Ils savent pertinemment que la loi n’est pas rétroactive et que si leur proposition de révision constitutionnelle est adoptée, elle sera ap...
Ils savent pertinemment que la loi n’est pas rétroactive et que si leur proposition de révision constitutionnelle est adoptée, elle sera appliquée pour la première fois à Anjouan lors des primaires de 2021. Seulement, l’arrogance du chef Ahmed Sambi, veut que ça soit lui ou le chaos à Anjouan. Après lui, aucun Anjouanais ne doit gouverner les Comores. La révision constitutionnelle demandée trop tard par le parti « Juwa-Pec » est non seulement voilée, mais aussi, trop dangereuse pour l’Unité Nationale. Ils demandent un congrès pour supprimer la tournante, après le tour de Ngazidja.
« Juwa-Pec » doit avoir le courage de dire la vérité aux Anjouanais. Ce groupe a entamé une démarche de révision dont leur proposition si elle est adoptée, s’appliquera pour la première fois à Anjouan lors des primaires de 2021. C’est aussi un comportement parmi les comportements dangereux des orgueilleux : Les orgueilleux ne laissent jamais de gloire derrière eux. Ainsi, le ‘chef’ Ahmed Sambi, ne souhaite plus un Président Anjouanais après lui. Cherchez, vous trouverez peut être le but de sa démarche.
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La procédure de révision de la constitution demandée par les députés du parti "Juwa-Pec", ne concerne en rien la tournante de Ngazidja en 2016. Le tour de Ngazidja est déjà acquis, puisque le Président Dhoinine vient de publier ce lundi 23 novembre 2015, le Décret portant convocation du collège électoral pour les élections du président de la république et des Gouverneurs des îles. Cela dit que la procédure engagée par « Juwa-Pec », même si elle est recevable, et même si elle est adoptée, la proposition adoptée, sera appliquée pour la première fois à Anjouan lors des primaires de 2021, parce que la loi n'est pas rétroactive. Autrement dit, les sambistes demandent la suppression de la tournante, après le tour de Ngazidja. Alors oui, est ce que cette procédure ne mettra pas en péril l’Unité Nationale ? Le devoir du gouvernement est d'interroger justement la Cour Constitutionnelle, pour savoir si cette démarche est recevable.
Ce qui est visible, cette démarche est très dangereuse car elle est déclenchée trop tard. Dangereuse surtout, pour l'Unité Nationale. Cette procédure porte atteinte à l'Unité du pays puisqu'elle tendrait à toucher l'un des piliers de cette unité « L’ÉQUILIBRE ENTRE LES ILES » et cela, conformément à l'esprit de la Réconciliation Nationale dite processus de « Fomboni ».
Aussi, nos amis sambistes doivent comprendre que si leur démarche devait être recevable, toutefois, le Président peut, soit convoquer le Congrès, soit le peuple pour un référendum et il peut le faire logiquement après le 26 mai 2016, puisque de toute manière, si la proposition de révision est adoptée, la nouvelle disposition sera appliquée pour la première fois à Anjouan lors des primaires de 2021. Si bien entendu, la Cour Constitutionnelle estime que la procédure est rece-vable.
L’ÉQUILIBRE ENTRE LES ILES EST MENACE PAR LE PROJET« Juwa-Pec »
Il faut vraiment avoir du culot, pour oser dire aux Anjouanais, qu'après le tour de Ngazidja on supprimera leur tour. C’est une volonté manifeste de mettre en péril l'unité nationale. La loi n'étant pas rétroactive, on peut dire sans risque de se tromper, qu'après le décret du Président Ikililou Dhoinine, qui convoque le collège électoral pour l'élections du Président et des gouverneurs des îles, un congrès qui viendra après, la proposition ou le projet de révision s'il est adopté, sera appliqué pour la première fois à Anjouan lors des primaires de 2021, surtout pas avant.