Les élections présidentielles de l’union des Comores se tiendront en février 2016 pour les primaires. Le président en place, son excellence...
Les élections présidentielles de l’union des Comores se tiendront en février 2016 pour les primaires. Le président en place, son excellence Dr Ikililou, devrait rendre le tablier au plus tard au mois de mai du même année. Un rendez-vous tant attendu du fait de l’enjeu qui représente cet échéance. A noter que les gouverneurs arrivent aussi à terme de leurs mandats.
Ainsi à quelques mois d’échéances électorales, qui sont les candidats favoris ? Quels sont leurs potentialités ? Leurs points forts et faibles ?
En principe, ces élections à deux tours, trois candidats dans l’ile qui échoit la tournante devraient être élus dans le premier tour. Selon les élections législatives et les sondages exprimés dans la rue laissent entendre que quatre candidats sortent dans l’eau. Le jeu est ouvert et chacun à sa chance car dans une élection aussi importante comme le présidentielle rien n’est gagné d’avance, tout sera joué dans les derniers jours et même les dernières heures.
Parmi ces quatre candidats, on peut citer l’ancien président AZALI Assoumani. Tenant compte des résultats des législatives, le CRC semble bien implanté dans les quatre régions de la Grande Comore. Avec deux députés élus et 4 candidats au deuxième tour dans les circonscriptions de MBADJINI EST , HAMAHAMET, HAMBOU et WACHILI etc. Cela montre que le parti d’AZALI est une force non négligeable, les observateurs voient mal un primaire sans l’ancien président Azali. Ce dernier recrute partout et surtout les intellectuels et cadres. Ces derniers font confiances à l’homme en treillis. Toutefois la masse populaire ne lui accorde pas une crédibilité en plus dans la région de Hambou dont il est originaire est sous peuplée bien que, on sait que ces élections seront régionales.
Le gouverneur en exercice Mr MOIGNI BARAKA peut aussi entrer dans le trio. Celui-ci dispose d’une pléthorique de personnel. Des commissaires et directeurs qui sont voués à sa cause. Ajoutons à cela qu’il dispose de moyens financiers conséquents, amassés durant son mandat. Les sept candidats au deuxième tour des législatives en est une meilleure illustration. Même s’il a subi une défaite cuisante que seul deux candidats sont élus. Son plus grand handicap, il est taxé d’un bilan négatif. Et que les barons de son équipe sembles fragilisés après avoir essuyé une défaite dans les législatives.
Pour le candidat de l’UPDC, le pouvoir est aussi en pôle position. Comme d’habitude le pouvoir en place dispute farouchement sa propre succession. Il jouit des plusieurs atouts. À savoir qu’il peut utiliser les moyens de l’État pour arriver à sa fin. Le vice-président Mamadou dispose de beaucoup de sous, accumulés au cours de son mandat. Et dans ces élections, le pouvoir de l’argent est un facteur décisif pour conquérir le pouvoir. Les agents de l’État seront manipuler et corrompus pour soutenir le candidat du pouvoir, et voire même d’être menacés des sanctions en cas des retentissements. La région de Hamahamet semble acquise d’avance pour lui. La tradition de cette région vote massivement aux candidats natifs de la région. Son véritable handicap, les arriérés de salaire des agents de l’État et le manque de l’électricité risquent de lui coûter cher.
Pour terminer le parti JUWA de l’ancien président SAMBI peut monter sur le podium. Ce dernier jouit toujours d’une grande popularité. Partout où il va il est suivi par une foule immense. Surtout il continue à faire peur au gouvernement, certains disent que le ministre Msaidié est confié la lourde tâche de déstabiliser l’homme au turban. Ses propos et ses discours sont bien compris par les comoriens et il continue à faire passer son message en donnant de l’espoir aux comoriens, des propos jugés par certains comme des rêves. Le babelasse c’est qu’ il peut être empêché de se présenter
Ainsi à quelques mois d’échéances électorales, qui sont les candidats favoris ? Quels sont leurs potentialités ? Leurs points forts et faibles ?
En principe, ces élections à deux tours, trois candidats dans l’ile qui échoit la tournante devraient être élus dans le premier tour. Selon les élections législatives et les sondages exprimés dans la rue laissent entendre que quatre candidats sortent dans l’eau. Le jeu est ouvert et chacun à sa chance car dans une élection aussi importante comme le présidentielle rien n’est gagné d’avance, tout sera joué dans les derniers jours et même les dernières heures.
Parmi ces quatre candidats, on peut citer l’ancien président AZALI Assoumani. Tenant compte des résultats des législatives, le CRC semble bien implanté dans les quatre régions de la Grande Comore. Avec deux députés élus et 4 candidats au deuxième tour dans les circonscriptions de MBADJINI EST , HAMAHAMET, HAMBOU et WACHILI etc. Cela montre que le parti d’AZALI est une force non négligeable, les observateurs voient mal un primaire sans l’ancien président Azali. Ce dernier recrute partout et surtout les intellectuels et cadres. Ces derniers font confiances à l’homme en treillis. Toutefois la masse populaire ne lui accorde pas une crédibilité en plus dans la région de Hambou dont il est originaire est sous peuplée bien que, on sait que ces élections seront régionales.
Le gouverneur en exercice Mr MOIGNI BARAKA peut aussi entrer dans le trio. Celui-ci dispose d’une pléthorique de personnel. Des commissaires et directeurs qui sont voués à sa cause. Ajoutons à cela qu’il dispose de moyens financiers conséquents, amassés durant son mandat. Les sept candidats au deuxième tour des législatives en est une meilleure illustration. Même s’il a subi une défaite cuisante que seul deux candidats sont élus. Son plus grand handicap, il est taxé d’un bilan négatif. Et que les barons de son équipe sembles fragilisés après avoir essuyé une défaite dans les législatives.
Pour le candidat de l’UPDC, le pouvoir est aussi en pôle position. Comme d’habitude le pouvoir en place dispute farouchement sa propre succession. Il jouit des plusieurs atouts. À savoir qu’il peut utiliser les moyens de l’État pour arriver à sa fin. Le vice-président Mamadou dispose de beaucoup de sous, accumulés au cours de son mandat. Et dans ces élections, le pouvoir de l’argent est un facteur décisif pour conquérir le pouvoir. Les agents de l’État seront manipuler et corrompus pour soutenir le candidat du pouvoir, et voire même d’être menacés des sanctions en cas des retentissements. La région de Hamahamet semble acquise d’avance pour lui. La tradition de cette région vote massivement aux candidats natifs de la région. Son véritable handicap, les arriérés de salaire des agents de l’État et le manque de l’électricité risquent de lui coûter cher.
Pour terminer le parti JUWA de l’ancien président SAMBI peut monter sur le podium. Ce dernier jouit toujours d’une grande popularité. Partout où il va il est suivi par une foule immense. Surtout il continue à faire peur au gouvernement, certains disent que le ministre Msaidié est confié la lourde tâche de déstabiliser l’homme au turban. Ses propos et ses discours sont bien compris par les comoriens et il continue à faire passer son message en donnant de l’espoir aux comoriens, des propos jugés par certains comme des rêves. Le babelasse c’est qu’ il peut être empêché de se présenter
Pour conclure ces quatre candidats ont tous passé aux pouvoir et qu’ils disposent beaucoup de moyens financiers. Deux sont en exercice et deux veulent reconquérir le pouvoir. Un des quatre devrait être éliminé pour retenir les 3 candidats du seconde tour des primaires. Il est vrai semblable qu' un des deux candidats en exercice risque d’être aux carreaux vu son bilan négatif. Si cela se produit le candidat de JUWA peut remporter la bataille finale vu que le raz de marée de l’électorat d’Anjouan ne peut pas être comblé car à la Grande Comore et Moheli l' électorat sera divisé.
Qui vivra verra
Par OMAR Issa
Par OMAR Issa