Notre pays est plombé depuis des décennies par la « mauvaise gouvernance » encouragée par le comportement de nos dirigeants et de la compré...
Notre pays est plombé depuis des décennies par la « mauvaise gouvernance » encouragée par le comportement de nos dirigeants et de la compréhension qu’ils ont dans la gestion des affaires publiques. Ils confondent souvent les biens publics et les biens de la famille. Le peu de ressources que le pays dispose est dilapidé et mal géré. Les responsabilités publiques et les avantages politiques et matériels y afférents sont repartis, sur la base non pas de la compétence et du mérite, mais sur la base de la parenté, du régionalisme et des affinités politiques. Les fonds publics sont gérés dans l’opacité totale en violation flagrante des textes qui régissent le pays.
Oui, notre cher pays, dispose d’une législation moderne souvent ignorée par nos autorités et la population. Cette législation, fait l’objet malheureusement d’une violation flagrante de la part de ceux et celles qui ont l’obligation de veiller à son application. La loi est constamment contournée, écartée, violée, voire contredite par des normes inferieures comme les décrets, les arrêtés et les notes circulaires. Ceux qui sont censés appliquer et faire respecter la loi, sont les premiers à la piétiner.
Les sources des maux de ce pays, pauvreté, disfonctionnement des services sociaux de base résident dans la mauvaise gouvernance qui favorise le népotisme, le clientélisme, le favoritisme et la corruption. Il faut améliorer la gouvernance de notre pays.
Par ComoresDroit
Photo ©habarizacomores