REPORTAGE A MORONI On est à la gare Gobadjouw. La gendarmerie a laissé des traces ici. La zone a été éparpillée de pierres par les indignés....
REPORTAGE A MORONI
On est à la gare Gobadjouw. La gendarmerie a laissé des traces ici. La zone a été éparpillée de pierres par les indignés. A la gare, un je-viens et sa femme attendait un taxi. La gendarmerie a sommé le je-viens de faire sortir les pierres de la voie. Il a refusé, disant que ce n'était pas qui a fait cela. Une réponse qui n'a pas plu aux hommes de Chigou. Il fut jeté comme un sac de fruits à pain dans la camionnette. Là, c'est indicible ce qui s'est passé.
J'aurais préféré les tortures que Jack Bauer faisait subir aux terroristes que ce qui s'est passé. Tellement il a reçu des coups. Des coups de bottes, de matraque...des coups sérieux. J'étais témoins oculaire de la scène. Je n'arrive pas à décrire ce que j'ai vu. Écoutez ces dames vendeuses de pain à Gobadjouw: "Je ne suis pas sûre qu'il survivra...". Ils l'ont emmené avec eux. Peut-être à la gendarmerie. Sa femme, impuissante et fondue de larmes, se confie à la rue Chindo Chamboini. Elle se rend à la gendarmerie. Ou on la garde avec son mari, ou on lui relâche.
La gendarmerie est là. Elle libère la voie de café du port après celle de la place de l'independance.
Ça craint. Ici Moroni. A côté du café du port.
On est à la gare Gobadjouw. La gendarmerie a laissé des traces ici. La zone a été éparpillée de pierres par les indignés. A la gare, un je-viens et sa femme attendait un taxi. La gendarmerie a sommé le je-viens de faire sortir les pierres de la voie. Il a refusé, disant que ce n'était pas qui a fait cela. Une réponse qui n'a pas plu aux hommes de Chigou. Il fut jeté comme un sac de fruits à pain dans la camionnette. Là, c'est indicible ce qui s'est passé.
J'aurais préféré les tortures que Jack Bauer faisait subir aux terroristes que ce qui s'est passé. Tellement il a reçu des coups. Des coups de bottes, de matraque...des coups sérieux. J'étais témoins oculaire de la scène. Je n'arrive pas à décrire ce que j'ai vu. Écoutez ces dames vendeuses de pain à Gobadjouw: "Je ne suis pas sûre qu'il survivra...". Ils l'ont emmené avec eux. Peut-être à la gendarmerie. Sa femme, impuissante et fondue de larmes, se confie à la rue Chindo Chamboini. Elle se rend à la gendarmerie. Ou on la garde avec son mari, ou on lui relâche.
Ce pauvre couple est parmi les centaines de je-viens qui devaient partir hier en France.
La gendarmerie est là. Elle libère la voie de café du port après celle de la place de l'independance.
Ça continue. "Rien que de l'eau et de l'électricité et on lâchera prise", se justifie un jeune révolté.
Ça craint. Ici Moroni. A côté du café du port.
Juste après la prière collective de ce vendredi à Moroni. Ça a commencé timidement. Ici on est devant le café du port, on se dirige vers le Nord de la capitale. J'ai comme l'impression que la page est entrain de se tourner au pays.
Par Toufé Maecha
Par Toufé Maecha