Il y a encore quarante-huit heures, pendant que l’Europe du football s’écharpait gentiment dans le but d’arracher un billet automatique pour...
Il y a encore quarante-huit heures, pendant que l’Europe du football s’écharpait gentiment dans le but d’arracher un billet automatique pour l’Euro 2016 en France, le continent africain vibrait lui au rythme du tour d’écrémage des éliminatoires du Mondial Russie 2018.
En mars 2014 à Marseille, nous avions eu le privilège de vivre trois jours durant en totale immersion auprès des Coelacanthes (prononcez célacanthe, un poisson préhistorique qui a survécu, et qu’on trouve aux Comores) le surnom des Comoriens. Une formation 193e au classement FIFA, mais qui vaut beaucoup, beaucoup mieux que ça. Cette même équipe avait d’ailleurs été toute proche de battre le Burkina Faso finaliste de la CAN 2013 (1-1). A travers l’exemple des Comores, transpire une vérité universelle dans le monde du football : l’argent ne fait pas tout, et dieu sait que cette sélection ne roule pas sur l’or ! Le moteur de tous ces joueurs, dont certains évoluent en CFA2, d’autres en D2 Suédoise et quelques-uns en L1 (Chaker Alhadhur, Caen) ou en L2 (Ahmed Mogni, Paris FC), c’est d’abord et avant tout l’amour du maillot, et la pleine conscience que l’addition de leurs talents peut faire bouger des montagnes.
Les voilà donc à quelques semaines d’un fantastique double défi (9 et 17 novembre) contre le Ghana des frères Ayew que beaucoup connaissent par cœur puisqu'un grand nombre de joueurs sont issus de la communauté comorienne de Marseille, évoluent ou ont évolué à Marseille Consolat (National) ! Si disproportionné soit-il, le duel contre les Black Stars avec match retour à Moroni sera l’un des grands moments de l’histoire de ce jeune football insulaire qui, ce n’est pas anodin de le rappeler, n’a rejoint la FIFA qu’en 2006. Frank Simon - francefootball
Enfin, pour ce qui concernait les plus modestement classés. Et ces éliminatoires ont accouché de quelques exploits, comme la qualification du Tchad contre la Sierra Leone ou encore celle des Comores au Lesotho (0-0, 1-1). Auteurs d’un but qui vaut cher à Maseru - merci Mohamed M’Changama, l’attaquant des Herbiers (National) - les Comoriens du jeune technicien Amir Abdou se sont même offert un tour supplémentaire contre le Ghana, vice champion d’Afrique et triple participant à la Coupe du monde. Une qualification oui, mais est-ce vraiment une surprise ?
A travers l'exemple des Comores, transpire une vérité universelle dans le monde du football : l'argent ne fait pas tout.
En mars 2014 à Marseille, nous avions eu le privilège de vivre trois jours durant en totale immersion auprès des Coelacanthes (prononcez célacanthe, un poisson préhistorique qui a survécu, et qu’on trouve aux Comores) le surnom des Comoriens. Une formation 193e au classement FIFA, mais qui vaut beaucoup, beaucoup mieux que ça. Cette même équipe avait d’ailleurs été toute proche de battre le Burkina Faso finaliste de la CAN 2013 (1-1). A travers l’exemple des Comores, transpire une vérité universelle dans le monde du football : l’argent ne fait pas tout, et dieu sait que cette sélection ne roule pas sur l’or ! Le moteur de tous ces joueurs, dont certains évoluent en CFA2, d’autres en D2 Suédoise et quelques-uns en L1 (Chaker Alhadhur, Caen) ou en L2 (Ahmed Mogni, Paris FC), c’est d’abord et avant tout l’amour du maillot, et la pleine conscience que l’addition de leurs talents peut faire bouger des montagnes.
Les voilà donc à quelques semaines d’un fantastique double défi (9 et 17 novembre) contre le Ghana des frères Ayew que beaucoup connaissent par cœur puisqu'un grand nombre de joueurs sont issus de la communauté comorienne de Marseille, évoluent ou ont évolué à Marseille Consolat (National) ! Si disproportionné soit-il, le duel contre les Black Stars avec match retour à Moroni sera l’un des grands moments de l’histoire de ce jeune football insulaire qui, ce n’est pas anodin de le rappeler, n’a rejoint la FIFA qu’en 2006. Frank Simon - francefootball