Pour sauver les îles Comores «Pour servir le peuple pas pour s’enrichir» Développement - Réforme – Changement ======================...
Pour sauver les îles Comores
«Pour servir le peuple pas pour s’enrichir»
Développement - Réforme – Changement
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Programme de Réforme Politique, Economique et Sociale
Vendredi 18 septembre 2015
Présenté par : MOHAMED EL KABIR Abdoulaziz
« Alliance Nationale pour le Développement la Réforme »
(MABADILIHO)
Prologue. Les Iles Comores : Un Etat
en ruine :
La colonisation française a entièrement ruiné
les iles Comores. Au lendemain de son indépendance quarante ans plus tard le
pays peine à se relever et à se construire. L’effroyable vide institutionnel
est palpable à touts les niveaux. Aucune institution n’est épargnée. La
pauvreté, les maladies, l’ignorance et la misère constituent le quotidien du
peuple comorien. L’injustice qui y règne reflète bien l’indifférence absolue
des autorités successives envers le pays et son peuple.
Un vide institutionnel et manque de
volonté de réformes :
Aucune réforme n’est jamais engagée au niveau
de l’éducation ni la santé. Ainsi les étudiants comoriens sont dispersés à
travers le monde et les malades en quête de soins leur emboitent le pas.
L’hécatombe des kwassa kwassa à destination de l’île sœur de Maoré a fait que
le bras de mer qui sépare Anjouan de Mayotte est tristement devenu le plus
grand cimetière maritime du monde. Des milliers de Comoriens s’y aventurent au
péril de leur vie, à la recherche d’une vie meilleure.
L’accès à l’eau potable est un souci majeur
pour tous les comoriens. L’électricité est devenue un luxe que bon nombre de
comoriens ne peuvent se permettre. Pourtant des accords sont souvent signés
entre les autorités et des pays amis pour palier aux défaillances du réseau
électrique aux Comores. Les fonds destinés à honorer ces accords sont détournés
par certaines personnes corrompues. L’Accord signé entre l’Etat Comorien et Al
Sharif Group Holding en est un parfait exemple.[1]
Les efforts que j’ai déployés en tant qu’Ambassadeur de l’Union des Comores
auprès du Royaume d’Arabie Saoudite pour la réalisation de cet accords ont été
mis à mal par des personnes haut placés voire peut-être intouchables. Les
autorités comoriennes ont été aveuglement trompées et sont visiblement tombées
dans un piège couteux qui ne verra jamais le jour.
Le secteur agricole demeure archaïque malgré
la générosité de la nature. L’urbanisme, les routes et les transports n’ont
jamais attiré l’attention des autorités. Le déplacement des comoriens sont
assurés par des compagnies étrangères.
Le transport régional (aérien et maritimes) et les transactions financières
sont entre les mains de mafieux occidentaux et chiites sambistes (Bashar KIWAN,
Issam EL-FAHIM…). L’ancien président Sambi a lancé les jalons d’un triste
réseau de blanchiment d’argent et de protection des grands mafieux aux Comores.
La vente de nationalité comorienne et les passeports est une affaire juteuse.
Ainsi des centaines, voire des milliers des vrais faux passeports comoriens
ordinaires et diplomatiques ont été saisis partout dans les aéroports du monde
entier entre les mains de terroristes et mafieux de touts bord.
A titre d’exemple, en 2012, j’ai reçu en tant
qu’Ambassadeur de l’Union des Comores, une "Note Verbal"[2]
provenant de l’Ambassade du Liban demandant des informations sur un libanais,
titulaire d’un passeport diplomatique comorien agissant en tant que conseiller
diplomatique du Président de la République. Cette personne, selon la Note
Verbal, est un criminel libanais recherché par les services judiciaires
libanais. Je me suis aussitôt renseigné auprès de mon ministère de tutelle
(MIREX) à Moroni. Le service du MIREX
chargé de la délivrance des passeports diplomatiques m’a confirmé que c’est un
vrai faux passeport qui n’est pas reconnu par le service compétant.
En tant qu’Ambassadeur, J’ai attiré
l’attention des autorités comoriennes du danger que représente ledit Issam EL
FAHIM au cœur de la diplomatie comorienne en participant au nom de l’Union des Comores
dans des sommets de Chefs d’Etat. Il était titulaire d’un passeport
diplomatique comorien en tant qu’Ambassadeur Itinérant de l’Union des Comores.
A cause de quoi j’ai été limogé de mes fonctions d’Ambassadeur.
L’intention affichée de Sambi de retourner au
pouvoir n’est que pléonasme et euphémisme car, plus de 50% des biens de l’Etat
comorien sont dirigés par l’équipe et des mafieux Sambistes ! Il est
toujours au pouvoir par procuration.
La loi du plus fort est toujours en vigueur
et la protection des droits des citoyens n’est pas une priorité
institutionnelle. Les autorités se désintéressent du peuple et ne servent que
leurs propres intérêts alors que les Comores dépendent entièrement de
l’étranger. Or le pays dispose d’un certain nombre de ressources naturelles non
exploitées, à la différence de nos voisins. Les fonds qui devraient financer
ces ressources sont saisis pour fiancer les voyages et les loisirs des certains
hauts placés. Ils ne sont jamais destinés à l’investissement ou le
fonctionnement des institutions du pays.
Il est aisé de deviner que les responsables
de l’Etat n’ont point des projets de développement de leur pays. Il est
également indéniable que chacun d’eux agit selon trois axes principaux. D’abord s’offrir des voyages très couteux à
la charge des citoyen, ensuite préparer l’après son mandat et enfin satisfaire
les besoins de leurs proches et amis.
Chapitre 2 : Comores, le royaume des
opportunités manquées :
Plus grande est ma déception face au laxisme
des autorités. Tant d’opportunités manquées par notre pays dans différents
domaines. Mon expérience d’Ambassadeur m’a conforté dans l’idée que la nation
comorienne est victime d’une malédiction d’être dirigée par des gens avides
dont le but est de se servir et servir
tout à sauf leur peuple (à l’exception de leur peuple).
Vous pourriez découvrir, ci-après, tant d’opportunités
perdues :
1-
Projet de construire
une université : L’an 2001 au mois de
mars, j’ai eu la chance d’être en visite en Arabie Saoudite à côté d’un
ministre des (...). Nous avons profité notre amitié pour en parler à certains
amis saoudiens, des différents problèmes : économiques, sociaux,
culturels…etc. de notre pays. A la fin d’une rencontre avec un bailleur de fond
bienfaiteur saoudien, il nous a déclaré comme suit : « Je consacre
une grande partie de ma richesse pour servir la « Science et le
Savoir ». Je m’engage donc à faire un don financier pour construire « l’Édifice d’une Université aux îles Comores ».
J’ai été chargé du suivi de ce projet, mais le gouvernement de l’époque n’a
jamais donné son approbation à ce projet.
2-
Projet de construire
les route des îles Comores : En 2001
au mois de mars, au cours du même voyage, un banquier saoudien Directeur de la
Banque Al-Jazirah était disposé à réaliser un projet de construction des routes
aux îles Comores, mais le silence des autorités comoriennes de l’époque
équivaut à une fin de nos recevoir.
3-
Projet Prise en
charge de l’enseignement par l’Etat saoudien : A cela s’ajoutent d’autres intentions de financement de la
part des saoudiens, dont j’ai trouvé les preuves à l’Ambassade des Comores à
Ryadh, telle la prise en charge du gouvernement saoudien de l’enseignement
comorien en 2004 ;
4-
Ainsi dans le même
cadre, un Projet de construction
d’un centre culturel à vocation professionnelle pour toute l’Afrique de l’Est.
Un projet classé sans suite. Ces deux mêmes projets ont été relancés à nouveau
en 2006 par les autorités saoudiennes sans aucune réponse de la part de nos
gouvernements successifs.
5-
Projet de réformer
le system de la Santé : En 2008, avec
un organisme égyptien (syndicat de médecins égyptiens), j’ai négocié un projet
de réforme du système de la santé à l’île le de Ngazidja, en tant que
conseiller bénévole du président de l’île Mr. Mohamed Abdoulwahab, un projet
qui n’a jamais vu le jour.
6-
Projet de
construire des logements des députés :
D’autres opportunités ont été mises en sourdine comme celle de construction de
logements pour députés, une chance offerte à l’ex-président de l’Assemblée
Nationale comorienne par Président du Conseil Consultatif du Royaume
d'Arabie Saoudite lors d’une visite officielle effectuée entre 04 – 14 juin
20011, et la construction d’une grande bibliothèque nationale par le Centre
des Recherches Scientifiques du Roi Fayisal ben Abdoulanziz Al-saoud d’Arabie
saoudite. Le suivi attendu de la part du président de l’Assemblée Son
excellence M. Hamid Bourhane, n’a pas été (opéré) effectué.
Dans l’exercice de mes fonctions en tant
qu’Ambassadeur, j’ai été témoins et initiateur de différents projets d’origine
saoudienne à l’adresse des Comores qui, par négligence des autorités, n’ont
jamais vu le jour.
1-
Projet de
redressement du système de la santé par les Saoudiens : Le laxisme et la négligence se conjuguaient en permanence à
haut niveau pour museler les efforts déployés en vue de la réalisation de ces
projets. Parmi ces projets, notons la volonté de l’Organisme des Médecins Sans
Frontières saoudien d’assister les îles Comores dans le redressement de son
système de santé. Un projet qui n’a jamais été avalisé par les autorités. Un
Comité Médical chargé du suivi de l’action de l’Organisation Mondiale des
Médecins sans frontières saoudienne a été créé le 18 mai 2013 présidé par Dr
Djaza Ahmed Président et Dr Nassuri Ahamada, Cordinateur.
2-
Projet de
jumelage : Le projet de jumelage des
gouvernorats des Iles Comores à des gouvernorats saoudiens a été également au
cœur de mes préoccupations. En commençant par l’île de Ngazidja à l’occasion de
rencontrer à la Mecque entre moi et son Gouverneur en juillet 2012, j’ai soumis
au gouverneur de l’île de Ngazidja son excellence Mr. Mouigni Baraka l’idée
d’un jumelage de l’île de Ngazidja avec le gouvernorat de Ryadh, capital
saoudien qui n’attendait que son approbation. Le projet était de jumeler le
gouvernorat de Riyadh avec celui de l’île de Ngazidja, le gouvernorat de Jeddah
avec celui de l’île de Ndzouani, et le gouvernorat de Médine avec celui de
l’île de Mwali. Un projet qui a été aprecié par le Chef de l’Etat le Président
Dr Ikililou Dhoinine. Mon limogeage de mes fonctions d’Ambassadeur auprès du
Royaume d’Arabie saoudite en mai 2013 ne m’avait pas laissé l’occasion de
présenter l’idée de ce projet aux gouverneurs des îles de Ndzouani et de
Moili.
3-
Projet de la
coopération comoro-saoudienne au niveau de l’enseignement : Les 300 bourses que j’ai obtenues en 2012 auprès du
gouvernement saoudien dont le but est d’assister les Comores dans son
développement n’ont pas été attribuées aux étudiantes méritants. Le
clientélisme était de rigueur dans cette démarche. Parmi ces 300 bourses,
l’Etat saoudien nous avait accordé que les 100 bourses seront réservées pour
les études de la santé. (Voir les courrie adressé aux autorités comoriennes).
4-
Projet de
construire de nouvelles centrales électriques visant à résoudre pour toujours
nos problèmes de l’électricité n’a pas eu la chance de voir le jour : En 2012, le laxisme des autorités comoriennes s’est encore
illustré, étouffant le projet d’assistance au redressement du système
électrique et la distribution d’eau potable dans l’ensemble des iles Comores.
La République de la Bosnie-Herzégovine
nous avait accordé son assistance technique alors que l’Arabie Saoudite nous en
avait garanti le financement. Rien n’a été mis en place.
5-
Projet de
résoudre nos problèmes du transport aérien : Au début de l’année 2013, J’ai présenté aux saoudiens un
projet de demande d’aide et d’assistance au transport aérien destinée à raviver
la compagnie Air Comores. Il s’agissait de 4 avions dont les deux étaient
destinés à assurer les transports inter-iles et régionaux, pendant que les deux
autres devraient assurer les vols long courriers. Un projet qui, jusqu’à
présent, attend l’approbation du gouvernement comorien.
6-
Forum
Economique : Dans le cadre de mes
fonctions d’Ambassadeur, le 2 avril 2013, j’ai rencontré le secrétaire générale
de l’Union des Chambres de Commerce des pays Arabes du golf afin d’étudier les
modalités de l’organisation d’un forum économique. Son but est d’accompagner
les iles Comores dans son développement. Sa tenue était prévue à Moroni entre
le 18 et 20 aout 2013 sous proposition dudit secrétaire général et sous le haut
patronage du Chef de l’Etat comorien le Dr Ikililou Doinine.
Les priorités visées dan ce Forum sont
diverses telles que : (les projets ci-après se trouvent dans le
document officiel que j’ai soumis aux autorités comoriennes compétentes) :
-
La création d'une
Banque Islamique aux Comores ;
-
La création des
Compagnie d'Assurance Islamique aux Comores ;
-
Faire des Comores une
base de la Sécurité alimentaire pour les pays du Conseil de Coopération du
Golfe (CCG) ainsi que pour les Comores à travers la mise en place de plusieurs
projets agricoles permettant aux Comores : L'autosuffisance alimentaire,
L'export de ces produits vers les Etats du Conseil de Coopération du Golf ;
-
La création des
projets économiques et sociaux pour contribuer à aider les comoriens à faible
revenu (Banque de famille, Banque des Nécessiteux...etc.) ;
-
La création des
projets pour le développement des eaux de sources, des fleuves, et des pluies ;
-
La contribution à la
création des projets des centrales électrique,
-
L’extraction des
ressources naturelles (exploration pétrolière et d'autres minéraux) ;
-
La contribution à la
création de petites sociétés et entreprises ;
-
La contribution à la
mise en place de sociétés de transport maritime et aériennes ;
-
La contribution à la
création d'une compagnie aérienne comorienne ;
-
L’établissement de
projets éducatifs ;
-
L’établissement des
projets sanitaires ;
-
La contribution au
développement des ressources humaines par la mise en place des formations professionnelles
pour les cadres ;
-
Demander aux autorités
comoriennes concernées de soumettre des projets de développement à L'Union des
Chambres du Commerce du Conseil de Coopération du Golf…
7-
Projet de
redressement économique par Ligue des pays arabes : Pour couronner le tout, le 20 et le 21 janvier 2013, un
« Sommet Economique et Social des Etats Arabes » s’est tenu à Riyadh
afin d’examiner la situation économique et social des Etats membres de la Ligue
Arabe les moins développés, et envisager les moyes financiers pour les
accompagner dans leur voie de développement. A la suite de ce sommet le Sa
majesté le Roi Salman ibn Abdoulanziz Al-Saoud a assuré au président Dr
Ikililou Doinine que les Comores ont été retenues pour bénéficier de la plus
importante enveloppe d’aide parmi les pays concernés. Pour ce faire, le
gouvernement comorien doit soumettre des projets viables de développement dans
un délai de trois. Ma limogeage est intervenu trois mois plus tard, sans que je
sache l’issu réservé à ce sommet. A croire que la volonté du gouvernement est
de toujours refuser les opportunités et projets d’envergure nationale.
Comores, pays de l’électoralisme :
A la fin du régime totalitaire du président
Abdallah dans un bain de sang, comme il a débuté, des élections
présidentielles, législatives et insulaires se sont succédées les unes des
autres. Cinq présidents se sont succédé sur le trône, 9 gouverneurs ont occupé
les reines des trois iles durant plus de trente trois ans, des députés et
conseillers des iles ont prétendu représenter successivement le peuple
comorien. Tout change pour que rien ne change. Dans l’absolu, aucun changement
n’a été observé et aucune amélioration n’est visible dans le quotidien des
comoriens. Abus de biens publics, détournement de deniers publics et
enrichissement personnel sont parmi les maux qui rongent le pays et qui
enfoncent le peuple dans une pauvreté sans égal et pérennise leur
souffrance. C’est dans ce contexte
démocratique et électoral qu’est élu l’ancien Président Sambi.
Sambi l'Enfant porte malheur à son pays les îles Comores :
Rien de pire dans une
famille que d’avoir en son sein, un fils maudit qui lui porte Il porte à sa famille
tous les malheurs, quoi qu’il il reste toujours l’enfant de la famille
(l’enfant du pays). C’est le cas de l’Âyatollâh Ahmed Abdallah Sambi vis-à-vis
les îles Comores. Il avait porté aux îles Comores tous les malheurs, il continue
encore et encore de leur porter malheur depuis 1986 date de son retour de
l’Iran aux îles Comores.
Depuis son indépendance jusqu’en 1997, les
iles Comores ont été éprouvées dans touts les domaines : politique,
économique, sociales, culturel,…mais son unité n’a jamais été mise en cause.
Jusqu'à ce jour qui a vu débarquer d’Iran le dénommé Ayatollah Ahmed Mohamed
Sambi. C’est ainsi que des troubles
religieux ont germé dans les esprits des Comoriens déformant la croyance
musulmane des comoriens. Comme un malheur ne vient jamais seul, des idées
séparatistes ont également vu le jour et ont ainsi amené Anjouan à la sécession
en 1997.
Le débarquement du 3 septembre 1997, sous le
régime président Mohamed TAKI Abdoulkarim, a dévoilé les intentions et
ambitions politiques de Sambi. A son arrivée à la magistrature suprême du pays,
le chiisme s’est installé officiellement aux îles Comores après l’avoir été en clandestinité ;
les projets économiques et sociaux à vocation mafieuse ont vu le jour, tel que
la vente de la nationalité comorienne aux mafieux chiites, l’abus de biens
sociaux, les détournements des fonds publics. Une myriade de projets fantômes
(Projet habitat, Fondation Fatima, Projet de pêche inauguré par des bateaux
iraniens en 2007) ont inondé les esprits des comoriens. La culture mensongère
qui a servi à désabuser le peuple comorien à des fins électoralistes est digne
d’un plan satanique et machiavélique que seul Sambi en est capable. Jamais dans
son histoire, les îles Comores n’ont connu d’ennemi démoniaque et
charlatanesque et interne de haut niveau comme Sambi. Ce qui est abject est
saugrenu c’est le soutien infaillible apporté à ce dernier par des pseudos
intellectuels et leaders politiques dans son plan de destruction des iles Comores.
- Sambi orchestrateur de mafias internationales avec les
passeports comoriens :
[[La diplomatie comorienne est mise à la loupe partout et
pour cause, les faux passeports comoriens, qui circulent entre les mains des
gens malsains et qui circulent, aussi, avec des armes à feu, des valises de
billets de banque et de la drogue forte. Il y a quelques jours, des iraniens
ont été arrêtés aux Émirats-arabes-unis, en possession de passeports comoriens.
Ils se déclarent être des comoriens, à part entière et travaillent sous la
responsabilité des organismes comoriens et des sociétés comoriennes …
-
Le ministre comorien
de l'intérieur, qui n'avait pas donné suite sur les plus de 4 000 passeports
saisis à l'aéroport de Dar-es-Salaam, joue, aujourd’hui, le vrai gendarme, pour
prétendre lutter contre le désordre, l’anarchie et le chaos total … Nous le
savions tous, que la période du pouvoir chiite du Mollah Sambi, le pays avait
connu beau nombre de ces mercenaires, qui avaient tenu la sécurité du président
de la République et de sa propre famille. Ces mercenaires étrangers ont du
quitté le pays dans des conditions obsolètes et personne ne peut nous dire,
dans quelque direction, ils avaient prise. La plupart de ces brigands criminels
se sont réfugiés dans les pays du Golf arabique et circulent tout librement.
D’autres, qui ont été supposés, être des libyens et des tchétchènes sont
disparus, également, de la circulation sans adresse…
-
Il n'y a pas, très
longtemps, d’autres iraniens ont tenté d'acheter des documents officiels, de la
nationalité comorienne avec la complicité des comoriens et une fois, l’affaire
sue par la justice, ils ont, également, fui vers Anjouan où ils sont portés
disparus de la circulation.
-
L’arraisonnement du
bateau, de pavillon comorien dans les eaux de l'Italie, bourré d'armes de
guerre et d'autres matériels non identifiés, semble-t-il, qu'il a été pour
destination des Comores. (Blog avecmaecha, le samedi 11 mai 2013)]].
-
[[Un bateau battant
pavillon iranien serait intercepté avec de la drogue, mercredi, au large des
eaux comoriennes par un navire français, a-t-on appris des sources dignes de
foi. Pour le moment, le bateau n'est pas encore arraisonné. Les autorités
françaises auraient informé le gouvernement comorien mercredi de l'interception
d'un bateau battant pavillon iranien transportant de la drogue, selon une
source hautement informée.
-
Des troupes françaises
de surveillance auraient repéré le bateau au large des eaux comoriennes sans
pavillon. Aussitôt intercepté, le bateau, qui a commencé à jeter la drogue en
mer, aurait hissé le drapeau de la République Islamique d'Iran. Ainsi, la
France, les Comores et l'Iran seraient entrées en discussions pour la gestion
de cette affaire. (MLIMADJI, Le samedi 15 mars 2014)]].
… Le
rapprochement spectaculaire entre les deux «adversaires» politiques d'hier,
Mohamed Saïd Fazul et Ahmed Sambi, n'a pas fini de livrer ses petits et grands
secrets, et de surprendre le microcosme politique comorien. Le peuple, lui, ne
veut plus rien comprendre, car tout cela est touffu et flou. Très flou. Pis,
très illisible. L'opération de rapprochement en elle-même constitue l'une de
ces transhumances politiques dont les acteurs politiques comoriens ont le
redoutable secret. Mais, en plus, il est désormais officiel que l'ancien
satrape Ahmed Sambi a présenté ses excuses les plus plates et les plus
larmoyantes à Mohamed Saïd Fazul lors de leur grande et très «secrète»
rencontre de Moroni, rencontre qui permit de sceller l'alliance politique entre
les deux hommes. Des excuses? Oui. Quelles excuses? …
… Ahmed Sambi reconnaît aujourd'hui d’avoir orchestré une
élection bidon dans quelques confessions tardives. Aujourd'hui, en cachette,
emporté par une colère phénoménale contre Ikililou Dhoinine, Ahmed Sambi,
amadouant Mohamed Saïd Fazul, avoue tout ça, sans omettre un détail de ses
anciennes pratiques frauduleuses…
… À l'heure qu'il est, personne ne sait combien de temps
l'alliance politique en question pourra tenir. Personne ne connaît à l'avance
son poids électoral. Pourtant, cette alliance a déjà commencé à donner des
sueurs froides aux insulteurs. Le peuple observe tout ça avec intérêt certes,
mais aussi avec du recul car les politiciens comoriens sont très décevants, et
aujourd'hui, nombreux sont ceux qui souhaiteraient un grand et vrai changement
d'hommes et de femmes à la tête de l'État. (lemohelien.com Par ARM – Jeudi 7
novembre 2013) ]].
Cette déclaration de la part de l’ancien
président Ahmed Abdallah Sambi d’avoir organisé des manœuvres de Fraude électorale est un
affront à la nation et à la population comorienne. L’ancien président
l’Ayatollah Ahmed Abdallah Sambi voulait nous dire qu’il fait ce qu’il veut,
quand il veut et comme il veut. Il veut nous dire qu’il est intouchable ;
Il veut nous dire que la constitution et la loi ne valent rien pour lui, par ce
qu’il est au-dessus de la constitution, et au-dessus de la loi.
C’est aussi une trahison vis-à-vis de la
responsabilité qui lui a été confié par les comoriens. Car le chef d’Etat est
le garant de la constitution, il assure le respect de la constitution et fait
respecter la loi. En cas de manquement à ses obligations, de non respect et ou
de viol des lois, il doit en répondre de ses actes devant un tribunal. il doit
assumer les conséquences, il doit être traduire en justice ; il devient
donc inéligible à vie. Ce qui veut dire qu’il doit être privé, à vie, par la
justice, de tout mandat électoral.
Je lance donc un appel solennel aux services
judiciaires, aux élus du peuple et à la société civile pour qu’ils prennent les
mesures nécessaires et traduisent l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi en
justice pour haute trahison avant la fin de l’année 2015 afin qu’il ait la
peine juridique qu’il mérite.
Fin de la 1ère partie
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2ème partie
Programme de Réforme et de Développement
Arrêtez de tromper les comoriens
-
Etre véridique et
honnête dans ses paroles, dans ses actes ainsi que dans ses responsabilités;
-
Tenir ses engagements
envers son peuple ;
-
Etre disposé à
sacrifier tout ce qui est à son pouvoir : l’âme et les biens ^pour le bien
de son peuple.
Ce sont les qualités et l’éthique d’un patriote ainsi que
d’un homme politique et une autorité publique.
Le contraire de ces trois qualités est
-
Être menteur, trompeur,
hypocrite… ;
-
Avoir des fausses
promesses ;
-
Etre opportuniste.
Les hommes politiques comoriens, sans
exception, ont fait croire aux comoriens qu’un homme politique réussi, est
celui qui a réussi, dans sa vie politique, à arriver à ses fins et atteindre à
ses objectifs par le mensonge, les manipulations, la tromperie usant tout plan
machiavélique.
Programme de Réforme et de Développement
NOUVELLE GÉNÉRATION
Nouvelles idées, Nouvelle conduite,
Nouvelle politique, Nouveau développement,
J’implore, Allâh -Le Tout Miséricordieux-
dans Sa générosité, pour qu’il couronne notre entreprise de succès et pour
que : la vérité soit notre emblème, la loyauté soit notre croyance et la
sincérité soit éthique dans notre mouvement et durant notre action.
J’implore Allâh -Le Tout-Miséricordieux- dans
Sa générosité, pour qu’il couronne notre action de succès et pour que :
l’équité soit notre voie, le développement soit notre bataille, la réforme soit
notre conduite, l’égalité soit notre comportement, la démocratie soit notre
devise dans la théorie et la pratique, la liberté soit notre but, le dialogue
soit notre principe, la fraternité soit notre bannière, l’Unité Nationale soit
notre force, la justice soit notre lutte, la connaissance et la science soient
notre bataille ; ainsi, notre victoire sera-t-elle éclatante.
Désormais, Personne ne doit s’enrichir aux
dos des comoriens ! Personne ne doit s’enrichir en exploitant l’ignorance
des comoriens ! Personne ne doit s’enrichir à la sueur du peuple
comorien !
Avant de vous annoncer ma candidature
aux élections présidentielles de 2016, je vous présente ci-après, mon programme
politique de Développement la de Réforme.
Résumé des
projets vitaux à réaliser
Programme
politique de court terme :
Pour sauver le peuple comorien dans une durée de cinq
ans :
Dans l’état actuel, tout candidat aux
élections présidentielles et des gouvernorats doit s’engager et prête serment
devant le peuple comorien, dans un « Pacte d’Engagement Signé
Publiquement », pour réaliser, dans un délai de cinq ans, les grands
besoins fondamentaux quotidiens des comoriens :
1-
Redressement de
l’électricité pour que chaque citoyen ait l’éclairage dans son foyer ;
2-
Distribuer l’eau
potable dans toutes les maisons où il y a des êtres humains sur le sol
comorien ;
3-
Reformer le système de
la santé, en créant des bonne conditions et prendre les mesures nécessaires
afin de bien soigner tous les malades sur notre sol ;
4-
Construire toutes les
routes des îles Comores ;
5-
Réaliser des projets
agricoles afin d’avoir l’autosuffisant alimentaire et de pouvoir exporter nos
produits agricoles.
6-
Raviver la compagnie
aérienne d’Air Comores afin qu’elle assure les voyages du peuple comorien,
d’ouvrir les îles Comores au monde extérieur et de donner les îles Comores la
place touristique qu’elles méritent sur le globe de terre.
7-
La rénovation et
l’extension des aéroports nationaux existants et l’installation des équipements
et structures de sécurité et des services adéquats.
8-
La construction d’un
grand aéroport international dans l’île de Ngazidja doté de tous les types
d’équipements, les structures de sécurité et les services nécessaires et
adéquats.
9-
Attribuer une bourse
comme aide financière à chaque étudiant ou étudiante comorien qui fait ses
études à l’extérieur de la République des îles Comores.
10-
Tout candidat doit
s’engager de ne jamais autoriser l’ingérence de sa femme dans les affaires de
l’Etat.
Qu’Allâh nous accorde le succès et c’est à Lui que nous demandons
assistance et justesse de vue et d’esprit.
Des propositions, pour sauver les iles
Comores.
A l'exception de Moudiriyah
(Bâtiments administratifs) construits par l’ancien leader président Ali
Soilihi, transformés ensuite en collèges ruraux et l'institut de Nvouni
actuellement Université des Comores, ainsi que des logements de fonctions bâtis
par l’ancien président Ahmed Abdallah Abdourrahmane, aucun chef de l'Etat
comorien n'a laissé de trace. Au contraire, ils l’ont pillé, chacun à son tour
et à sa manière. Les biens publics, tels que les bien-immobiliers, les
logements des fonctions, les sociétés nationales sont devenus des propriétés
privées et personnelles.
Des gouvernements sans aucun projet
de développement se sont succédé au pouvoir. Leur réel but est de s'enrichir
avec leurs entourages, ils sont prêts à vendre le pays aux mafieux
internationaux, à vendre la dignité comorienne (la nationalité comorienne) aux
grands mafieux Chiites. Les iles Comores est un pays qui ne ressemble pas aux
autres, un pays sans, ni système de santé, ni projet éducatif et ou
scientifique, ni électricité ni moyens
de transports (terrestres, maritimes et aériens). Un pays qui ressemble à un
bateau ivre qui n’a ni présent ni avenir.
C’est dans l’intention de
participer au redressement des iles Comores que je soumets ici une liste de
réflexion en guise de propositions destinées à sauver le pays. Un pays qui est
au seuil d’un tournant majeur de son histoire et personne n’a le droit à
l’erreur. Le soutien aveugle aux candidats pour des raisons familiales,
régionales et toutes autres raison destinées à nourrir des clivages stériles,
ne doit plus exister. Pour ce faire, je vous soumets mes propositions qui, je
l’espère aura l’adhésion de beaucoup d’entre nous, pour sauver notre pays.
1ère résolution : Supprimer les
postes des 3 vices Présidents.
Ce sont des postes qui alourdissent
inutilement les dépenses de l’Etat. Quel intérêt pour les comoriens d'avoir 3
vice-présidents dans un pays de moins d'un million d'habitants ? Au moment
où les Etats Unis d’Amérique, un pays de plus de 300 millions d'habitants, ont
un seul vice-président, les autres pays à système fédéral n'ont pas du tout un
vice-président. Il est donc impératif de supprimer les postes des 3
vice-présidents qui coûtent trop cher. Les 3 gouverneurs auront le rôle des
vice-présidents, avec un rôle consultatif.
2ème
Résolution : Supprimer les Salaires des anciens chefs
de l'Etat.
Les anciens chefs d’Etat
avaient droit à des rémunérations extravagantes lors de leurs mandatures. Pour
quelles raisons donc ils perçoivent des salaires après la fin de leur
mandat ? C'est pour cela que chacun veut devenir président de la
république pour profiter de cette vie facile sans parfois rien faire pour le
pays. Les îles Comores est un pays pauvre qui ne produit rien du tout, et les
anciens chefs de l’Etat comorien n’ont rien réalisé ni pour leur pays ni pour
leur peuple. Au nom de quoi et pour quel droit ils reçoivent des salaires de
retraite à vie. C’est une injustice qui doit cesser.
3ème
proposition : Restituer les Logements de fonction de
l’Etat comorien.
Restituer les résidences et
logements de fonction occupés par les anciens chefs d’Etat, anciens vice
présidents, et des fonctionnaires à la
fin de leurs mandats et ou fonctions. Même dans les pays développés comme la
France, aucun chef d’Etat, Premier Ministre, ministres et fonctionnaire ne
garde le logement de fonction après son mandat. C’est une injustice, un affront
à l’égard des comoriens dont le pays est parmi les plus pauvres du monde.
4ème
proposition: Contrôler et limiter les dépenses des voyages des autorités.
Limiter les dépenses des
voyages du chef de l'Etat ainsi que les ministres et les fonctionnaires. Il est
important de limier également le nombre de personnes accompagnant les chefs de
l'Etat. En outre, Interdire l'utilisation des biens de l'Etat pour financer les
voyages de complaisance des proches des autorités. Manuel Valls, Premier
Ministre français, a été récemment hués par ses compatriotes à cause d’un
voyage privé accompagné de ses enfants à la charge de l’Etat. Il a était
contraint de rembourser les dépenses de ce voyage.
6ème proposition
: Réformer nos Chancelleries à l'étranger.
Les représentations diplomatiques
comoriennes à l’étranger sont le reflet de notre pays et de du peuple comorien
à travers le monde envers lequel elles nous représentent. Par expérience il est
indispensable de mettre en place, au MIREX (Ministère de la Coopération et des
Relations Extérieures), des règles aux nominations des délégations diplomatiques
comoriennes à nos chancelleries. Il n’existe aucun critère de compétences, ni
professionnelle ni technique ni intellectuelle ni linguistique pour les
nominations des personnels déléguées aux Ambassades des Comores. La seule règle
en vigueur c’est le népotisme. Je l’ai
payé cher lorsque j’ai voulu changer cette règle intolérable à l’Ambassade de
l’Union des Comores au Royaume d’Arabie Saoudite. Le personnel de l’Ambassade
s’est ligué contre moi lorsque j’ai voulu mette en pratique cette proposition.
A savoir, privilégier les qualités professionnelles, intellectuelles,
techniques et linguistiques au détriment du favoritisme légendaire des
Comoriens.
Réforme indispensables pour les délégations diplomatiques
aux Ambassades des Comores
I-
Réforme professionnelle :
La courte durée (23 mars 2012 – 20 mai 2013)
dont j’ai passé à Riyadh en tant qu’Ambassadeur de l’Union des Comores auprès
du Royaume d’Arabie Saoudite m’a permis de comprendre qu’il est indispensable
de mettre en place, au MIREX (Ministère de la Coopération et des Relations
Extérieures), des règles aux nominations des délégations diplomatique
comoriennes à nos chancelleries.
Et je l’avais payé cher lorsque j’ai voulu changer cette situation
et cette maladresse intolérable à l’Ambassade de l’Union des Comores au Royaume
d’Arabie Saoudite. Les anciens fonctionnaires de l’Ambassade, le Premier
Conseiller qui a déjà passé dix huit (18) ans à l’Ambassade des Comores à
Riyadh et la Ministre Conseillère qu’y a déjà passé six ans ont fait tous pour
se débarrasser de moi, car tous les personnels de l’Ambassade se sont tous
sentis menacer par ma présence, par ce qu’ils ne pourront jamais vivre sous des
règlements ou des disciplines.
Le 17 février 2013, j’ai adressé à SE
Monsieur Mohamed Bakri Ben Abdoulfatah Charif, Ministre des Relations
Extérieures et de la Coopération de l’Union des Comores, les propositions
suivantes dont j’ai jugé indispensables pour toute nomination des
personnels diplomatiques qu’on envisage
de nommer aux postes des Ambassades des Comores.
Excellence Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de vous adresser ce "RAPPORT"
afin de vous exposer la Situation Générale de l'Ambassade de l’Union des
Comores au Royaume d’Arabie Saoudite.
Il est important de noter, Excellence, que la situation des
affaires courantes à l'Ambassade se complique jour pour jour (…) :
« Nomination et Compétences :
Vu
les moyens limités du Gouvernement de l’Union de Comores, il est
indispensable, à mon avis, lors de nomination des agents aux Ambassades de l’Union
des Comores, de tenir compte des éléments suivants :
Les
compétences professionnelles : linguistiques, techniques et
intellectuelles :
1-
Compétences
linguistiques :
Il serait
préférable de choisir des agents qui maitrisent, au moins, les deux langues officielles
de l’Administration comoriennes : le français et l’arabe, au lieu
d’être obliger de nommer des agents diplomatiques qui ne maitrisent que la
l’arabe et d’autres qui ne connaissent que le français. Notre Ambassade soufre
beaucoup de ce problème.
Il est vraiment incompréhensible de nommer, à l’Ambassade des
Comores en Arabie Saoudite, à Qatar, au Koweït, aux Emirats Arabes Unis, au
Sultanat d’Oman, au Bahreïn, en Iraq, en Syrie, en Jordanie, en Egypte, en
Libye, au Soudan, disons : les pays arabo-anglophones des agents
diplomatiques qui ne connaissent et ne maitrisent pas l’arabe. Je ne crois pas
que notre gouvernement osera un jour nommé à Paris, à Dakar, en Afrique du
Sud…etc. un agent diplomatique seulement arabophone qui ne connait point un seul
mot du français. Ça sera une méprise pour l’Etat comorien ! Ils nomment,
également, dans les arabes anglophones des agents arabophones qui ne
connaissent un seul mont du français ou ils ne le maitrise pas ; sachant
que la majorité des documents provenant de l’administration comorienne sont
écrit en français.
Pourquoi nos gouvernements nomment des agents diplomatiques
seulement francophones dans les pays arabes anglophones ?!
2-
Compétences
techniques :
Il est indispensable, à mon avis, de choisir de techniciens ou
d’organiser des stages pour préparer et former les personnes dont le Ministère
des Relations Extérieures et de la Coopération envisage de les nommer aux
postes des services diplomatiques dans ses chancelleries. Notre Ambassade
soufre beaucoup de ce problème. Avec sept agents y compris l’Ambassadeur, il y
avait trois personnes : moi l’Ambassadeur et deux secrétaires qui puissent
utiliser l’ordinateur ou m’aider à traduire des documents du français à l’arabe
ou à l’inverse.
3-
Compétences intellectuelles :
A part le
choix de la nomination de l'Ambassadeur, considéré comme un poste politique, il
est indispensable, à mon avis, de choisir des agents expérimentés pour les
postes des services diplomatiques aux ambassades des Comores, pas des choix
politiques. » (…)…
L’Ambassadeur
MOHAMED EL KABIR Abdoulaziz
Epilogue.
De
retour de cette excursion au cœur des interrogations épineuse qui hantent les
esprits, Je suis persuadé que le peuple comorien a le devoir de saisir les
nouveaux élus de l'assemblée nationale de l'Union des Comores ainsi que les
formations politiques, et la société civile afin qu'ils révisent la
constitution et qu'ils examinent ces six questions majeures qui préoccupent le
peuple comorien depuis toujours. Et ceci
avant l'organisation des élections présidentielles de 2016 pour remédier
à cette situation de corruption et d'injustice institutionnalisées.
Il
ne faudrait jamais légitimer une corruption quelconque et une injustice dans
notre pays et ce, quel qu’en soit la nature et l’origine. On ne pourra jamais
espérer un développement et une vie prospère aux îles Comores tant que
cette corruption organisée et cette injustice légitimée existent. Inutile donc
d'organiser des élections présidentielles afin de légitimer la corruption et
l'injustice. La finalité des élections est de choisir des représentants
dignes des missions qui leurs sont
confiées au service de leur peuple.
Est-ce
que notre objectif d'élire des présidents, des députés et des gouverneurs c'est
pour nous faire souffrir ? Je ne crois pas et personne ne le croit, ni ne
l’espère non plus.
Mohamed
El Kabir Abdoulanziz
Ancien
Ambassadeur des Comores auprès du Royaume d’Arabie Saoudite.
« Alliance
Naturelle pour le Développement et la Réforme » (MABADILIHO)
Programme de Réforme et de Développement
I-
Objectifs Nationaux dont les
îles Comores ont besoin de Réalisation :
1-
Unité nationale : Œuvrer en
faveur de l’Unité Nationale des quatre îles Comores : Moili, Maoré,
Ndzouani et Ngazidja.
2-
Etat de Droits : Instaurer des
gouvernements des droits et des devoirs qui œuvrent pour la mise en place des
services sociaux indispensables au peuple comorien dans sa globalité ;
3-
Liberté : Garantir les
huit types de liberté fondamentales dont doivent jouir l’être humain :
Liberté de
pensée, Liberté d’expression, Liberté politique, Liberté de choix des
dirigeants, Liberté d’organisation, Liberté de conscience, Liberté de travail
et Liberté de déplacement.
4-
Développement : Développer les
ressources des
richesses nationales (agriculture, pêche,
ressources hydrauliques et forestières, approvisionnement en produits de
boucherie et artisanat local), et créer usines et entreprises nationales
garantissant l’autosuffisance du peuple comorien ;
5-
Préservation des
ressources nationales : (l’eau, la faune et la flore), réformer et développer les
services sociaux et préserver les richesses nationales consacrées aux dépenses
de soins et aux frais d’études à l’étranger ;
6-
Justice : Il s’agit de la justice sociale : justice
en matière de rémunération du président et de traitement des ministres, des
députés et des hauts fonctionnaires, et justice sur les plans économique,
politique, judiciaire et commercial ;
7-
Réforme : Réaliser de Réforme
sociale, judiciaire, politique, et celle de l’éducation et de
l’enseignement ;
8-
Jeunesse : Mesures en
faveur de la jeunesse : Création de clubs et d’associations culturels
et sportifs destinés aux jeunes, des instituts de formation professionnelle
afin de développer leurs talents, leur savoir-faire, leurs compétences et leur
expérience pour les doter des aptitudes
leur permettant de servir leur patrie, préserver leur dignité et prétendre à
une vie heureuse pour eux-mêmes et leurs familles ;
9-
Femme et Enfance : Prendre des
mesures en faveur de la femme : Femme mariée et jeunes-filles, et
prévenance à l’égard de l’enfance ;
10-
Lutter contre la
Misère : la pauvreté, la maladie, l’ignorance, l’injustice et les
bidonvilles par l’élaboration de plans de développement de l’urbanisme ;
11-
La Démocratie : la préservation
et la défense de la démocratie dans la théorie et la pratique ;
12-
Langue arabe : Renforcer la
place de la langue arabe et préserver la culture islamique du peuple comorien
qui représente le fondement et la garantie de l’Unité nationale de ce
peuple ;
13-
Les Comoriens
Emigrés : Prendre des Mesures en faveur
de l’amélioration de la situation des émigrés comoriens :
-
Développer et protéger
leurs économies ;
-
Assurer leur sécurité
et garantir leur dignité par la création de compagnies aériennes et maritimes
garantissant la sécurité de leurs déplacements à partir et vers les Îles Comores ;
-
Faciliter les
formalités douanières pour l’accès de leurs biens sur le territoire
comorien ;
-
Préparer les
conditions favorables à leur retour définitif et à leur installation dans leur
mère patrie.
14-
Sauver les milliers de
nos concitoyens qui périssent chaque année au milieu de l’Océan indien lors des
traversées vers Mayotte à la recherche de conditions de vie meilleures.
15- Retour de Maoré :
Œuvrer pour le retour de l’Île de Maoré dans le giron unitaire de l’Etat
comorien.
Notre Nouvelle Génération (MABADILIHO) s’engage devant le peuple
comorien d’entamer des négociations avec le colonisateur français pour le
retour de Maoré. Sachant que Maoré n’accpterait jamais de retourner à l’unité
des îles Comores tant que la situation de la vie déplorable aux îles Comores
n’avait pas changé. La reforme et le développement sont les premiers pas vers
le retour de Maoré.
II – Un Etat démocratique et des gouvernements
démocratiques :
Le peuple comorien aspire à un Etat
démocratique et à des gouvernements qui croient à la démocratie.
La démocratie ne veut pas dire l’organisation
des élections, la rivalité des partis politiques pour l’accession au pouvoir,
l’alternance des gouvernements pour exploiter tour à tour le peuple, le pillage
et la mise à sac des finances de l’Etat, le détournement des ressources de
celui-ci et le partage du butin entre les responsables. La démocratie
consiste à appliquer sept principes :
1-
La bonne gestion des affaires de l‘Etat : Une administration dont la
raison d’être et la vocation sont de se mettre au service des citoyens et de
soulager leurs souffrances, de répondre à leurs demandes et de satisfaire à
leurs besoins, et non pas de les exploiter par la corruption et la
subordination et en les torturant par des promesses fallacieuses et vaines.
2-
La justice
sociale dans la désignation des
fonctionnaires et la répartition des ressources nationales.
3-
L’égalité de
chances entre toutes les catégories
populaires, l’égalité en droit pour une vie digne et l’égalité de tous face à
la justice.
4-
L’alternance
pacifique du pouvoir et l’interdiction totale des coups d’Etat militaires qui
doivent relever désormais de la juridiction criminelle.
5-
Le développement des ressources nationales et la création de nouveaux
emplois par la création d’entreprises industrielles nationales.
6-
Un pouvoir
législatif représentatif qui aura pour
charge de légiférer, de contrôler le pouvoir exécutif, d’orienter ce dernier,
d’en limiter les erreurs, de lui demander des comptes en cas d’écart et de le
déposer s’il persiste à agir contre les intérêts du peuple.
7-
La
séparation des trois pouvoirs :
exécutif, législatif et judiciaire.
C’est bien l’inapplication des principes
ci-dessus qui a fait défaut aux Îles Comores depuis l’accession à
l’indépendance jusqu’à ce jour, et nous nous employons à les réaliser pour le
bien du peuple comorien si Dieu Très-Haut le veut.
III - Un Etat et un gouvernement au service des
citoyens :
Nous voulons un Etat et des
gouvernements dévoués au service des citoyens qui se préoccupe des souffrances
et des peines de tout citoyen comorien : ouvriers, paysans,
étudiant, médecin, infirmier, ingénieur, militaire, agent de police,
agriculteur, pêcheur, menuisier, boutiquier, marchand forain ou conducteur de
véhicule ; se souci du sort des orphelins, des pauvres, des veuves,
des personnes âgées, des malades, des invalides ; des gouvernements
qui s’intéressent au citoyen, à ses problèmes et à ses peines.
IV - Droits fondamentaux que je vise à réaliser et à
garantir pour tous les citoyens :
1-
Le droit à l’éducation
et à l’instruction pour tout citoyen et résident.
2-
Le droit à la santé et
aux soins pour tout citoyen et résident.
3-
Le droit à la
subsistance (la viande, l’eau…etc) pour
tout citoyen et résident.
4-
Le droit à un logement
mis à disposition par l’Etat pour toute famille comorienne et tout résident.
5-
Le droit à
l’électricité pour tout foyer.
6-
Le droit à disposer
d’une voirie sûre dans toutes les villes, tous les villages et toutes les zones
rurales.
7-
Le droit de tous les
citoyens à disposer de moyens sûrs de
transport publics routiers, aériens et maritimes.
8-
Le droit aux libertés
fondamentales de l’être humain.
9-
Le droit à la justice
et à l’égalité.
10- Le droit à la sécurité des personnes et de biens.
11- Le droit à la préservation des droits de la femme et de
l’enfance.
12- Le droit à la
sécurité sociale pour tout citoyen et résident.
13- Le droit du peuple à choisir librement ses gouvernants, à
leur demander des comptes, à les faire juger et à les déposer (qu’il s’agisse
du président, d’un gouverneur ou d’un maire).
14- Le droit à la préservation de la propreté et de l’hygiène
publique.
15- Le droit au service des Pompes funèbres par l’Etat à
l’égard des personnes décédées.
V – Domaines concernés par la réforme : Les
domaines que je vise à réformer sont les suivants :
1°) Réforme de l’enseignement et de l’éducation :
1-
Réformer les écoles de
l’enseignement primaire, moyen et secondaire afin de les rendre plus humaines
en les dotant des équipements vitaux nécessaires, tels que salles d’eau et
toilettes, centres de soins, et renforcement du rôle de l’enseignement public.
2-
Scolarité obligatoire
pour tous les enfants entre cinq et dix-huit ans.
3-
Allocation financière
accordée par l’Etat au début de chaque année scolaire à chaque enfant
atteignant l’âge de cinq ans afin d’aider ses parents à couvrir les dépenses en
fournitures scolaires. Ladite allocation sera maintenue jusqu’à ce que le
bénéficiaire atteigne l’âge de dix-huit ans.
4-
Recensement des
enfants en âge de scolarité et leur scolarisation obligatoire dans les écoles
publiques.
5-
Réformer les méthodes
pédagogiques de manière à ce qu’elles englobent l’éducation islamique, les
sciences appliquées utiles assurant la formation professionnelle.
6-
Renforcer la place de
la langue arabe et de la culture islamique qui représentent le fondement de
l’unité et l’identité du peuple comorien.
7-
Organisation de cours
du soir destinés à lutter contre l’analphabétisme s’adressant obligatoirement
aux hommes et femmes de moins de cinquante ans.
8-
Création d’instituts
scientifiques et professionnels dans chaque île.
9-
Etablissement de solides relations culturelles
avec les pays frères arabes, musulmans et africains, ainsi qu’avec les pays
amis occidentaux, asiatiques et américains.
10-
Prise en compte des
principes de justice et du mérite fondé sur les aptitudes personnelles dans la
distribution des bourses d’étude à l’étranger en évitant tout favoritisme
envers les proches et amis et tout clientélisme partisan et régional.
11-
Prendre de mesures en
faveur des étudiants comoriens poursuivant leurs études à l’étranger en
leur accordant des bourses d’études, leur garantissant leur accession aux soins
dans les pays accueillants.
12-
Elaborer à leur
intention des programmes d’orientation vers les spécialités scientifiques
utiles à la marche des Îles Comores vers la croissance et sur la voie du
développement.
13-
Création d’une
bibliothèque publique dans chaque ville et village et d’une bibliothèque
centrale dans chaque capitale municipale.
14-
Prise en considération
de la spécialisation, des aptitudes et des valeurs morales lors de la
désignation des cadres de l’enseignement et des fonctionnaires et ce sans aucun
favoritisme.
15-
Création
d’« Instituts Supérieurs de Formation Professionnelle » assurant
l’enseignement professionnel et des métiers ainsi que la formation à cet effet
dans des domaines tels que l’électricité, la mécanique automobile, le commerce,
la distribution des eaux et l’entretien et la réparation des réseaux d’égouts.
2°) Mesures en faveur de la femme et de l’enfance :
1-
Prendre des mesures en
faveur des veuves et en leur accordant des allocations mensuelles ;
2-
Assurer la défense de
leurs droits vis-à-vis de leurs époux en cas de divorce ;
3-
Assumer la responsabilité de l’éducation et
l’instruction des enfants.
4-
S’occuper des personnes âgés hommes et femmes
qui n’ont aucunement de famille.
5-
Garantir l’éducation des orphelins et leur
accession aux soins, en construisant des foyers pour les accueillir et en leur
accordant des aides financières mensuelles.
6-
Prendre des mesures en faveur de l’éducation
et de l’accession aux soins des handicapés ainsi que des seniors, en
construisant des foyers à leur intention et en leur accordant des aides
financières mensuelles.
7-
Construire des foyers destinés à accueillir et
prendre en charge les handicapés mentaux et en garantissant leur accession aux
soins et à l’éducation.
8-
Création d’une caisse
d’assurance maladie et de sécurité sociale qui aura la responsabilité de :
a-
Prendre en charge les
femmes légalement enceintes dès le début de leur grossesse détectée et jusqu’à
la naissance de l’enfant ainsi que les examens et les soins qui leur sont
nécessaires ;
b-
Accorder une
allocation financière déterminée à chacune d’elles et couvrant toute la période
de grossesse.
c-
Accorder une
allocation financière déterminée pour le nouveau-né et ce dès la naissance et
jusqu’à l’âge de cinq ans ;
d-
Accorder une
allocation financière déterminée pour tous les enfants de six ans à dix-huit
ans.
9-
Toute femme employée
attachée à la fonction publique aura le droit de travailler quatre heures de
temps par jour, au lieu de huit heures, et être rémunérée huit heures afin de
la permettre d’assumer pleinement ses responsabilités familiales.
10- Toute femme mère de
cinq enfants moins de dix huit ans, attachée à la fonction publique bénéficiera
de son salaire complet tout en restant dans son foyer.
3°) Mesures en
faveur des marchés :
1-
La réhabilitation et
rénovation des marchés existants.
2-
L’amélioration et
extension des locaux de vente des produits alimentaires et la mise en place de
sièges fixés permettant aux commerçants de travailler aisément.
3-
La création de
nouveaux marchés modernes dans chaque ville et dans chaque village, avec la
participation de l’Etat et des habitants.
4-
La création d’un
complexe (centre) commercial dans chaque région et dans les grandes villes.
5-
La création d’espaces
aménagés pour la vente des groupes de produits séparés à l’intérieur du marché
et des centres commerciaux (pavillons spéciaux réservés à la vente des produits
de boucherie, de pêche, des légumes, fruits, céréales, etc.
4°) Mesures en faveur des moyens de transport, des voies
publiques et des conducteurs :
1-
L’allègement des
impôts et taxes sur taxis et le renforcement du rôle du syndicat des
conducteurs et chauffeurs.
2-
La remise en état et
l’élargissement des voies publiques existantes de manière à permettre la
circulation, à double sens, de deux véhicules de part et d’autre, et
installation de panneaux indicateurs de sécurité signalant les différentes
directions.
3-
La construction de
nouvelles voies de largeur suffisante autour des villes et des villages et
permettant la circulation à double sens, de deux véhicules de part et d’autre.
4-
L’aménagement de voies
de circulation parallèles et opposées.
5-
L’installation de
panneaux circulaires portant les noms des villes et villages.
6-
La mise en place d’un
système de signalisation de sécurité routière indiquant les manœuvres
autorisées et interdites, etc.
7-
L’aménagement
d’ateliers de réparation automobile aux bordures des voies publiques.
8-
La construction
d’autoroutes reliant entre elles les régions et les villes.
5°) Mesures
en faveur des ateliers de mécanique automobile :
2-
Création d’un atelier
moderne de réparation des véhicules automobiles dans chaque quartier de la
capitale et la fermeture des ateliers actuels implantés partout et de manière
anarchique qui altèrent l’image des villes.
3-
Création d’un atelier
moderne de réparation des véhicules automobiles dans chaque capitale régionale
et les grandes villes.
4-
Formation des
personnels affectés aux ateliers de réparation.
6°) Réforme de la vie administrative :
1- La désignation des fonctionnaires de l’Etat s’effectue
selon la compétence, l’expérience et les aptitudes adéquates leur permettant
d’être au service de la population.
2-
Sensibiliser les
fonctionnaires à la notion de service public et au respect du citoyen et du résident,
de manière à faciliter et accélérer leurs démarches et dans la mesure où ils
ont été nommés à cet effet.
3-
Créer une « Ecole
Supérieure d’Administration » chargée de la formation des
fonctionnaires.
4-
Le chef du
gouvernement consacrera chaque mois une période de temps suffisante pour réunir les présidents
des syndicats professionnels et étudiants afin de prendre connaissance de leurs
doléances et de veiller à leur apporter les solutions adéquates.
5-
Le président de la
République effectue des visites inopinées aux différentes administrations
publiques de l’île, aux marchés, aux centres commerciaux et aux usines afin de
connaître de près les souffrances du peuple et d’élaborer les solutions qui
s’imposent à cet effet.
6-
Agir dans le sens de la réduction de la
rémunération des hauts responsables de l’Etat, à commencer par celle du chef de
l’Etat, du chef du gouvernement et des ministres, considérant les avantages
pécuniaires dont ils bénéficient : logement de fonction, soins
médicaux, moyens de transport, frais de bouche et autres avantages exclusifs,
et ce au nom des principes de justice pour tous et d’égalité entre tous.
7-
Les employés du service d’hygiène et de
propreté et des services funéraires dans les villes et les villages sont
considérés comme des fonctionnaires à part entière de l’Etat.
7°) Réforme des administrations des régions :
1-
L’organisation des
élections des maires des communes et des conseils municipaux ainsi que des
représentants de chaque ville et village.
2-
Chaque village
composant de cinq cent habitats doit constituer sa propre Mairie et commune
pour qu’elle puisse gérer ses propres affaires et assurer ses moyens de
développement. Aucun ville ou village ne peut connaitre les vrais problèmes de
l’autre.
3-
La constitution de
commissions des services sociaux régionaux et provinciaux.
4-
Constituer de 13
commissions des services publics à l’échelle des îles Comores et dans chaque
ville et village ; les membres dans lesdites commissions étant considérés
comme des fonctionnaires à part entière de l’Etat.
5-
Ces commissions
sont les suivantes :
Commission des services de santé ; services
d’éducation et de l’enseignement ; services de l’hygiène et de la
propreté ; services funéraires ; services agricoles ; services
des denrées alimentaires ; services des produits de boucherie et de la
pêche ; services de protection de la maternité et de l’enfance ; services
matrimoniaux ; services de conciliation et des litiges conjugaux ; service
d’entretien des mosquées ; services de planification de l’aménagement des
villes et des villages, chargée du respect de la loi et de l’intérêt général
dans le bâtiment et de l’élargissement des voies publiques ;
6-
Création d’un centre
de tri postal dans chaque ville et dans chaque village, quelle que soit leur
taille.
8°) Mesures en faveur du commerce et des commerçants :
1-
Accorder une attention
particulière aux échanges commerciaux dans la mesure où le commerce constitue
le pilier autour duquel s’articule la vie quotidienne de l’être humain.
2-
Allègement des impôts
et taxes auxquels sont soumis les commerçants et des formalités douanières en
vigueur qui constituent des obstacles et des entraves à la vie commerciale et à
l’exercice du commerce.
3-
Encourager les
citoyens à la création d’entreprises grâce à l’allègement des impôts qui
grèvent leur situation financière et brident leur volonté d’investir.
4-
Améliorer la situation
de l’ensemble des commerçants sans exception aucune, défendre leurs droits et
leur faciliter les procédures d’importation de biens de manière à leur
permettre de faire des bénéfices conséquents, à réaliser la prospérité des
citoyens et réduire leurs difficultés.
9°) Réhabilitation de la capitale, des villes et
des villages :
1-
Entreprendre le
réaménagement de la capitale actuelle et de ses équipements.
2-
Réaménager la zone s’étendant
du port et de l’ancienne mosquée jusqu’aux bâtiments de la Faculté de L’Imam
Al-Chafii et entreprendre son extension de manière à lui donner un aspect
rectiligne et à pouvoir y aménager une grande artère et une grande place
suffisamment larges.
3-
Construire de
nouvelles villes aménagées selon la nouvelle conception des villes et villages,
avec des rues et des avenues suffisamment larges et sécurisées, prévoir les
réseaux d’égouts et de distribution de l’électricité et y créer des marchés
intérieurs modernes et des palais des congrès.
4-
Création d’une
nouvelle capitale à la zone située entre Bahani et Koimbani wachili.
5-
Créer de nouveaux
quartiers destinés à l’aménagement d’hôtels d’une capacité d’accueil suffisante
des touristes et dont la construction sera réalisée grâce aux investissements
des citoyens aisés.
6-
Aménager de nouveaux
restaurants modernes au centre du quartier des hôtels et inciter les citoyens
aisés à investir dans leur construction.
7-
Entreprendre le
réaménagement des capitales régionales, élargir et sécuriser leurs voiries et
restaurer leurs équipements administratifs, économiques et sociaux.
8-
Rénovation de la zone
littorale située entre les villes de «Bandamadji » et de «Itsandra
Mdjini» afin de permettre l’élargissement de la voie publique et sa
sécurisation, et l’aménagement d’une grande place devant la mosquée ;
Il convient d’effectuer les mêmes travaux à « Iconi »
et dans les villes côtières présentant un site comparable en Anjouan, à
Mohéli et à Mayotte.
9-
Remise en état des
villes et villages et de leurs rues et y prévoir les infrastructures et les
aménagements nécessaires à la vie humaine : réseaux d’eau et
d’électricité, centre de soins, administratifs, éducatifs et commerciaux.
10°) Rénovation des aéroports :
1-
Rénovation et
extension des aéroports nationaux existants et installation des équipements et
structures de sécurité et de service adéquates.
2-
Construction de
nouveaux aéroports internationaux et domestiques disposant de tous les types d’équipements et de services
nécessaires.
11°) Construction des réseaux de distribution de
l’électricité et de l’eau :
1-
Construction de
réseaux de distribution de l’électricité et de l’eau dans chaque ville et
village.
2-
Raccorder chaque
foyer, quelle que soit sa taille, aux réseaux de distribution de l’électricité
et de l’eau.
12°) Réforme des services de santé :
1-
Construire, dans la
capitale, un hôpital public disposant de tous les équipements de soins
nécessaires ainsi que dans chaque capitale régionale,
2-
Construire un hôpital
public dans toute région et d’un dispensaire public dans tous les villages.
3-
Entreprendre la
rénovation et la réhabilitation des hôpitaux publics existants et doter ces
derniers de tous les équipements de soins nécessaires.
4-
Organiser, améliorer
et développer les services d’assistance aux malades dans les hôpitaux, et plus
particulièrement les services de repas, les administrations hospitalières
devant prendre en charge la préparation des repas destinés aux personnes
hospitalisées et adopter les meilleures méthodes de formation des infirmiers et
infirmières afin de leur permettre de fournir des services de qualité aux
patients et malades.
5-
Etablir une pharmacie
centrale publique dans le cadre de chaque municipalité, de chaque vile et de
chaque village.
6-
Créer un institut
supérieur de formation des infirmières et infirmiers dans chaque île et des
facultés de médecine, de biologie et de pharmacie.
7-
Créer des comités de
secours populaires non gouvernementaux.
8-
Garantir la gratuité
des soins pour tous les Comoriens en général, et pour tous les enfants en
particulier ; par ailleurs, l’Etat doit prendre en charge les dépenses de
santé à l’étranger à défaut de soins dans les établissements hospitaliers
locaux.
13°) Réforme et Développement des services
d’approvisionnement en produits de boucherie et de la pêche :
1-
L’importation des
produits de boucherie et des animaux sur pied afin de les mettre à la
disposition des consommateurs à des prix raisonnables.
2-
Installer des enclos
d’élevage des bestiaux, des espèces bovine et ovine et importer de nouvelles
espèces de bétail destinées à l’élevage et au développement.
3-
Contrôle et la mise en
œuvre des mesures de préservation et de protection des ressources animales.
4-
Création
d’une société nationale des ressources animales.
5-
La mission de cette
société consiste à élaborer les plans et les propositions et à fournir les
conseils en matière de développement des ressources animales et de sécurité des
animaux dans les secteurs public et privé.
6-
Les personnels
employés dans cette société auront le statut de fonctionnaires de l’Etat.
7-
Aménager des enclos
d’élevage des bestiaux des espèces bovine et ovine dans chaque province et
importer les meilleures espèces de bétail pour augmenter les chances de
développement des ressources animales.
8-
Etablir des plans de
développement des ressources animales en réservant des fermes spécifiques pour
la culture des fourrages ; elle doit adopter les meilleures méthodes
d’utilisation des engrais.
9-
L’Etat se doit
d’inciter la médecine vétérinaire en organisant des missions scientifiques et
en créant une section d’études vétérinaires au sein de la faculté d’agronomie
qui sera mise en place.
10- Procéder à la construction d’un réseau de transport public
afin d’aider les bergers et les professionnels de la boucherie à assurer la
commercialisation et le transport de leurs produits vers les marchés
publics de leur choix, et ce contre paiement d’une somme modique.
11- Aménager des
compartiments frigorifiques dans les villes et villages et dans les provinces
pour la conservation des produits de boucherie après abattage.
12- Protéger le bétail (bovins et ovins) contre les agressions
volontaires répandues et afin d’éviter qu’il ne soit victime des chiens
sauvages féroces en l’absence de berger ou de toute personne chargée de le
surveiller.
14°) Développement et protection des ressources de la
pêche :
1-
Création
d’une société nationale de la pêche assumant la mission d’élaborer les
plans et les propositions et à fournir les conseils aux pêcheurs afin de
développer les ressources de la pêche dans les secteurs public et privé.
2-
L’Etat accordera aux
pêcheurs des crédits avec des conditions restrictives.
3-
Procéder à la
construction d’un réseau public de transport afin d’aider les pêcheurs à
assurer la commercialisation de leurs produits dans les marchés publics de
leur choix, et ce contre paiement d’une somme symbolique.
4-
Aménager des
compartiments frigorifiques dans les villes côtières et dans les marchés
publics devant accueillir les produits de la pêche.
15°) Réforme du secteur agricole et développement des
ressources agricoles :
1-
Elaborer des plans de
développement des ressources agricoles nationales et l’augmentation de la
production agricole nationale afin de réaliser l’autosuffisance alimentaire.
2-
Encourager les
agriculteurs en leur accordant des crédits dans la mesure du possible et en leur fournissant les engrais nécessaires.
3-
Consacrer certaines
régions à certains types de récoltes agricoles susceptibles de s’y multiplier
et encourager les agriculteurs à cet effet.
4-
Soumettre l’octroi de
crédits aux agriculteurs à des conditions exigeant de ces derniers le respect
des plans agricoles élaborés par le ministère de l’agriculture en vue de
l’augmentation de la production.
5-
Le gouvernement de
l’île aura la responsabilité de distribuer les récoltes agricoles dans les différentes
provinces par le biais des services publics régionaux compétents et en
utilisant des moyens de transport étatiques.
6-
Le gouvernement
s’engage à créer des fermes étatiques faisant appel aux méthodes agricoles
modernes permettant l’augmentation de la production et la réalisation de
l’autosuffisance alimentaire.
7-
Construire un grand
marché dans chaque ville et village, et un marché public dans chaque capitale
municipale (province).
8-
Chaque agriculteur
aura le droit d’écouler ses produits agricoles par ses propres moyens dans les
marchés publics ou par l’intermédiaire des sociétés coopératives municipales.
9-
Créer une société des
associations coopératives (complexes commerciaux) pour les différents produits
dans le cadre de chaque municipalité (province).
10- Créer dans chaque île un institut supérieur d’études
techniques et professionnelles agricole.
16°) Réforme du régime matrimonial :
1-
Aider les familles à
résoudre les contentieux conjugaux.
2-
Préservation des
droits des divorcées et ceux de leurs enfants.
3-
Orienter les jeunes
vers la moralité convenable envers les parents des jeunes femmes fiancées.
4-
Le gouvernement aidera
les jeunes afin de leur permettre de se marier relativement tôt et leur
accorder des prêts et des dons incitatifs.
17°) Réforme du système judiciaire :
1-
Désignation de
magistrats qualifiés en matière juridique.
2-
Organisation de
formations permanentes en faveur des juges et des personnels de
l’administration juridique.
3-
Confier à une
commission composée de membres titulaires des diplômes supérieurs en sciences
juridiques, en droit civil et en droit international la mission d’élaborer un
projet de loi portant sur le statut du code civil et de le soumettre à l’examen
de la chambre des députés pour approbation et adoption.
4-
Création d’une
« Direction de Médiation des Droits des Citoyens » :
-
Cette Direction de
Médiation est attachée directement au Cabinet du Président de la république.
-
Elle sera dirigée par
un « Médiateur des Droits des Citoyens » qui aura un
titre ministériel.
-
Cette Direction de Médiation
à pour but de suivre les injustices commises contre un Citoyen ou un étranger
résidant par une décision (verdict)
juridique ou administrative ou de la Police.
-
Suivre les dossiers de
tout genre à l’ordre d’injustice afin de les résoudre et de restituer aux
ayants droits.
18°) Mesures en faveur des Comoriens émigrés
(émigrés) :
1) Développement
des ressources des Comoriens émigrés :
1-
La mise à profit les
investissements des Comoriens émigrés pour la réalisation de projets de
développement commercial élaborés et mise en place par l’Etat ou les
organisations comoriennes qui militent en faveur du développement et de la
sauvegarde des investissements des Comoriens émigrés.
2-
La prise en charge de
la construction des logements des Comoriens émigrés désireux de bâtir leurs
demeures à l’intérieur des Îles Comores.
3-
Création d’une caisse
d’assurance personnelle garantissant le rapatriement des dépouilles des
Comoriens émigrés ayant souscrit à un tel projet, du pays de décès vers les
villes ou villages respectifs aux Îles Comores.
Pour la réalisation de ces projets, une « Banque des
Comoriens Emigrés pour le Développement » (BA.C.E.D) sera mise en
place.
4-
Allègement de
procédures douanières sur les colis des nos concitoyens….
(Pour davantage
d’informations sur ce projet, prière de consulter l’ouvrage que j’ai rédigé
« Message pour la réforme au Comores » en 1998.
2) Constitution
des « Conseils Nationaux Consultatifs des Comoriens à l’Etranger » :
1- Il
est de droit et de devoir à tout citoyen comorien de participer d’une manière
positive à la vie politique, sociale et économique de son pays.
2- La
participation économique de nos concitoyens comoriens à l’étranger dispose une
place considérable et essentielle qui mérite des compliments et des
encouragements.
3- Les
Conseils consultatifs offrent aux Comoriens émigrés le droit de participer
efficacement à la vie politique de leur pays, leur contribution à la vie
économique de celui-ci étant plus importante que celle des gouvernements
comoriens.
4-
Les Comoriens à l'étranger résidant hors des
frontières des îles Comores disposeront des « Conseils Nationaux Consultatifs », devant
leur permettre d'organiser leur vie politique, sociale et culturelle, et de
nature à les aider à s'intéresser
activement et de façon constructive aux affaires de leur propre patrie
et de participer, massivement et à grande échelle, à la vie publique de la
République des îles Comores et en particulier dans la vie publique.
5- La
Communauté comorienne (dans) de chaque pays accueillant a le droit de la
formation d’un seul Conseil National Consultatif et des « Fédérations
Régionales ».
6- Le
Siège Social des « Conseils Nationaux Consultatifs » est fixé dans
les capitales des pays accueillants (Paris : France, Tananarive :
Madagascar, Saint-Denis : La Réunion …etc. et est composé de 13 membres.
7- Le
« Conseil National Consultatif » sera représenté hors des Sièges
Sociaux par des Bureaux de fédérations Régionaux composés par les représentants des fédérations régionales.
8- La
formation des commissions de travail au sein de la communauté comorienne à
l’étranger est attachés aux conseils et aux fédérations :
a-
Commission des
affaires politiques ;
b-
Commission
d’Académie (enseignement, étudiants…etc.) ;
c-
Commission des
transports ;
d-
Commission des
affaires sociales et culturelles ;
e-
Commission du
développement de l’Urbanisme ;
f-
Commission de
la santé.
g-
Commission des
affaires économiques ;
h-
Commission de
l'information et des droits de l'homme.
3-
Les Associations
estudiantines comoriennes à l'étrange sont considérées comme une partie des
fédérations régionales du Conseil National Consultatif et assurent les mêmes
missions au même titre que les fédérations. Elles jouiront des mêmes droits aux
yeux du gouvernement.
II- Mission des Conseils consultatifs à
l'étranger :
1-
Etudier les problèmes
politiques, sociaux, économiques et culturels des comoriens à l'intérieur et à
l'extérieur des îles Comores,
2-
Elaboration de
propositions destinées à y apporter des solutions et communiquer au
gouvernement et aux Assemblées nationale fédérale et régionales.
3-
Soumettre des
propositions, conseils et projets constructifs au gouvernement des îles Comores,
aux Assemblées nationale fédérale et régionales de nature à permettre de
trouver les mécanismes favorisant le développement de la vie politique, sociale,
économique et culturelle des îles Comores.
4-
Les associations et mouvements comoriens
politiques, sociaux, économiques et culturels et autres auront le droit de
soumettre leurs propositions au Bureau Administratif du Conseil National
Consultatif de leur lieu de résidence. Ce dernier devra inclure les
propositions faites par chaque association, organisation ou mouvement dans la
liste de ses propres propositions, à charge pour lui de les maintenir en l'état
et sans en modifier ou en amender le contenu, et de les soumettre à l'Assemblée
nationale fédérale comorienne au nom de la partie qui l'aura élaborée.
5-
Lesdits Conseils
constitueront une tribune libre permettant d'exprimer les différents courants
de pensées, opinions, et positions touchant à la vie politique, économique et
sociale comorienne et avec l'objectif d'en redresser l'orientation, de
sensibiliser le peuple comorien à ses devoirs et droits, d'enrichir et consolider ainsi l'expérience
des principes de concertation et de démocratie au Comores.
17°) Création d’organismes nationaux de services
publics :
Pour réaliser les objectifs fixés dans mon
programme de développement et de réforme, les commissions nationales suivantes
seront crées :
1-
Société nationale des
produits alimentaires.
2-
Société nationale de
développement des ressources animales.
3-
Société nationale de
commercialisation des produits alimentaires.
4-
Caisse nationale de la
retraite.
5-
Organisation nationale
de prise en charge des orphelins.
6-
Syndicat du corps
enseignant scolaire.
7-
Syndicat du corps enseignant
universitaire.
8-
Syndicat des médecins.
9-
Syndicat des
pharmaciens.
10- Syndicat des
personnels de soins (infirmières et infirmiers).
11- Syndicat des
ingénieurs.
12- Syndicat des
employés des transports du secteur public.
13- Syndicat des
employés des transports du secteur privé.
14- Association
de défense des droits des mères et des enfants.
15- Syndicat de la
police.
16- Union nationale des
écoliers et élèves du secondaire.
17- Union nationale des
étudiants et élèves des écoles supérieures.
18- Conseil national de
développement des médias.
19- Conseil des services
nationaux relatifs aux produits alimentaires.
En foi de quoi : J’en appelle à tous les Comoriens sincères et fiers
quelles que soient leurs tendances et leurs aspirations, à nous rejoindre dans
le cadre de cette alliance afin de constituer ensemble un mouvement national
pour la réforme, et nous implorons Allah (Tout-Haut et qu’Il soit loué) pour
qu’il insuffle dans cette alliance une âme nouvelle qui anime le peuple
comorien et des sentiments de dévouement, d’amour, d’unité, de fraternité, de
générosité et d’altruisme, et pour qu’il nous permette de nous engager dans ce
mouvement en tant que combattants fidèles dévoués dans leur travail à leur foi,
à leur patrie et à leur peuple et qui se mettent à l’ouvrage avec sérieux,
ardeur et vigueur en vue de préserver leur foi, leur peuple et leur patrie.
Cette alliance nationale pour le développement
et la réforme s’inscrit dans le cadre de l’action nationale, populaire et
sincère ; il a pour objectif la constitution d’une Nouvelle Génération,
alliance regroupant l’ensemble des forces nationales comoriennes dévouées qui
s’emploient à débarrasser les Îles Comores des crises chroniques sociales,
économiques, culturelles et politiques qu’elles connaissent depuis l’ère de la
colonisation et jusqu’à nos jours, et de sauver les Îles Comores et leurs
populations de la destruction et de l’extinction. La tâche est rude et la
responsabilité que nous devons assumer est de taille. Cependant, en tant que
Comoriens loyaux, sincères et dévoués, nous sommes à la hauteur de l’enjeu.
(« Celui qui fait une bonne action, c’est pour soi-même, et celui qui fait
une mauvaise action, c’est contre soi-même, ... »).
Qu’Allâh nous accorde le succès et c’est à Lui que nous demandons
assistance et justesse de vue et d’esprit.
MOHAMED EL KABIR ABDULAZIZ
Alliance Nationale pour le Développement la Réforme
(MABADILIHO)
Le 18 septembre 2015
Photo ©habarizacomores
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