Elle a un sourire à tomber, un mental de sportive de haut niveau et un charme fou. Après les attaques dont elle a été la cible sur Internet,...
Elle a un sourire à tomber, un mental de sportive de haut niveau et un charme fou. Après les attaques dont elle a été la cible sur Internet, Ramatou Rajiabo est plus que jamais décidée à porter très haut les couleurs de Mayotte au concours Miss France. Jolie rencontre en coulisses, quelques minutes avant le lancement du 6e salon de la mode.
Elle s’avance d’une démarche à la fois chaloupée et assurée, vous claque la bise chaleureusement et vous décoche aussi sec un sourire à tomber à la renverse. Les yeux dans les yeux, elle vous demande si tout se passe bien pour vous malgré la chaleur étouffante en cette période de l’année à Mayotte, éclate de rire au passage d’une styliste toute émue de la voir porter tout à l’heure une robe de sa création, vous dit « tu » dans la foulée.
D’où lui vient une telle assurance ? Elle n’a que 18 ans après tout. Est-ce son passé d’ancienne handballeuse ? « En sport collectif, il vaut mieux y aller sans trop se poser de questions, concède-t-elle, mais le sport m’a surtout permis de ne pas me prendre au sérieux. Et puis, comme les gens étaient toujours habitués à me voir en short et baskets, le fait d’enfiler une petite robe me changeait subitement du tout au tout. C’était facile d’être féminine ! »
Le buzz dont elle a fait l’objet sur Internet a-t-il changé quelque chose à cette vie paisible ? « Les moqueries dont j’ai fait l’objet m’ont touchée. Mais elles ont touché toute l’île de Mayotte. Je le sais. » Et d’ajouter « J’ai conscience d’être un personnage public. C’est ainsi, il faut parfois laisser faire quand les gens s’en prennent à vous. Ce que je retiens, c’est que les Mahorais sont fiers de leur miss, qu’ils me soutiendront toujours ! »
Par ISABELLE - fossette-magazine le 31 OCTOBRE 2015
Elle s’avance d’une démarche à la fois chaloupée et assurée, vous claque la bise chaleureusement et vous décoche aussi sec un sourire à tomber à la renverse. Les yeux dans les yeux, elle vous demande si tout se passe bien pour vous malgré la chaleur étouffante en cette période de l’année à Mayotte, éclate de rire au passage d’une styliste toute émue de la voir porter tout à l’heure une robe de sa création, vous dit « tu » dans la foulée.
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« Les moqueries dont j’ai fait l’objet m’ont touchée. Mais elles ont aussi atteint toute l’île de Mayotte. Je le sais. »
D’où lui vient une telle assurance ? Elle n’a que 18 ans après tout. Est-ce son passé d’ancienne handballeuse ? « En sport collectif, il vaut mieux y aller sans trop se poser de questions, concède-t-elle, mais le sport m’a surtout permis de ne pas me prendre au sérieux. Et puis, comme les gens étaient toujours habitués à me voir en short et baskets, le fait d’enfiler une petite robe me changeait subitement du tout au tout. C’était facile d’être féminine ! »
Le buzz dont elle a fait l’objet sur Internet a-t-il changé quelque chose à cette vie paisible ? « Les moqueries dont j’ai fait l’objet m’ont touchée. Mais elles ont touché toute l’île de Mayotte. Je le sais. » Et d’ajouter « J’ai conscience d’être un personnage public. C’est ainsi, il faut parfois laisser faire quand les gens s’en prennent à vous. Ce que je retiens, c’est que les Mahorais sont fiers de leur miss, qu’ils me soutiendront toujours ! »