COP 21 - Le dispositif, qui peut être installé sur tous les véhicules thermiques, permettrait d'économiser de 20 à 50% du carburant cons...
COP 21 - Le dispositif, qui peut être installé sur tous les véhicules thermiques, permettrait d'économiser de 20 à 50% du carburant consommé.
A l'approche de la COP21, le dispositif écologique et économique d'un entrepreneur basé en Bretagne pourrait créer l'engouement. Le principe n'est pas nouveau, «il est connu depuis 1865!», précise Laurent Baltazar, chef d'entreprise de LBME.
«Il s'agit en fait d'apporter de l'eau sous forme pulvérisée pour améliorer le rendement du moteur», indique l'entrepreneur qui commercialise son système depuis cinq ans. Le processus de combustion est plus efficace car la température de combustion est diminuée, explique Laurent Baltazar. Le kit, qui coûte autour de 300 euros, consiste à installer un système pour stocker l'eau dans un réservoir résistant au gel et situé sous le capot et qui injectera ensuite de l'eau dans le moteur. Le dispositif permet à un automobiliste de réduire de 20% à 50% sa consommation de carburant.
L'efficacité du système dépend «de la régularité de la conduite et de la charge du véhicule», précise le créateur du dispositif. L'économie de carburant sera ainsi plus importante sur des engins agricole, des camions ou des bateaux car la charge est importante et le rythme régulier. Concernant les automobiles, la circulation sur autoroute permettrait une plus grande efficacité qu'en ville par exemple. Le modèle de véhicule peut également jouer. Ainsi, un propriétaire de 306 indique que le gain d'autonomie du véhicule est de l'ordre de 300 kilomètres sur un plein, l'automobiliste affirme faire 1200 kilomètres avec le dispositif là où il faisait 900 kilomètres auparavant.
Remplir le réservoir d'eau de pluie tous les 1000 kilomètres
Autre avantage, les émissions de carbone sont réduites avec ce système. «D'au moins 20%», indique le chef d'entreprise. Mais là encore les bienfaits du système dépendent du véhicule. «Sur une voiture, nous avons pu mesurer que le rejet de CO2 dans l'atmosphère a été réduit de 70% après l'installation du kit.» L'efficacité du dispositif est plus important sur les véhicules plus vétustes.
Seule contrainte, indique Laurent Baltazar, les utilisateurs de ce système doivent remplir le réservoir du kit tous les 1000 kilomètres avec de l'eau de pluie ou de l'eau déminéralisée.
Par ailleurs, à terme les utilisateurs du système pourraient devoir remplacer une pièce à l'intérieur du dispositif, indique l'entrepreneur qui dit encore manquer de recul pour connaître le rythme de dégradation du kit. Ce dernier souligne toutefois que «la durée de vie du système est de l'ordre de 150.000 kilomètres, soit la durée de vie d'un moteur». Il ajoute que son système est légal et ne détériore pas les moteurs. «On a jamais entendu dire que le brouillard abîme les moteurs», précise-t-il.
Et le succès de son système va croissant. S'il équipait autour de 1000 véhicules la première année, il vise cette année autour de 10.000 systèmes vendus. Et un grand groupe lui aurait passé une importante commande pour la production en série de catalyseurs. Laurent Baltazar, qui dit faire le plein de commandes, indique repenser son organisation pour pourvoir satisfaire les demandes.
Par Mathilde Golla - lefigaro
A l'approche de la COP21, le dispositif écologique et économique d'un entrepreneur basé en Bretagne pourrait créer l'engouement. Le principe n'est pas nouveau, «il est connu depuis 1865!», précise Laurent Baltazar, chef d'entreprise de LBME.
«Le dispositif permet à un automobiliste de réduire de 20% à 50% sa consommation de carburant»Laurent Baltazar
«Il s'agit en fait d'apporter de l'eau sous forme pulvérisée pour améliorer le rendement du moteur», indique l'entrepreneur qui commercialise son système depuis cinq ans. Le processus de combustion est plus efficace car la température de combustion est diminuée, explique Laurent Baltazar. Le kit, qui coûte autour de 300 euros, consiste à installer un système pour stocker l'eau dans un réservoir résistant au gel et situé sous le capot et qui injectera ensuite de l'eau dans le moteur. Le dispositif permet à un automobiliste de réduire de 20% à 50% sa consommation de carburant.
L'efficacité du système dépend «de la régularité de la conduite et de la charge du véhicule», précise le créateur du dispositif. L'économie de carburant sera ainsi plus importante sur des engins agricole, des camions ou des bateaux car la charge est importante et le rythme régulier. Concernant les automobiles, la circulation sur autoroute permettrait une plus grande efficacité qu'en ville par exemple. Le modèle de véhicule peut également jouer. Ainsi, un propriétaire de 306 indique que le gain d'autonomie du véhicule est de l'ordre de 300 kilomètres sur un plein, l'automobiliste affirme faire 1200 kilomètres avec le dispositif là où il faisait 900 kilomètres auparavant.
Remplir le réservoir d'eau de pluie tous les 1000 kilomètres
«Les rejets de CO2 dans l'athmosphère ont été réduits de 70% après l'installation du kit»Laurent Baltazar
Autre avantage, les émissions de carbone sont réduites avec ce système. «D'au moins 20%», indique le chef d'entreprise. Mais là encore les bienfaits du système dépendent du véhicule. «Sur une voiture, nous avons pu mesurer que le rejet de CO2 dans l'atmosphère a été réduit de 70% après l'installation du kit.» L'efficacité du dispositif est plus important sur les véhicules plus vétustes.
Seule contrainte, indique Laurent Baltazar, les utilisateurs de ce système doivent remplir le réservoir du kit tous les 1000 kilomètres avec de l'eau de pluie ou de l'eau déminéralisée.
Par ailleurs, à terme les utilisateurs du système pourraient devoir remplacer une pièce à l'intérieur du dispositif, indique l'entrepreneur qui dit encore manquer de recul pour connaître le rythme de dégradation du kit. Ce dernier souligne toutefois que «la durée de vie du système est de l'ordre de 150.000 kilomètres, soit la durée de vie d'un moteur». Il ajoute que son système est légal et ne détériore pas les moteurs. «On a jamais entendu dire que le brouillard abîme les moteurs», précise-t-il.
Et le succès de son système va croissant. S'il équipait autour de 1000 véhicules la première année, il vise cette année autour de 10.000 systèmes vendus. Et un grand groupe lui aurait passé une importante commande pour la production en série de catalyseurs. Laurent Baltazar, qui dit faire le plein de commandes, indique repenser son organisation pour pourvoir satisfaire les demandes.