Madagascar est toujours en quête de stabilité politique. Il y a trois mois, l'exécutif a vacillé. Le président de la République Hery Raj...
Madagascar est toujours en quête de stabilité politique. Il y a trois mois, l'exécutif a vacillé. Le président de la République Hery Rajaonarimampianina puis son Premier ministre Jean Ravelonarivo ont échappé de peu à des procédures lancées par l'Assemblée nationale pour les renverser.
Le chef du gouvernement avait échappé à une motion de censure grâce au revirement de certains députés. Le président avait lui été sauvé par la Haute Cour constitutionnelle qui avait invalidé la requête des députés. La Cour avait alors préconisé la signature d'un pacte de responsabilité pour assurer la stabilité des institutions. Aujourd'hui, le président se cherche toujours une majorité à l'Assemblée pour gouverner.
Pacte de responsabilité ou mémorandum. Le président de la République et les députés n'emploient pas les mêmes termes pour qualifier ce document attendu depuis trois mois, dans lequel les députés et le président s'engageraient à ne pas entraver la bonne marche des deux institutions. Une sorte de pacte de non-agression. Le président ne dissout pas l'Assemblée et en échange, l'Assemblée n'attaque plus l'exécutif.
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina lors d'une conférence de presse après le vote des députés en faveur de sa destitution, le 26 mai 2015. AFP PHOTO/ Tantely ANDRIAMALALA -MADAGASCAR OUT-
Ce document existe, assure un député favorable au pourvoir qui affirme l'avoir signé. La semaine dernière, le Premier ministre interrogé par RFI a annoncé que 91 signatures de parlementaires avaient été rassemblées. La majorité est largement atteinte et la réconciliation est donc scellée.
Pourtant, ce document reste étrangement secret. La liste des signatures également. Certains élus demanderaient davantage de contreparties pour accorder leur soutien à l'exécutif. Les deux camps d'opposition, fidèles des anciens présidents Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana affirment eux n'avoir pas vu le document. La session parlementaire qui s'ouvre dans un mois pourrait donc encore être agitée. RFI
Le chef du gouvernement avait échappé à une motion de censure grâce au revirement de certains députés. Le président avait lui été sauvé par la Haute Cour constitutionnelle qui avait invalidé la requête des députés. La Cour avait alors préconisé la signature d'un pacte de responsabilité pour assurer la stabilité des institutions. Aujourd'hui, le président se cherche toujours une majorité à l'Assemblée pour gouverner.
Pacte de responsabilité ou mémorandum. Le président de la République et les députés n'emploient pas les mêmes termes pour qualifier ce document attendu depuis trois mois, dans lequel les députés et le président s'engageraient à ne pas entraver la bonne marche des deux institutions. Une sorte de pacte de non-agression. Le président ne dissout pas l'Assemblée et en échange, l'Assemblée n'attaque plus l'exécutif.
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina lors d'une conférence de presse après le vote des députés en faveur de sa destitution, le 26 mai 2015. AFP PHOTO/ Tantely ANDRIAMALALA -MADAGASCAR OUT-
Ce document existe, assure un député favorable au pourvoir qui affirme l'avoir signé. La semaine dernière, le Premier ministre interrogé par RFI a annoncé que 91 signatures de parlementaires avaient été rassemblées. La majorité est largement atteinte et la réconciliation est donc scellée.
Pourtant, ce document reste étrangement secret. La liste des signatures également. Certains élus demanderaient davantage de contreparties pour accorder leur soutien à l'exécutif. Les deux camps d'opposition, fidèles des anciens présidents Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana affirment eux n'avoir pas vu le document. La session parlementaire qui s'ouvre dans un mois pourrait donc encore être agitée. RFI