Comme prévu par le calendrier de la C.E.N.I, entériné par le Gouvernement, le Chef de l'Etat vient de signer le décret de convocation d...
Le processus qui nous mènera au 10 avril 2016 est devenu aujourd’hui irréversible..
Dans la foulée, le président de la République congédie ses conseillers et s'apprête à remanier le gouvernement, conséquence d'une disposition du code électoral qui impose la congélation des membres du Gouvernement qui brigueraient un mandat électif.
C'est dire si le processus électoral est bel et bien engagé et que nous sommes entrés dans le vif du sujet.
Les partis politiques et les potentiels candidats doivent observer la plus haute vigilance pendant cette période cruciale notamment pour affronter et contrer l'avalanche de nominations, les déplacements de responsables, les actions de forfaiture qui pourraient intervenir dans les jours et les heures qui viennent.
Comme dirait l’autre cousin, la chute du "Gouvernement des candidats" pourrait créer un tohu-bohu dont personne n'est capable de dessiner les contours.
Dans ce scénario où pas moins de trois membres du Gouvernements y compris les vice-présidents et l'ensemble des gouverneurs en exercice vont être candidats, le bon sens voudrait que la nouvelle équipe gouvernementale soit faite de technocrates afin d'assurer la transparence et la probité nécessaires dans la gestion de l'Etat; et cela devrait être une exigence politique de la part de l'ensemble des partis politiques , justement pour mettre en oeuvre les recommandations du Cadre de concertation tant vanté.
Le respect du calendrier est une obligation constitutionnelle mais il y a le reste c'est à dire la gestion du pays pendant l'intervalle de temps qui cadre le processus électoral.
Nous avons tant vu et vécu. ©habarizacomores.com - Djounaid Djoubeir