Ces derniers temps deux évènements ont secoué la société marocaine en ce sens que des personnes, adeptes d'un extrémisme religieux, se ...
Ces derniers temps deux évènements ont secoué la société marocaine en ce sens que des personnes, adeptes d'un extrémisme religieux, se sont érigées en police des moeurs ; une police qui n'existe pas d'ailleurs au Maroc.
Le premier est celui dit "Affaire des jupes d'Inezgane, une ville proche d'Agadir, au cours de laquelle deux jeunes filles qui déambulaient en jupe dans le souk se sont faites agressées par des marchands ambulants en raison de leur tenue vestimentaire qu'ils ont jugée offensantes.
Interpellées par les agents de police, elles ont été présentées devant le juge qui a rendu, le 13 juillet 2015, un jugement historique en estimant dans son prononcé que les deux jeunes filles n'avait en aucun cas enfreint la loi ou porté atteinte à l'ordre public ou à la morale et que porter une jupe n'était point un crime. Par contre, pour les agresseurs, ils restent poursuivis pour agressions et risquent jusqu'à deux ans de prison.
A noter que cette affaire avait soulevé une vague de soutiens aux deux jeunes filles tant parmi les hommes politiques, que les organisations de la société civile.
La seconde affaire, est dite celle dite " agression d'un présumé gay à Fes" qui elle aussi a soulevé l'ire des responsables politiques et des organisations de la société civile marocaine. Un triste évènement au cours duquel un supposé homosexuel a été lynché avec une violence inouïe.
Suite à la plainte déposée par l'agressé, une enquête a été ouverte afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans cet acte criminel, de procéder à leur arrestation et de les traduire devant la justice.
Pour l'heure, deux personnes ont été interpellées et que les autres ne devraient pas tarder à les rejoindre pour être présentés devant le juge. Ces individus risquent jusqu'à 10 ans de prison ferme pour agression avec arme blanche et tentative d'assassinat sans oublier qu'il y a eu aussi atteinte à l'autorité publique. C'est dire que l'addition sera salée pour ces individus qui se sont érigées en police des moeurs.
D'ailleurs, un communiqué du Gouvernement a été publié suite à ces deux affaires affirmant que et je cite " l’Etat réagira avec la fermeté nécessaire avec quiconque dépasse la loi et les prérogatives de l’Etat qui reste le seul à même d’infliger les sanctions sur les contrevenants".
Par le jugement d'Inezgane, l'interpellation des agresseurs de Fes et le communiqué du Gouvernement marocain, un message très clair a été envoyé aux salafistes à savoir que le Maroc est une terre d'un Islam tolérant et du juste milieu et que les autorités marocaines ne tolèreront aucun déviationnisme religieux. Seule l'autorité publique est habilitée à sanctionner tout contrevenant.
Quant à ceux qui ne veulent pas voir de bikini, ils n'ont qu'à rester chez eux au lieu d'aller faire du voyeurisme sur les plages.
Que ces salafistes sachent une fois pour toute que nul n'a le droit de suppléer ou de porter atteinte à l'autorité et à l'ordre publique. Ces salafistes et autres extrémistes ne peuvent s'ériger en gardien de la religion et de la morale en territoire marocain ; déjà par rapport à leur idéologie, totalement en contradiction avec les fondamentaux de la Commanderie qui prévaut au Maroc et qui est incarnée par le Roi Maroc, en sa qualité d'Air El Mouminine (Prince des Croyants), qu'ils défendent et qu'ils propagent clandestinement, ils sont en infraction avec la loi marocaine.
Farid Mnebhi
Le premier est celui dit "Affaire des jupes d'Inezgane, une ville proche d'Agadir, au cours de laquelle deux jeunes filles qui déambulaient en jupe dans le souk se sont faites agressées par des marchands ambulants en raison de leur tenue vestimentaire qu'ils ont jugée offensantes.
Interpellées par les agents de police, elles ont été présentées devant le juge qui a rendu, le 13 juillet 2015, un jugement historique en estimant dans son prononcé que les deux jeunes filles n'avait en aucun cas enfreint la loi ou porté atteinte à l'ordre public ou à la morale et que porter une jupe n'était point un crime. Par contre, pour les agresseurs, ils restent poursuivis pour agressions et risquent jusqu'à deux ans de prison.
A noter que cette affaire avait soulevé une vague de soutiens aux deux jeunes filles tant parmi les hommes politiques, que les organisations de la société civile.
La seconde affaire, est dite celle dite " agression d'un présumé gay à Fes" qui elle aussi a soulevé l'ire des responsables politiques et des organisations de la société civile marocaine. Un triste évènement au cours duquel un supposé homosexuel a été lynché avec une violence inouïe.
Suite à la plainte déposée par l'agressé, une enquête a été ouverte afin d'identifier toutes les personnes impliquées dans cet acte criminel, de procéder à leur arrestation et de les traduire devant la justice.
Pour l'heure, deux personnes ont été interpellées et que les autres ne devraient pas tarder à les rejoindre pour être présentés devant le juge. Ces individus risquent jusqu'à 10 ans de prison ferme pour agression avec arme blanche et tentative d'assassinat sans oublier qu'il y a eu aussi atteinte à l'autorité publique. C'est dire que l'addition sera salée pour ces individus qui se sont érigées en police des moeurs.
D'ailleurs, un communiqué du Gouvernement a été publié suite à ces deux affaires affirmant que et je cite " l’Etat réagira avec la fermeté nécessaire avec quiconque dépasse la loi et les prérogatives de l’Etat qui reste le seul à même d’infliger les sanctions sur les contrevenants".
Par le jugement d'Inezgane, l'interpellation des agresseurs de Fes et le communiqué du Gouvernement marocain, un message très clair a été envoyé aux salafistes à savoir que le Maroc est une terre d'un Islam tolérant et du juste milieu et que les autorités marocaines ne tolèreront aucun déviationnisme religieux. Seule l'autorité publique est habilitée à sanctionner tout contrevenant.
Quant à ceux qui ne veulent pas voir de bikini, ils n'ont qu'à rester chez eux au lieu d'aller faire du voyeurisme sur les plages.
Que ces salafistes sachent une fois pour toute que nul n'a le droit de suppléer ou de porter atteinte à l'autorité et à l'ordre publique. Ces salafistes et autres extrémistes ne peuvent s'ériger en gardien de la religion et de la morale en territoire marocain ; déjà par rapport à leur idéologie, totalement en contradiction avec les fondamentaux de la Commanderie qui prévaut au Maroc et qui est incarnée par le Roi Maroc, en sa qualité d'Air El Mouminine (Prince des Croyants), qu'ils défendent et qu'ils propagent clandestinement, ils sont en infraction avec la loi marocaine.
Farid Mnebhi