Le parti Juwa n’en est pas à une contradiction près. Dans une conférence de presse lundi à Moroni, il se dit opposé au retour de Mohamed ...
Le parti Juwa n’en est pas à une contradiction près. Dans une conférence de presse lundi à Moroni, il se dit opposé au retour de Mohamed Bacar aux Comores. Autant on peut comprendre une telle position de la part de ses alliés (Pec, Cadim, Ridja,…), autant on se demande comment le Juwa qui, au lendemain du débarquement militaire de mars 2008 à Anjouan, a intégré dans l’armée nationale les principaux chefs de la tristement célèbre FGA (dont le commandant Toilha), peut-il adopter une telle posture démagogique.
L’ex-président Sambi n’a-t-il pas déroulé le tapis rouge à ce numéro 2 du régime Bacar, sans se poser le moindre problème de conscience ? Les barons du séparatisme anjouanais n’avaient-ils pas carte blanche à Beit-salam sous le règne de l’Ayatollah, comme ce Mohamed Nafion, spin doctor des séparatistes, qui a été bombardé conseiller politique et porte-parole du ministère des Relations extérieures sous Sambi ? Combien de collaborateurs et personnalités de premier plan du régime séparatiste ont-ils été réhabilités par l’ex-chef de l’Etat, sans que la Représentation nationale ait jamais été consultée ? Pourquoi le parti Juwa a la mémoire si courte ?
Et puis, pourquoi Sambi a-t-il peur de ce retour de Mohamed Bacar, lui qui avait toujours demandé son extradition. Plutôt, il aurait dû s’en réjouir. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois.
Par Mohamed Inoussa
L’ex-président Sambi n’a-t-il pas déroulé le tapis rouge à ce numéro 2 du régime Bacar, sans se poser le moindre problème de conscience ? Les barons du séparatisme anjouanais n’avaient-ils pas carte blanche à Beit-salam sous le règne de l’Ayatollah, comme ce Mohamed Nafion, spin doctor des séparatistes, qui a été bombardé conseiller politique et porte-parole du ministère des Relations extérieures sous Sambi ? Combien de collaborateurs et personnalités de premier plan du régime séparatiste ont-ils été réhabilités par l’ex-chef de l’Etat, sans que la Représentation nationale ait jamais été consultée ? Pourquoi le parti Juwa a la mémoire si courte ?
Et puis, pourquoi Sambi a-t-il peur de ce retour de Mohamed Bacar, lui qui avait toujours demandé son extradition. Plutôt, il aurait dû s’en réjouir. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois.
Par Mohamed Inoussa
Image et titre ©la rédaction