Moroni, 30 novembre 2015 – Dans son Rapport 2015 sur les pays les moins avancés, sous-titré " la transformation des économies rurales...
Moroni, 30 novembre 2015 – Dans son Rapport 2015 sur les pays les moins avancés, sous-titré " la transformation des économies rurales", la CNUCED propose une feuille de route afin de lutter contre les causes profondes des flux migratoires et d'éliminer la pauvreté d'ici 2030.
Une forte proportion des migrants internationaux est originaire des campagnes. En outre, dans les pays les moins avancés (PMA), au nombre de 48, la migration des pauvres vers les villes engendre une urbanisation excessive, source de multiples maux.
Plus des deux tiers de la population des PMA vit en zone rurale, et 60 % travaille dans l'agriculture. D'où la nécessité de procéder à des transformations structurelles axées sur la lutte contre la pauvreté. Ce qui implique d'exploiter les synergies entre la modernisation de l'agriculture et la diversification de l'économie rurale.
La CNUCED recommande de cesser de mettre uniquement l'accent sur l'augmentation de la productivité agricole et de s'intéresser aussi aux activités rurales non agricoles et à l'augmentation de la production de produits agricoles à plus forte valeur ajoutée.
Du fait notamment des turbulences de l'économie mondiale, le ralentissement de la croissance dans les PMA, amorcé en 2012, s'est poursuivi en 2014 (5,5% contre 6,1% en 2013).
L'éradication de la pauvreté d'ici 2030 est l'un des grands objectifs récemment adoptés par la communauté internationale dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, à savoir les Objectifs de développement durable (ODD).
Aux Comores, où le milieu rural contribue à 79% de la pauvreté des familles, la transformation de l’économie rurale est une condition critique à l’atteinte des deux premiers objectifs de l’agenda mondial post-2015 portant sur l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et de la faim, la garantie de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition.
©habarizacomores.com
Contact pour plus d’informations :
M. Attoumane Boina Issa, attoumane.boinaissa@undp.org
Une forte proportion des migrants internationaux est originaire des campagnes. En outre, dans les pays les moins avancés (PMA), au nombre de 48, la migration des pauvres vers les villes engendre une urbanisation excessive, source de multiples maux.
Plus des deux tiers de la population des PMA vit en zone rurale, et 60 % travaille dans l'agriculture. D'où la nécessité de procéder à des transformations structurelles axées sur la lutte contre la pauvreté. Ce qui implique d'exploiter les synergies entre la modernisation de l'agriculture et la diversification de l'économie rurale.
La CNUCED recommande de cesser de mettre uniquement l'accent sur l'augmentation de la productivité agricole et de s'intéresser aussi aux activités rurales non agricoles et à l'augmentation de la production de produits agricoles à plus forte valeur ajoutée.
Du fait notamment des turbulences de l'économie mondiale, le ralentissement de la croissance dans les PMA, amorcé en 2012, s'est poursuivi en 2014 (5,5% contre 6,1% en 2013).
L'éradication de la pauvreté d'ici 2030 est l'un des grands objectifs récemment adoptés par la communauté internationale dans le cadre du Programme de développement durable à l'horizon 2030, à savoir les Objectifs de développement durable (ODD).
Aux Comores, où le milieu rural contribue à 79% de la pauvreté des familles, la transformation de l’économie rurale est une condition critique à l’atteinte des deux premiers objectifs de l’agenda mondial post-2015 portant sur l’élimination de la pauvreté sous toutes ses formes et de la faim, la garantie de la sécurité alimentaire et l’amélioration de la nutrition.
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Contact pour plus d’informations :
M. Attoumane Boina Issa, attoumane.boinaissa@undp.org