Disait Marquis de Sade dans Aline et Valcour: "Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la méchanceté de ses se...
Disait Marquis de Sade dans Aline et Valcour: "Il n'y a d'autre enfer pour l'homme que la bêtise ou la méchanceté de ses semblables".
Immense, fut ma colère quand je découvris il y'a quelques jours les images d'une manifestation que je qualifierais d'aparthèidesque, organisée sur le sol mahorais dans laquelle, certains manifestants brandirent des pancartes remplies des propos corrosifs à l'égard de la population comorienne des autres île en particulier celle de l’île d'Anjouan.
Moi qui me suis toujours fais violence par lâcheté à ne pas aborder l'insidieuse question de l’île de Mayotte par peur de soit heurter la sensibilité des quelques amis mahorais que la politique n'a pas réussi à m'en débarrasser ou soit m'attirer les foudres de ceux qui se battent contre vents et marrées pour le retour de ce qui pourrait être leur territoire. Je me suis toujours placé aux antipodes des idéologies des dirigeants comoriens respectifs qui, pour maquiller leurs impérities dans la gestion des affaires de l'Etat, prétextent l'occupation de Mayotte, comme si les Îles Malouines ont plombés Buenos Aires dans le noir ou si Ceuta et Melilla ont empêché le Maroc de s’inscrire dans le concert des pays émergents. Les événements de ces derniers jours ne pouvaient pas me permettre de rester longtemps dans l'aphonie. Écœuré, je m'insurge contre cette haine que distille une frange teigneuse de la population mahoraise, fiancée par la France et sponsorisée par l'Etat comorien.
Je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de ce jeune père de famille qui, au péril de sa vie, embarqua dans un Kwassa Kwassa à la recherche d'une vie meilleur pour sortir les siens du besoin. Je me suis mis à la place de cette mère de famille qui, un matin se leva et apprit que celui qui travailla "comme nègre" pour remplir son assiette fut emporté par l'océan. Je me suis aussi vu à la place des ces nourrissons qui naquirent au large et que la nature aidé par l'homme ôta la vie de ceux qui les ont mis au monde.
Croyez moi s'il y'en avait milles comme sentiers du bonheur, ces braves gens n'auraient pas eu à emprunter le chemin du non retour. Ces hommes et femmes n’aspirent qu'à joindre les deux bouts en espérant que leurs efforts puissent accoucher d'un avenir radieux à leurs progénitures. Et je suis sure qu'à leurs places je ferais pareille, d'ailleurs rien ne me garantit que demain je ne serai pas du voyage (Que Dieu nous épargne).
Chers mahorais, je serais naïfs de croire que vous êtes tous animés par les mêmes pensées, car au fond de moi je sais bien que derrière les actes et les propos qui sortent des bouches de ces énergumènes se cache une population hospitalière bonifiée par son altruisme et sa bonté.
J'ai toujours gardé espoir qu'un jour mahorais et comorien des autres îles pourront s’asseoir autour d'une table et discuter de leur destin commun tout en faisant fi à la politique, mais plus le temps passe, plus mes espoirs s'estompent et lassent place au chagrin et au doute.
In fine, j'aimerais m'adresser aux politiciens comoriens qu'au moment où ils sillonnent les villes et villages pour solliciter le suffrage de la population qu'ils mettent dans l’expectative, le destin d'un peuple s'en brise au su et au vue de tout le monde sans que personne s'en mêle.
Immense, fut ma colère quand je découvris il y'a quelques jours les images d'une manifestation que je qualifierais d'aparthèidesque, organisée sur le sol mahorais dans laquelle, certains manifestants brandirent des pancartes remplies des propos corrosifs à l'égard de la population comorienne des autres île en particulier celle de l’île d'Anjouan.
Moi qui me suis toujours fais violence par lâcheté à ne pas aborder l'insidieuse question de l’île de Mayotte par peur de soit heurter la sensibilité des quelques amis mahorais que la politique n'a pas réussi à m'en débarrasser ou soit m'attirer les foudres de ceux qui se battent contre vents et marrées pour le retour de ce qui pourrait être leur territoire. Je me suis toujours placé aux antipodes des idéologies des dirigeants comoriens respectifs qui, pour maquiller leurs impérities dans la gestion des affaires de l'Etat, prétextent l'occupation de Mayotte, comme si les Îles Malouines ont plombés Buenos Aires dans le noir ou si Ceuta et Melilla ont empêché le Maroc de s’inscrire dans le concert des pays émergents. Les événements de ces derniers jours ne pouvaient pas me permettre de rester longtemps dans l'aphonie. Écœuré, je m'insurge contre cette haine que distille une frange teigneuse de la population mahoraise, fiancée par la France et sponsorisée par l'Etat comorien.
Je ne peux pas m’empêcher de me mettre à la place de ce jeune père de famille qui, au péril de sa vie, embarqua dans un Kwassa Kwassa à la recherche d'une vie meilleur pour sortir les siens du besoin. Je me suis mis à la place de cette mère de famille qui, un matin se leva et apprit que celui qui travailla "comme nègre" pour remplir son assiette fut emporté par l'océan. Je me suis aussi vu à la place des ces nourrissons qui naquirent au large et que la nature aidé par l'homme ôta la vie de ceux qui les ont mis au monde.
Croyez moi s'il y'en avait milles comme sentiers du bonheur, ces braves gens n'auraient pas eu à emprunter le chemin du non retour. Ces hommes et femmes n’aspirent qu'à joindre les deux bouts en espérant que leurs efforts puissent accoucher d'un avenir radieux à leurs progénitures. Et je suis sure qu'à leurs places je ferais pareille, d'ailleurs rien ne me garantit que demain je ne serai pas du voyage (Que Dieu nous épargne).
Ces baroudeurs que vous traitez de tous les maux sont ceux qui construisent vos maisons, labourent vos terres, balaient vos cours et font avancer l'économie de votre île. Si comme le prétendent certains ils étaient des violeurs, je ne suis pas sure que vos pourraient sortir de leurs chambres.
Rassurez vous mes propos ne s'inscrivent pas dans une démarche politique visant à vous faire renoncer à ce que vous estimez comme acquis, mais comme disait Dora dans les justes d'Albert Camus: "même dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites".
Rassurez vous mes propos ne s'inscrivent pas dans une démarche politique visant à vous faire renoncer à ce que vous estimez comme acquis, mais comme disait Dora dans les justes d'Albert Camus: "même dans la destruction, il y a un ordre, il y a des limites".
Revendiquez votre appartenance à la République française, hissez le drapeau français, chantonnez la marseillaise ...mais vous ne pouvez pas changer le courant de l'histoire. On partage les mêmes rites et la même civilisation pour n'en citer que ce-là. Même en faisant abstraction des critères que je viens de citer, vous êtes que vous le veuillez ou pas mes frères et sœurs au même titre que le guinéen, marocain, français rencontrés à la fac ou le sirlankais qui dans la recherche des produits exotiques je le rencontrai dans les rues de la chapelle, car avant tout nous appartenons à la même race, la seule et unique: la race humaine.
Chers mahorais, je serais naïfs de croire que vous êtes tous animés par les mêmes pensées, car au fond de moi je sais bien que derrière les actes et les propos qui sortent des bouches de ces énergumènes se cache une population hospitalière bonifiée par son altruisme et sa bonté.
J'ai toujours gardé espoir qu'un jour mahorais et comorien des autres îles pourront s’asseoir autour d'une table et discuter de leur destin commun tout en faisant fi à la politique, mais plus le temps passe, plus mes espoirs s'estompent et lassent place au chagrin et au doute.
In fine, j'aimerais m'adresser aux politiciens comoriens qu'au moment où ils sillonnent les villes et villages pour solliciter le suffrage de la population qu'ils mettent dans l’expectative, le destin d'un peuple s'en brise au su et au vue de tout le monde sans que personne s'en mêle.
Par Rakib Matoir - Habarizacomores