Après sa conférence précédente à Madagascar en cette année 2015 (qui portait sur le thème de Comores en 2021), le jeune sociologue et écriva...
Après sa conférence précédente à Madagascar en cette année 2015 (qui portait sur le thème de Comores en 2021), le jeune sociologue et écrivain Mistoihi Abdillahi est revenu à la Grande île et y a tenu une toute nouvelle ce dimanche 29 Novembre 2015, à l’EPP Ambohipo, ayant pour thème Pourquoi les Comores ne se développent-elles pas ?
Au préalable, le sociologue a essayé de décrire les “Symptômes” qui l’ont permis de tirer que les Comores ne sont toujours pas en essor depuis la prise de l’indépendance. Sur ce, il nous fait remarquer le manque d’autosuffisance alimentaire qui s’y observe, les difficultés que rencontre la jeunesse à accéder à l’éducation ¾ le problème financier y est pour quelque chose ¾, l’inaccessibilité à des soins primaires, absence d’infrastructures de base : eau, électricité, voies de transport...et enfin le manque d’espoir d’un futur meilleur : les comoriens n’y croient plus !
Causes :
Selon ses dires, parmi les causes majeures du déclinement qu’encoure notre cher Archipel serait en tout premier lieu le communautarisme, un concept sur lequel il insistera courant son discours “Je déplore, dit-il, que chacun veuille tout réduire à ses propres origines en ce sens que nombre de comoriens choisissent leur candidat en fonction de sa provenance familiale ou sa localité.” En outre, le sociologue cite le manque de programme politique au sein des divers partis, témoignant que beaucoup adhèrent aux partis politiques simplement parce qu’ils admirent leur leader. Il soulève également l’absence d’esprit patriotique des comoriens, l’esprit d’honneur qui anime le comorien en général et le grand-comorien en particulier : le comorien n’arrive point à se résoudre à vivre avec le peu qu’il gagne et aussi le manque de repère : de nos jours, le comorien ne parvient guère à se situer dans sa propre religion ni dans ses cultures vernaculaires.
Solutions :
Par là même, notre conférencier n’a pu se permettre de quitter la salle sans apporter d’éventuels remèdes aux maux. Il suggère en effet d’éradiquer le communautarisme et déclare haut et fort que les communautés villageoises ne peuvent rien apporter à l’essor du pays. De surcroit, Mistoihi conseille à nos leaders politiciens de s’efforcer de proposer à la population un programme d’action afin d’offrir un aperçu sur la gouvernance future. Aussi a-t-il souhaité que le bonheur prenne le dessus sur l’honneur : que chacun soit satisfait de ses moyens de survie et conseille à chacun d’avoir cet esprit d’entreprenariat : valorisation de notre richesse et création d’emplois.
Il a ainsi achevé ses propos en remerciant le public, conjointement, encourage la jeunesse à chercher à atteindre le sommet de leurs études universitaires. Le sociologue Mistoihi Abdillahi a quitté la salle de l’EPP Ambohipo suite aux applaudissements des invités qui, en ce qui les concerne, ont paru satisfaits de sa prestation.
Oubeid Maeva
Au préalable, le sociologue a essayé de décrire les “Symptômes” qui l’ont permis de tirer que les Comores ne sont toujours pas en essor depuis la prise de l’indépendance. Sur ce, il nous fait remarquer le manque d’autosuffisance alimentaire qui s’y observe, les difficultés que rencontre la jeunesse à accéder à l’éducation ¾ le problème financier y est pour quelque chose ¾, l’inaccessibilité à des soins primaires, absence d’infrastructures de base : eau, électricité, voies de transport...et enfin le manque d’espoir d’un futur meilleur : les comoriens n’y croient plus !
Causes :
Selon ses dires, parmi les causes majeures du déclinement qu’encoure notre cher Archipel serait en tout premier lieu le communautarisme, un concept sur lequel il insistera courant son discours “Je déplore, dit-il, que chacun veuille tout réduire à ses propres origines en ce sens que nombre de comoriens choisissent leur candidat en fonction de sa provenance familiale ou sa localité.” En outre, le sociologue cite le manque de programme politique au sein des divers partis, témoignant que beaucoup adhèrent aux partis politiques simplement parce qu’ils admirent leur leader. Il soulève également l’absence d’esprit patriotique des comoriens, l’esprit d’honneur qui anime le comorien en général et le grand-comorien en particulier : le comorien n’arrive point à se résoudre à vivre avec le peu qu’il gagne et aussi le manque de repère : de nos jours, le comorien ne parvient guère à se situer dans sa propre religion ni dans ses cultures vernaculaires.
Solutions :
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Par là même, notre conférencier n’a pu se permettre de quitter la salle sans apporter d’éventuels remèdes aux maux. Il suggère en effet d’éradiquer le communautarisme et déclare haut et fort que les communautés villageoises ne peuvent rien apporter à l’essor du pays. De surcroit, Mistoihi conseille à nos leaders politiciens de s’efforcer de proposer à la population un programme d’action afin d’offrir un aperçu sur la gouvernance future. Aussi a-t-il souhaité que le bonheur prenne le dessus sur l’honneur : que chacun soit satisfait de ses moyens de survie et conseille à chacun d’avoir cet esprit d’entreprenariat : valorisation de notre richesse et création d’emplois.
Il a ainsi achevé ses propos en remerciant le public, conjointement, encourage la jeunesse à chercher à atteindre le sommet de leurs études universitaires. Le sociologue Mistoihi Abdillahi a quitté la salle de l’EPP Ambohipo suite aux applaudissements des invités qui, en ce qui les concerne, ont paru satisfaits de sa prestation.
Oubeid Maeva