Madagascar Oil est la première entreprise qui a découvert et initié l'exploitation pétrolière. La population des zones d'exploitat...
Un recueil d'opinion a été effectué à Antananarivo jeudi, afin de savoir les conséquences de l'exploitation minière de Madagascar Oil sur l'environnement à Tsimiroro. C'était la dernière réunion publique après celle du mois d'août à Tsimiroro. Comme à Morondava, Maintirano, Ankondromena, Beravina, Morafnobe, Betsipolitra, Ankavandra, et Andramy, il a été rappelé que Madagascar Oil a déjà déposé auprès de l'ONE (Office National pour l'Environnement), le 23 juin dernier, le dossier d'Etudes d'Impact Environnemental.
Le Directeur Général de l'ONE, Rakotoary Jean-Chrysostome, a affirmé que la population attend la répartition équitable des avantages tirés de l'exploitation. En ce qui concerne la préoccupation sur la pollution de l'eau, Madagascar Oil utilise une source d'eau de la quatrième couche et non de la couche supérieure, c'est-à-dire à 200 mètres en dessous de la terre. Il a été également précisé que la zone de pâturage et la zone d'exploitation ne s'entravent pas.
Selon les estimations, Madagascar devrait produire 6 000 barils par jour de pétrole à partir de l'année 2016. La production augmentera à 10 000 barils par jour en 2018, et 25 000 à 50 000 barils par jour pour l'année 2020. Les réserves de Tsimiroro atteint les 600 millions de barils. Le public espère que l'exploitation ait un impact sur l'économie : construction de routes, emplois… Pour Stewart Ahmed, directeur général de Madagascar Oil, cette consultation est une étape importante pour aider à la réalisation de ces projets.
Texte: actualite.housseniawriting.com
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