Monsieur le Ministre des relations extérieures, Messieurs les anciens combattants, Messieurs les officiers des armées françaises et comorien...
Monsieur le Ministre des relations extérieures,
Messieurs les anciens combattants,
Messieurs les officiers des armées françaises et comoriennes,
Mesdames et Messieurs,
Salam Alekoum,
La journée du 11 novembre est traditionnellement un moment important pour rendre hommage à tous ceux qui ont défendu la patrie et qui ont fait parfois le sacrifice de leur vie.
Cette année prend, comme l’an dernier, un relief particulier parce que nous commémorons les cent ans de la grande guerre 1914-1918.
L’année 1915 peut être considérée comme la période originelle de la guerre moderne dans toute sa cruauté : premiers bombardements aériens des villes et attaques contre les civils sans défense, utilisation de gaz toxiques à Ypres, mobilisation de toutes les ressources, humaines, -qu’elles soient civiles ou militaires- et économique qui conduisent à la guerre totale. Ce fut aussi le début de la guerre de position pendant laquelle les hommes s’enterraient dans des abris rudimentaires, les tranchées, et faisaient corps avec la glaise qui fut leur linceul. Les tirailleurs comoriens furent de ceux-là qui donnèrent leur vie dans le froid et la boue d’une terre qu’ils ne connaissaient pas. La France ne les oublie pas. Le 26 septembre dernier, une vingtaine d’enfants originaires des Comores ont ranimé la flamme du soldat inconnu sous l’arc de triomphe, en présence de l’ambassadeur des Comores à Paris, témoignant ainsi de l’hommage respectueux des jeunes envers leurs glorieux aînés et de la reconnaissance éternelle de la France toute entière. Je profite de l’occasion pour saluer le travail remarquable réalisé par l’amicale pour la mémoire des tirailleurs comoriens.
Messieurs les anciens combattants,
Messieurs les officiers des armées françaises et comoriennes,
Mesdames et Messieurs,
Salam Alekoum,
La journée du 11 novembre est traditionnellement un moment important pour rendre hommage à tous ceux qui ont défendu la patrie et qui ont fait parfois le sacrifice de leur vie.
Cette année prend, comme l’an dernier, un relief particulier parce que nous commémorons les cent ans de la grande guerre 1914-1918.
L’année 1915 peut être considérée comme la période originelle de la guerre moderne dans toute sa cruauté : premiers bombardements aériens des villes et attaques contre les civils sans défense, utilisation de gaz toxiques à Ypres, mobilisation de toutes les ressources, humaines, -qu’elles soient civiles ou militaires- et économique qui conduisent à la guerre totale. Ce fut aussi le début de la guerre de position pendant laquelle les hommes s’enterraient dans des abris rudimentaires, les tranchées, et faisaient corps avec la glaise qui fut leur linceul. Les tirailleurs comoriens furent de ceux-là qui donnèrent leur vie dans le froid et la boue d’une terre qu’ils ne connaissaient pas. La France ne les oublie pas. Le 26 septembre dernier, une vingtaine d’enfants originaires des Comores ont ranimé la flamme du soldat inconnu sous l’arc de triomphe, en présence de l’ambassadeur des Comores à Paris, témoignant ainsi de l’hommage respectueux des jeunes envers leurs glorieux aînés et de la reconnaissance éternelle de la France toute entière. Je profite de l’occasion pour saluer le travail remarquable réalisé par l’amicale pour la mémoire des tirailleurs comoriens.
Travail qui fait le lien avec les recherches effectuées ici aux Comores, à l’Ecole Henri Matisse et qui ont permis aux enfants comoriens de se réapproprier leur histoire. (A ce propos, je vous rappelle la réalisation de ce magnifique ouvrage, réalisé par les élèves de l’Ecole française, relatant la vie des tirailleurs comoriens engagés dans le premier conflit mondial).
Histoire de souffrance, de douleurs, de sacrifices, partagée par tous les soldats de France et au-delà par tous les participants de cette guerre absurde qui entraîna la perte de neuf millions de vie.
Messieurs les anciens combattants,
Vous qui avez servi sous le drapeau français, vous êtes le symbole vivant des liens indéfectibles qui unissent nos deux pays. Vous avez tant donné et pourtant, permettez-moi de vous demander de vous investir encore dans la sensibilisation de la jeunesse de ce pays au pacifisme et au rapprochement des Comores et de la France.
Le 11 novembre 1918, ceux qui avaient vécu l’indicible s’étaient jurés que cette guerre atroce était la der des der et pourtant, vingt ans plus tard, le monde s’embrasait à nouveau et à nouveau les Comoriens et les Français se retrouvaient ensemble du bon côté de l’Histoire.
Ensemble, les jeunes de nos deux pays doivent s’unir pour éviter le pire et suivre les traces de leurs aînés afin de mettre en échec les idéologies mortifères qui rêvent de bannir de notre vocabulaire ce beau mot de fraternité.
Vive la fraternité franco-comorienne.
Histoire de souffrance, de douleurs, de sacrifices, partagée par tous les soldats de France et au-delà par tous les participants de cette guerre absurde qui entraîna la perte de neuf millions de vie.
Messieurs les anciens combattants,
Vous qui avez servi sous le drapeau français, vous êtes le symbole vivant des liens indéfectibles qui unissent nos deux pays. Vous avez tant donné et pourtant, permettez-moi de vous demander de vous investir encore dans la sensibilisation de la jeunesse de ce pays au pacifisme et au rapprochement des Comores et de la France.
Le 11 novembre 1918, ceux qui avaient vécu l’indicible s’étaient jurés que cette guerre atroce était la der des der et pourtant, vingt ans plus tard, le monde s’embrasait à nouveau et à nouveau les Comoriens et les Français se retrouvaient ensemble du bon côté de l’Histoire.
Ensemble, les jeunes de nos deux pays doivent s’unir pour éviter le pire et suivre les traces de leurs aînés afin de mettre en échec les idéologies mortifères qui rêvent de bannir de notre vocabulaire ce beau mot de fraternité.
Vive la fraternité franco-comorienne.
Par AmbaFrance