L'attente est palpable. Mais au-delà de cette attente languissante, des belles surprises peuvent arriver aux candidats du baccalau...
L'attente est palpable. Mais au-delà de cette attente languissante, des belles surprises peuvent arriver aux candidats du baccalauréat à Ngazidja. Les seuls dont le sort n'est pas encore décidé jusqu'à maintenant. Le ministre aurait exigé des bons résultats. Raison de cette lenteur.
D'après le directeur général de l'office nationale des examens et concours, Mohamed Toihir, à qui nous avons téléphoné ce matin, la proclamation des résultats du Bac à Ngazidja "pourrait" se faire à 16h de ce jeudi. Il a dit que le secrétariat d'examen a été confronté à des problèmes d'électricité, mais désormais « tout va bien », et l'on est dans la phase de confrontation. Confrontation après laquelle s'en suivra la délibération, avant la fameuse proclamation tant attendue par les 6 721 candidats de la grande-Comores.
Une lenteur qui surprend plus d'un, mais qui serait due, selon une source digne de foi, au taux de réussite (non encore délibéré) jugé trop médiocre. Notre informateur a refusé de nous dire à combien il est estimé, mais il a rajouté qu'un rallonge de 20 points sur chaque candidat est envisageable. Mais pourquoi cette volonté grandissante de faire passer les candidats de gré ou de force ? En voilà une bonne question qui mérite autant de discernements. Mais puisque les événements du passé sont encore dans le présent, nous sous y appuyons pour réveiller le pourquoi de cela. Selon toujours notre source au sein du secrétariat d'examen, le ministre de l'éducation aurait donné des consignes au président du jury de Ngazidja pour que les résultats soient meilleurs. Si cela est vrai, ce que Attoumani Ali, ministre de l'éducation nationale, craint un soulèvement de la société civile qui a farouchement dénoncé la reprise de l'anglais ''uniquement à Ngazidja'' le 10 juillet. Pour rappel, l'association des maires, les conseillers de l'ile autonome de Ngazidja, l'association des parents d'élèves, estimaient que cet épreuve d'Anglais jugé ''trop triché'' devait se reprendre sur tout le territoire comorien, et non à Ngazidja seulement.
Une demande déboutée, hélas, par le ministre, et la reprise a eu lieu le vendredi 10 juillet passé, uniquement à Ngazidja. Aujourd'hui, le ministre semble conscient des dégâts que pourraient causer des résultats médiocres du Bac à Ngazidja. Mais en plus de cette conscience éveillé du ministre, ce dernier aurait reçu des pressions ici et là. Des hommes politiques d'une part, et de la société civile d'autre part. D'après un proche de monsieur le ministre, celui-ci ne serait pas prêt à porter le chapeau de l'échec des enfants grand-comorien candidats au Bac.
A en croire notre source, c'est la raison pour laquelle Attoumani Ali exige que le taux de réussite à Ngazidja soit ''égal ou supérieur à ceux des autres îles où l'épreuve d'Anglais n'a pas été repris''. Donc, si c'était le cas, Ngazidja attendrait un taux qui doit avoisiner les 70%, sachant qu'à Mohéli il est à près de 60%, et à Anjouan 65%. Shenda katsi hule na'kume. On attend voir, si entre le marteau et l'enclume, Attoumani Ali va céder aux caprices des uns et des autres, malgré le travail des élèves.
Toufé Maecha
Crédit photo: Oustadh Padré
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
A en croire notre source, c'est la raison pour laquelle Attoumani Ali exige que le taux de réussite à Ngazidja soit ''égal ou supérieur à ceux des autres îles où l'épreuve d'Anglais n'a pas été repris''. Donc, si c'était le cas, Ngazidja attendrait un taux qui doit avoisiner les 70%, sachant qu'à Mohéli il est à près de 60%, et à Anjouan 65%. Shenda katsi hule na'kume. On attend voir, si entre le marteau et l'enclume, Attoumani Ali va céder aux caprices des uns et des autres, malgré le travail des élèves.
Toufé Maecha
Crédit photo: Oustadh Padré
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