Elle est partie au Sénégal comme étudiante et elle est aujourd'hui diplomate. Elle, c'est Mariama Said Halidi. Connue pour sa génér...
Elle est partie au Sénégal comme étudiante et elle est aujourd'hui diplomate. Elle, c'est Mariama Said Halidi. Connue pour sa générosité et son dévouement à la communauté comorienne au Sénégal, elle est actuellement l'attachée d'ambassade à la représentation diplomatique comorienne au Sénégal. Originaire de Mbéni Hamahamet, elle est diplômée d'un Master II en Marketing et Communication à Dakar avant d'intégrer l'ambassade.
Arrivée à Dakar en 2004, elle a d'abord fait des études de Management et Commerce International jusqu’à l’obtention de sa maîtrise. Actuellement, elle met toute son énergie pour le bien être de la communauté comorienne de Dakar. C’est avec sympathie qu’elle nous parle de ses activités socioprofessionnelles au pays de Senghor.
Comment se passe votre vie professionnelle ?
J’ai débuté ma carrière professionnelle en 2010, en occupant le poste de Secrétaire d’Ambassade chargée des Affaires Administratives et Financières.
A ce titre, j’étais très active. J’avais énormément de missions. Je devais faire les démarches administratives pour l’entrée des comoriens au Sénégal, élaborer les transactions administratives auprès des instituts et universités. Je devais aussi faire les documents administratifs pour l’acquisition de la carte de séjour et l’immatriculation des cartes consulaires. Il fallait aussi faire la vérification et la légalisation des dossiers et également suivre les dossiers des demandes de bourses des étudiants et faire la gestion du stock.
Et là depuis décembre 2012, (Dieu merci) je bénéficie d’une promotion et j’occupe le poste d’attaché d’Ambassade de l’Union des Comores au Sénégal, avec les mêmes attributions.
A cet égard, je voudrais rendre un hommage mérité à Monsieur Mahmoud SOILIH, ancien Ambassadeur de l’Union des Comores au Sénégal, qui a été dès le début de l’ouverture de l’Ambassade et qui m’a beaucoup aidé à forger l’expérience professionnelle, notamment dans la connaissance du monde diplomatique, l’aptitude au travail en équipe la sous pression et le développement du relationnel.
Le pays ne vous manque pas?
Depuis que j'ai commencé ma mission auprès de l’ambassade, je pars chaque année aux pays pour deux raisons qui me sont indispensables : d’abord présenter un rapport annuel et faire des propositions aux autorités comoriennes, afin de préparer l’arrivée, les inscriptions et le séjour des bacheliers et étudiants comoriens, par rapport à l’entrée universitaire au Sénégal. Au même moment, je renseigne les parents des bacheliers et étudiants sur les modalités des inscriptions dans les universités publiques et privées, ainsi que le mode de vie au Sénégal.
Et ensuite, je profite de l’occasion pour revoir les miens et revivre un peu l’ambiance familiale et amicale du pays.
Votre regard sur l'évolution de la femme comorienne?
Les Comores aussi ont besoin de femmes instruites et intellectuelles, capables d’accompagner les hommes intellectuels, pour participer à l’émergence du pays. Il y a un bon signe car actuellement des femmes occupent des postes de grandes responsabilités, même au sein du Gouvernement.
Les femmes comoriennes peuvent elles aussi réclamer la parité, à l’instar des pays comme le Sénégal. Le chemin n’est pas long. Même si parité ne signifie pas forcément égalité dans ce contexte. Car nous, femmes comoriennes devons continuer à jouer notre rôle de gardiennes des valeurs de notre tradition. On peut contribuer à la stabilité de notre pays. Comme dit l’adage, « derrière chaque homme, il y a une grande femme ». Donc il est temps de continuer de montrer la grandeur de la femme comorienne.
Sania Hamada Mlimi,
Correspondante Salwa Mag à Dakar
Arrivée à Dakar en 2004, elle a d'abord fait des études de Management et Commerce International jusqu’à l’obtention de sa maîtrise. Actuellement, elle met toute son énergie pour le bien être de la communauté comorienne de Dakar. C’est avec sympathie qu’elle nous parle de ses activités socioprofessionnelles au pays de Senghor.
Comment se passe votre vie professionnelle ?
J’ai débuté ma carrière professionnelle en 2010, en occupant le poste de Secrétaire d’Ambassade chargée des Affaires Administratives et Financières.
A ce titre, j’étais très active. J’avais énormément de missions. Je devais faire les démarches administratives pour l’entrée des comoriens au Sénégal, élaborer les transactions administratives auprès des instituts et universités. Je devais aussi faire les documents administratifs pour l’acquisition de la carte de séjour et l’immatriculation des cartes consulaires. Il fallait aussi faire la vérification et la légalisation des dossiers et également suivre les dossiers des demandes de bourses des étudiants et faire la gestion du stock.
Et là depuis décembre 2012, (Dieu merci) je bénéficie d’une promotion et j’occupe le poste d’attaché d’Ambassade de l’Union des Comores au Sénégal, avec les mêmes attributions.
A cet égard, je voudrais rendre un hommage mérité à Monsieur Mahmoud SOILIH, ancien Ambassadeur de l’Union des Comores au Sénégal, qui a été dès le début de l’ouverture de l’Ambassade et qui m’a beaucoup aidé à forger l’expérience professionnelle, notamment dans la connaissance du monde diplomatique, l’aptitude au travail en équipe la sous pression et le développement du relationnel.
Le pays ne vous manque pas?
Depuis que j'ai commencé ma mission auprès de l’ambassade, je pars chaque année aux pays pour deux raisons qui me sont indispensables : d’abord présenter un rapport annuel et faire des propositions aux autorités comoriennes, afin de préparer l’arrivée, les inscriptions et le séjour des bacheliers et étudiants comoriens, par rapport à l’entrée universitaire au Sénégal. Au même moment, je renseigne les parents des bacheliers et étudiants sur les modalités des inscriptions dans les universités publiques et privées, ainsi que le mode de vie au Sénégal.
Et ensuite, je profite de l’occasion pour revoir les miens et revivre un peu l’ambiance familiale et amicale du pays.
Votre regard sur l'évolution de la femme comorienne?
Les Comores aussi ont besoin de femmes instruites et intellectuelles, capables d’accompagner les hommes intellectuels, pour participer à l’émergence du pays. Il y a un bon signe car actuellement des femmes occupent des postes de grandes responsabilités, même au sein du Gouvernement.
Les femmes comoriennes peuvent elles aussi réclamer la parité, à l’instar des pays comme le Sénégal. Le chemin n’est pas long. Même si parité ne signifie pas forcément égalité dans ce contexte. Car nous, femmes comoriennes devons continuer à jouer notre rôle de gardiennes des valeurs de notre tradition. On peut contribuer à la stabilité de notre pays. Comme dit l’adage, « derrière chaque homme, il y a une grande femme ». Donc il est temps de continuer de montrer la grandeur de la femme comorienne.
Sania Hamada Mlimi,
Correspondante Salwa Mag à Dakar