Le problème n'est pas la dénonciation mais plutôt les mesures à mettre en oeuvre pour redresser la situation. Et quelles sanctions admin...
Le problème n'est pas la dénonciation mais plutôt les mesures à mettre en oeuvre pour redresser la situation. Et quelles sanctions administratratives, disciplinaires et pénales avec preuves à l'appui seront prises. Dénoncer est une étape essentielle mais cela doit aller plus loin pour toutes les administrations publiques et sociétés d'État voire les projets à capitaux mixtes (publics et privés). J'ai préconisé la mise en place d'une Cour de discipline budgétaire et financière pour juger les actes des comptables publics et des ordonnateurs et la mise en place d'une responsabilisation personnelle et pécuniaire.
Gageons que le prochain mandat permettra une application soutenue et une justice exemplaire avec un suivi des sanctions éventuelles tout en préservant la présomption d'innocence. Il conviendra que l'action publique et judiciaire et les médias mènent un véritable travail d'investigation. Des moyens de recouvrement et de recoupement d'information et de trains de vie sont exploitables. Il ne suffira pas de porter des accusations gratuites ou diffamatoires.
D'une manière générale, nous devons adopter une culture de la preuve et un travail d'investigation pour contribuer à la lutte contre la corruption et contre le sentiment d'impunité. La mise en place prochaine d'une Cour de Magistrature Suprême devant évaluer le travail de magistrats après adoption du projet de loi à l'Assemblée Nationale y participe. La Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption devra également prendre à bras-le-corps sa mission avec la célérité de l'action judiciaire.
Les pouvoirs publics devraient également contribuer à l'émergence d'un journalisme d'investigation de façon à lever la chappe de plomb pesant sur la culture de l'impunité. Une mutualisation des moyens et de journalisme notamment en réduisant le coût d'impression par la création d'un groupement d'intérêts économiques au niveau des médias... Ensemble, nous y arriverons incha Allah. Darchari Mikidache
Ceec Comores Développement
www.ceec-comores.com
Gageons que le prochain mandat permettra une application soutenue et une justice exemplaire avec un suivi des sanctions éventuelles tout en préservant la présomption d'innocence. Il conviendra que l'action publique et judiciaire et les médias mènent un véritable travail d'investigation. Des moyens de recouvrement et de recoupement d'information et de trains de vie sont exploitables. Il ne suffira pas de porter des accusations gratuites ou diffamatoires.
D'une manière générale, nous devons adopter une culture de la preuve et un travail d'investigation pour contribuer à la lutte contre la corruption et contre le sentiment d'impunité. La mise en place prochaine d'une Cour de Magistrature Suprême devant évaluer le travail de magistrats après adoption du projet de loi à l'Assemblée Nationale y participe. La Commission Nationale de prévention et de lutte contre la corruption devra également prendre à bras-le-corps sa mission avec la célérité de l'action judiciaire.
Les pouvoirs publics devraient également contribuer à l'émergence d'un journalisme d'investigation de façon à lever la chappe de plomb pesant sur la culture de l'impunité. Une mutualisation des moyens et de journalisme notamment en réduisant le coût d'impression par la création d'un groupement d'intérêts économiques au niveau des médias... Ensemble, nous y arriverons incha Allah. Darchari Mikidache
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