Ali AMIR est né à Miringoni, à Mohéli. En 1993, AMIR Ali, débarque aux Comores, après six années passées en Ukraine dans le cadre de ses ét...
Ali AMIR est né à Miringoni, à Mohéli.
En 1993, AMIR Ali, débarque aux Comores, après six années passées en Ukraine dans le cadre de ses études supérieures. Il est diplômé de l'Université d'Etat de Kiev en Relations internationales.
En octobre 2013, il est nommé, par Décret présidentiel, Ambassadeur, Délégué Permanent des Comores auprès de l'UNESCO.
PAA : Qu'est-ce que l'UNESCO Monsieur l'Ambassadeur?
SEM Amir Ali : L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) est une institution spécialisée de l'ONU créée en novembre 1946. Sa mission est de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité, lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement durable à travers l'éducation, la science et la culture.
PAA : Qu'est-ce que la Délégation des Comores au sein de l'UNESCO ?
SEM Amir Ali : Notre pays est membre de l'UNESCO depuis 1977. La Délégation de l'Union des Comores auprès de l'UNESCO est une Représentation diplomatique accréditée auprès de l'Organisation qui assure la liaison entre notre gouvernement et le secrétariat général de l'institution. Notre Délégation est chargée de négocier les intérêts de l'Union des Comores dans les grands domaines de compétences de l'UNESCO qui sont l'éducation, la science et la culture. Elle participe aux différents programmes de travail et contribue à leurs réalisations.
PAA : Quelles sont les priorités de la Délégation des Comores au sein de l'UNESCO?
SEM Amir Ali : L'UNESCO aurait un rôle considérable à jouer pour notre pays. C'est d'ailleurs le souhait du Chef de l'Etat SEM Ikililou DHOININE. Pour parvenir à saisir cette opportunité, nous devons renforcer la cohésion et la transparence entre les Ministères des Affaires Etrangères, de l'Education et la Délégation des Comores auprès de l'UNESCO. La crédibilité est un élément important pour toute relation. Nous faisons nos propres choix, nous devons donc les assumer. La culture d'un climat de confiance avec notre partenaire (UNESCO) et la réalisation des projets acquis depuis 2009 au profit de l'Union des Comores seraient les priorités de notre Délégation. Par exemple, en juin 2015, grâce à un travail d'équipe avec ma collaboratrice Mme Amina ALFEINE, le projet des micro sciences est réalisé dans nos trois îles.
PAA : Quel est votre parcours Monsieur l'Ambassadeur Amir Ali ?
SEM Amir Ali : Après mes études en Relations internationales à Kiev, j'ai enseigné à l'Ecole Nationale d'Administration et de Commerce des Comores (ENAC), la seule école supérieure à l'époque, avant d'être repéré pour servir le Ministère de la Justice en qualité de Secrétaire général.
Vous savez, natif de Miringoni à Mohéli, il a fallu que j'apporte ma contribution pour le développement de cette localité ; c'est pourquoi j'ai demandé une affectation au Lycée de Fomboni où j'ai enseigné l'Histoire-Géographie, et intégré la société civile.
PAA : Monsieur l'Ambassadeur, loin des idées-reçues, pensez-vous que la place de la femme dans la société comorienne est pleinement et justement établie ou qu'il reste en leur faveur, des combats que les comoriens se doivent de mener ensemble ?
SEM Amir Ali : Depuis la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes, l'étude de la place des femmes dans la société s'est beaucoup développée dans notre pays, mais la distance à parcourir reste encore très longue. Comme a dit Vladimir Ilitch Oulianov Lénine, « là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Ensemble, nous devons réclamer des mesures volontaristes pour établir une égalité effective des hommes et des femmes comoriens.
PAA : Pouvez-vous nous parler des secteurs dans lesquels l'UNESCO intervient aux Comores ?
SEM Amir Ali : Comme dans les autres Etats membres, en Union des Comores, l'Organisation intervient dans les domaines de l'éducation, les sciences, la culture et les communications selon son acte constitutif. Jusqu'en 2008, des projets à la hauteur de 85 000 dollars (Education, Culture, …) que nous aurons l'occasion d'en parler, sont financés par le Programme de Participation de l'UNESCO.
PAA : Monsieur l'Ambassadeur, notre entretien tire à sa fin. Quel avenir pour l'Unesco et les Comores?
SEM Amir Ali : Avec une volonté politique, l'avenir sera prometteur.
Propos recueillis par Patrice Ahmed Abdallah
Par Comores UNESCO
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
En 1993, AMIR Ali, débarque aux Comores, après six années passées en Ukraine dans le cadre de ses études supérieures. Il est diplômé de l'Université d'Etat de Kiev en Relations internationales.
En octobre 2013, il est nommé, par Décret présidentiel, Ambassadeur, Délégué Permanent des Comores auprès de l'UNESCO.
PAA : Qu'est-ce que l'UNESCO Monsieur l'Ambassadeur?
SEM Amir Ali : L'Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture (UNESCO) est une institution spécialisée de l'ONU créée en novembre 1946. Sa mission est de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité, lutter contre la pauvreté et promouvoir le développement durable à travers l'éducation, la science et la culture.
PAA : Qu'est-ce que la Délégation des Comores au sein de l'UNESCO ?
SEM Amir Ali : Notre pays est membre de l'UNESCO depuis 1977. La Délégation de l'Union des Comores auprès de l'UNESCO est une Représentation diplomatique accréditée auprès de l'Organisation qui assure la liaison entre notre gouvernement et le secrétariat général de l'institution. Notre Délégation est chargée de négocier les intérêts de l'Union des Comores dans les grands domaines de compétences de l'UNESCO qui sont l'éducation, la science et la culture. Elle participe aux différents programmes de travail et contribue à leurs réalisations.
PAA : Quelles sont les priorités de la Délégation des Comores au sein de l'UNESCO?
SEM Amir Ali : L'UNESCO aurait un rôle considérable à jouer pour notre pays. C'est d'ailleurs le souhait du Chef de l'Etat SEM Ikililou DHOININE. Pour parvenir à saisir cette opportunité, nous devons renforcer la cohésion et la transparence entre les Ministères des Affaires Etrangères, de l'Education et la Délégation des Comores auprès de l'UNESCO. La crédibilité est un élément important pour toute relation. Nous faisons nos propres choix, nous devons donc les assumer. La culture d'un climat de confiance avec notre partenaire (UNESCO) et la réalisation des projets acquis depuis 2009 au profit de l'Union des Comores seraient les priorités de notre Délégation. Par exemple, en juin 2015, grâce à un travail d'équipe avec ma collaboratrice Mme Amina ALFEINE, le projet des micro sciences est réalisé dans nos trois îles.
PAA : Quel est votre parcours Monsieur l'Ambassadeur Amir Ali ?
SEM Amir Ali : Après mes études en Relations internationales à Kiev, j'ai enseigné à l'Ecole Nationale d'Administration et de Commerce des Comores (ENAC), la seule école supérieure à l'époque, avant d'être repéré pour servir le Ministère de la Justice en qualité de Secrétaire général.
Vous savez, natif de Miringoni à Mohéli, il a fallu que j'apporte ma contribution pour le développement de cette localité ; c'est pourquoi j'ai demandé une affectation au Lycée de Fomboni où j'ai enseigné l'Histoire-Géographie, et intégré la société civile.
PAA : Monsieur l'Ambassadeur, loin des idées-reçues, pensez-vous que la place de la femme dans la société comorienne est pleinement et justement établie ou qu'il reste en leur faveur, des combats que les comoriens se doivent de mener ensemble ?
SEM Amir Ali : Depuis la prise de conscience de l'inégalité de condition et de statut social entre les hommes et les femmes, l'étude de la place des femmes dans la société s'est beaucoup développée dans notre pays, mais la distance à parcourir reste encore très longue. Comme a dit Vladimir Ilitch Oulianov Lénine, « là où il y a une volonté, il y a un chemin ». Ensemble, nous devons réclamer des mesures volontaristes pour établir une égalité effective des hommes et des femmes comoriens.
PAA : Pouvez-vous nous parler des secteurs dans lesquels l'UNESCO intervient aux Comores ?
SEM Amir Ali : Comme dans les autres Etats membres, en Union des Comores, l'Organisation intervient dans les domaines de l'éducation, les sciences, la culture et les communications selon son acte constitutif. Jusqu'en 2008, des projets à la hauteur de 85 000 dollars (Education, Culture, …) que nous aurons l'occasion d'en parler, sont financés par le Programme de Participation de l'UNESCO.
PAA : Monsieur l'Ambassadeur, notre entretien tire à sa fin. Quel avenir pour l'Unesco et les Comores?
SEM Amir Ali : Avec une volonté politique, l'avenir sera prometteur.
Propos recueillis par Patrice Ahmed Abdallah
Par Comores UNESCO
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