BOLERO, EN FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE… Il fut un temps Boléro et ses amis avaient une interprétation de la présidence tournante qui n’...
BOLERO, EN FLAGRANT DÉLIT DE MENSONGE…
Il fut un temps Boléro et ses amis avaient une interprétation de la présidence tournante qui n’était pas insulaire… Et ils disaient ceci :
La candidature d’A.A.M.Sambi est donc une émanation constitutionnelle. Comme Boléro et ses amis ne peuvent pas gagner par les urnes, ils cherchent à donner à la présidence tournante une interprétation séparatiste. Tous les moyens sont bons pour parvenir à cette fin.
Maintenant je commence à voir clair sur la candidature de Sambi et les manoeuvres du gouvernement iki
Posted by Habari Zadjiri Comori on mercredi 5 août 2015
Après avoir cédé du terrain sur l’article 13 de notre constituée dédié à la présidence tournante, après avoir constaté que le communiqué du conseil de paix et sécurité de l’UA n’entame guère la détermination de la candidature d’A.A.M.Sambi conforme à la lettre et à l’esprit de la constitution, bénéficiant d’un large soutien de la population, le constitutionnaliste ukrainien est allé chercher un refuge dans l’article 14 relatif à la vacance du pouvoir introduit par la réforme de 2009.
Nous n’avons rien vu dans cet article de contraire à l’esprit de notre constitution qui a vocation entre autres à préserver l’unité et la cohésion de notre pays, qui puisse donner une interprétation insulaire à la présidence tournante. Boléro y a vu un élément qui donne une coloration insulaire à cette dernière, nonobstant la loi organique et la loi électorale qui valorisent la citoyenneté comorienne. BOLERO EVOQUE AINSI LA REFORME DE 2009 POUR SE DEDIRE. Mais cette interview donnée à France Mayotte Matin N°889 du 13 juin 2014 le dénude encore une fois : il est rattrapé par ses propos ! Plus de doute sur le caractère pinailleur et sa propension à mentir pour avoir raison.
Vous lirez les passages entre crochets de son interview et sur le dernier BOLERO dit : « Par contre, notre loi permet que tout comorien quel que soit son origine, puisse être candidat partout où il veut, l’essentiel est qu’il soit inscrit sur une liste électorale, là où se tiennent les primaires ». Nous sommes en 2014 quand Boléro donne cette interview et l’article 14 est vieux de presque 5 ans. A.A.M.Sambi ne dit pas autre chose que ce que Boléro affirme ici. Ikiliou, en disant que le prochain président serait originaire des Comores et en violant la constitution, est à oup sûr victime de la manipulation de Boléro qui a le don de dire une chose et son contraire. Et le pauvre Msaidé, arrivé au pouvoir par la petite porte, en service commandé, n'était pas sans doute au courant de cette déclaration de Boléro. Msaidié peut gesticuler avec ses mesures exceptionnelles, mais il ne faut pas compter sur nous pour céder le moindre pouce sur le terrain du droit.