Destination Madagascar pour la semaine des étudiantes. Parmi les milliers d'étudiants comoriens de la Grande Ile, se trouve Ali Moham...
Destination Madagascar pour la semaine des étudiantes. Parmi les milliers d'étudiants comoriens de la Grande Ile, se trouve Ali Mohamed Wardat. A 23 ans, elle suit une formation pour devenir Technicien de laboratoire. Native de Moroni, Wardat raconte son aventure et le choix de sa formation pour plaire à ses parents. Micro.
Le choix de la formation...
"Au début, c'était pour faire plaisir à mes parents. Je me suis dit qu'il fallait que j'exauce leurs voeux en faisant la formation qu'ils voulaient. Donc pour ne pas les froisser, j'ai décidé de faire leur choix. Mais après, je suis tombée amoureuse et j'adore ce que je fais. D'ailleurs, je les remercie de m'avoir orienter dans cette filière car il n'est pas évident de choisir ce qu'on veut devenir. Je connais beaucoup qui ont pris l'avion pour venir ici sans savoir ce qu'ils vont faire. Du coup, j'estime que j'ai eu de la chance!
Les difficultés de la formation...
Avant, c'était vraiment difficile. Les cours étaient durs. La langue n'était pas facile. Mais j'ai gardé le sourire aux lèvres. Je me disais que ce qui ne me tuera pas, me rendra plus forte. Du coup, je me suis accrochée parce que j'avais un but. Il fallait que je réussisse. Pas seulement pour mes parents mais pour moi aussi. Je me suis habituée au fur et à mesure. A Madagascar, la vie n'est pas du tout facile. Il faut beaucoup de courage, de la confiance en soi même et la patience. Il faut savoir aussi bien se comporter comme on n'a pas la même culture . Donc tout dépend de nous et de nos actes.
L'après études...
Avant, je n' avais qu'un objectif: exaucer les voeux de mes parents. Maintenant que j'ai dépassé cette étape, je veux une profession libérale, un travail que je ne veux dépendre de personne. J'estime que j'ai suffisamment les compétences qu'il faut. Et d'ailleurs toute cette motivation, je la dois aussi à une personne que je tiens énormément. Je voulais le remercier. Je fais tout ça pour que vous soyez fiers de moi".
Propos recueillis par Salwa Mag
Le choix de la formation...
"Au début, c'était pour faire plaisir à mes parents. Je me suis dit qu'il fallait que j'exauce leurs voeux en faisant la formation qu'ils voulaient. Donc pour ne pas les froisser, j'ai décidé de faire leur choix. Mais après, je suis tombée amoureuse et j'adore ce que je fais. D'ailleurs, je les remercie de m'avoir orienter dans cette filière car il n'est pas évident de choisir ce qu'on veut devenir. Je connais beaucoup qui ont pris l'avion pour venir ici sans savoir ce qu'ils vont faire. Du coup, j'estime que j'ai eu de la chance!
Les difficultés de la formation...
Avant, c'était vraiment difficile. Les cours étaient durs. La langue n'était pas facile. Mais j'ai gardé le sourire aux lèvres. Je me disais que ce qui ne me tuera pas, me rendra plus forte. Du coup, je me suis accrochée parce que j'avais un but. Il fallait que je réussisse. Pas seulement pour mes parents mais pour moi aussi. Je me suis habituée au fur et à mesure. A Madagascar, la vie n'est pas du tout facile. Il faut beaucoup de courage, de la confiance en soi même et la patience. Il faut savoir aussi bien se comporter comme on n'a pas la même culture . Donc tout dépend de nous et de nos actes.
L'après études...
Avant, je n' avais qu'un objectif: exaucer les voeux de mes parents. Maintenant que j'ai dépassé cette étape, je veux une profession libérale, un travail que je ne veux dépendre de personne. J'estime que j'ai suffisamment les compétences qu'il faut. Et d'ailleurs toute cette motivation, je la dois aussi à une personne que je tiens énormément. Je voulais le remercier. Je fais tout ça pour que vous soyez fiers de moi".
Propos recueillis par Salwa Mag