C'est la Dépêche.fr qui relaye les faits. La semaine dernière, un couple d'origine comorienne comparaissait devant le tribunal corr...
C'est la Dépêche.fr qui relaye les faits. La semaine dernière, un couple d'origine comorienne comparaissait devant le tribunal correctionnel de Tarbes pour avoir maltraité leur petite fille.
Scolarisée en 6e, la petite fille qui répond au nom de Tania était régulièrement battue et privée de nourriture pendant plusieurs jours. Lorsqu'elle n'obéissait pas à ses parents, l'enfant était en plus enfermée dans une sorte de réduit, dans le noir, volets et fenêtre fermés par du fil de fer, porte verrouillée.
C'est à la suite d'un vol qu'elle aurait commis dans son collège que l'affaire a été mise au grand jour. Convoquée après ce vol, l'enfant explique qu'elle voulait s'acheter à manger. Ses professeurs, découvre alors avec stupeur que la petite fille porte de nombreuses marques sur ses jambes.
"C'est notre culture"
Scolarisée en 6e, la petite fille qui répond au nom de Tania était régulièrement battue et privée de nourriture pendant plusieurs jours. Lorsqu'elle n'obéissait pas à ses parents, l'enfant était en plus enfermée dans une sorte de réduit, dans le noir, volets et fenêtre fermés par du fil de fer, porte verrouillée.
C'est à la suite d'un vol qu'elle aurait commis dans son collège que l'affaire a été mise au grand jour. Convoquée après ce vol, l'enfant explique qu'elle voulait s'acheter à manger. Ses professeurs, découvre alors avec stupeur que la petite fille porte de nombreuses marques sur ses jambes.
"C'est notre culture"
Au tribunal, les parents expliqueront qu' " aux Comores, les enfants reçoivent le shengoué (ndlr : le coup de fouet en comorien)". Et de poursuivre "C'est elle qui ne voulait pas manger. Nous on mange le traditionnel : du riz, du manioc, des bananes, du poisson. Chez nous c'est comme ça. C'est notre culture".
Réaction de la présidente : "On affame les enfants chez vous ?". Réponse des parents : "Elle n'était pas affamée".
Tous les deux ont été reconnus coupables et ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis. Ils devront par ailleurs, payer 15 000 euros de dommage et intérêts au conseil départemental.
Quant à la petite Tania, elle a été placée en foyer et ne souhaite plus revoir ses parents.
Avec le JIR
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Réaction de la présidente : "On affame les enfants chez vous ?". Réponse des parents : "Elle n'était pas affamée".
Tous les deux ont été reconnus coupables et ont été condamnés à 12 mois de prison avec sursis. Ils devront par ailleurs, payer 15 000 euros de dommage et intérêts au conseil départemental.
Quant à la petite Tania, elle a été placée en foyer et ne souhaite plus revoir ses parents.
Avec le JIR
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