 2015-2016. Un délai d'inscription trop court compte tenu de la situation du pays. Car nombreux sont les étudiants dépendants financièrement de leurs parents ; or, les fonctionnaires accusent à ce jour quatre mois de retard de salaires.
Autre problème de taille : la logistique universitaire. L'étudiant paye son inscription à la Poste, un seul et unique bureau de la capitale pour tous, où un reçu lui est remis. C'est muni de ce reçu qu'il se rend à l'université pour valider son inscription et obtenir sa carte qui lui donnera accès aux cours.
Menace de grève
Photo ©Toufeyli Maecha |
Lundi dernier, une journée d'arrêt de cours avait été observée. Les associations étudiantes évoquent la possibilité d'entamer un mouvement de grève pour protester contre une présidence d'université qui méprise ses étudiants dont les inscriptions représentent 1,2 million d’euros. Avec RFI