Le site présenté comme étant le meilleur compromis du gouvernement, pour l’installation du central de fioul lourd, est aux antipodes des riv...
Le site présenté comme étant le meilleur compromis du gouvernement, pour l’installation du central de fioul lourd, est aux antipodes des riverains. La plus grande majorité de la population de M’boudé dit non à ce projet irresponsable aux mépris de l'environnement et de leur vie.
Pourtant prévu pour demain mardi, la pose de la première pierre du central du Fioul se fera à Domoni ya Mboini sans concertation de la population et sans aucunes études d'impact environnemental. En craignant non seulement aux risques sanitaires et environnementaux ainsi qu’à la sécurité aéroportuaire, la majorité de la population locale s’oppose à cette décision du gouvernement. « « Nous n'avons pas encore pu consulter l'étude d'impact. Nous avons eu le coup de cœur en apprenant que le gouvernement a pris la décision de poser la première pierre sans avertir la population locale. Si une centrale de fioul lourd s'implante à côté de chez nous, ce sera une catastrophe », a-t-il prévenu Aboudou Mhoudini président du collectif de la diaspora de la région.
Le collectif des jeunes de la région de M’boudé va animer, dans toutes les communes de la région, des réunions d’information et de sensibilisation sur ce projet. « Certes on n’a pas des scientifiques capables de démontrer les dangers de ce combustible mais quand on se réfère au pays développé longtemps utilisé cette énergie on s'aperçoit que les conséquences à court et long terme sont macabres. Donc nous, fervent défenseur de la région de M’boudé, alertons le gouvernement qu'une pause de pierre ne se mettra pas à côté de nous et si oui aucun chantier ne sera pas poursuivie tant que nous somme vivant », a averti Saïd Youssouf gérant de la Meck Ivembeni. Lui de poursuivre « les manipulateurs et les manipulés qui ne voient que le pouvoir en leurs yeux doivent se renseigner sur les conséquences de cette énergie abandonné par tous les pays grâce à ses effet destructeurs de la nature », a-t-il montré.
Ce qui étonne la population, c'est l'absence de communication en amont par la mairie et le gouvernement. « Peut-être que les élus n'ont pas voulu faire de vagues avant la pose de la première pierre », a glissé un riverain. D'autres riverains, qui eux aussi viennent d'apprendre la nouvelle, craignent les nuisances. Aboudou Mhoudini d’ajouter que « Tout en redoutant, si le projet va jusqu'à son terme, on craint à une dévalorisation de nos biens, de nos terrains ainsi qu’une exposition dangereuse de la santé de la population. Il n’y a pas un dossier dans ce projet, il n’y a pas une étude de traitement de déchet, ils n’ont fait que montrer les intérêts en n’oubliant que les conséquences sont nombreux. C’est pour quoi, les élus locaux à 80 % de sa majorité s’oppose à cette décision », a –t-il précisé.
Par Nakidine Hassane
Pourtant prévu pour demain mardi, la pose de la première pierre du central du Fioul se fera à Domoni ya Mboini sans concertation de la population et sans aucunes études d'impact environnemental. En craignant non seulement aux risques sanitaires et environnementaux ainsi qu’à la sécurité aéroportuaire, la majorité de la population locale s’oppose à cette décision du gouvernement. « « Nous n'avons pas encore pu consulter l'étude d'impact. Nous avons eu le coup de cœur en apprenant que le gouvernement a pris la décision de poser la première pierre sans avertir la population locale. Si une centrale de fioul lourd s'implante à côté de chez nous, ce sera une catastrophe », a-t-il prévenu Aboudou Mhoudini président du collectif de la diaspora de la région.
Le collectif des jeunes de la région de M’boudé va animer, dans toutes les communes de la région, des réunions d’information et de sensibilisation sur ce projet. « Certes on n’a pas des scientifiques capables de démontrer les dangers de ce combustible mais quand on se réfère au pays développé longtemps utilisé cette énergie on s'aperçoit que les conséquences à court et long terme sont macabres. Donc nous, fervent défenseur de la région de M’boudé, alertons le gouvernement qu'une pause de pierre ne se mettra pas à côté de nous et si oui aucun chantier ne sera pas poursuivie tant que nous somme vivant », a averti Saïd Youssouf gérant de la Meck Ivembeni. Lui de poursuivre « les manipulateurs et les manipulés qui ne voient que le pouvoir en leurs yeux doivent se renseigner sur les conséquences de cette énergie abandonné par tous les pays grâce à ses effet destructeurs de la nature », a-t-il montré.
Ce qui étonne la population, c'est l'absence de communication en amont par la mairie et le gouvernement. « Peut-être que les élus n'ont pas voulu faire de vagues avant la pose de la première pierre », a glissé un riverain. D'autres riverains, qui eux aussi viennent d'apprendre la nouvelle, craignent les nuisances. Aboudou Mhoudini d’ajouter que « Tout en redoutant, si le projet va jusqu'à son terme, on craint à une dévalorisation de nos biens, de nos terrains ainsi qu’une exposition dangereuse de la santé de la population. Il n’y a pas un dossier dans ce projet, il n’y a pas une étude de traitement de déchet, ils n’ont fait que montrer les intérêts en n’oubliant que les conséquences sont nombreux. C’est pour quoi, les élus locaux à 80 % de sa majorité s’oppose à cette décision », a –t-il précisé.
Par Nakidine Hassane