Le conseiller de l’île autonome de Ngazidja, Omar Hamidou, est arrêté depuis vendredi dernier par les forces de l’ordre. Ses confrères élus...
Le conseiller de l’île autonome de Ngazidja, Omar Hamidou, est arrêté depuis vendredi dernier par les forces de l’ordre. Ses confrères élus dénoncent un bafouement de la constitution et saisissent à cet effet le président de la république, le procureur général, la cour constitutionnel.
Le motif de cette arrestation est vraisemblablement lié à l’affaire Vanamboini-Handouli. Selon Issimaila Msaidié, prémier vice-president et porte-parole du conseil, Omar Hamidou, élu d’Itsandra-Badani, était en cours de travaux avec ses pairs dans le bureau du président de l’institution quand soudain il a reçu un appel. « Il nous a dit que c’était un ami qui voulait le voir dans l’immédiat. Il est parti. Et depuis, il n’est jamais revenu, » poursuit le porte-parole de l’institution avant de rajouter qu’il n’était que trop qu’ils apprenaient que la personne qui s’était fait passer pour un ami à Omar n’était autre qu’un militaire chargé du "guet-apens" alors que l’article 33 de la loi statutaire de l’institution stipule en son alinéa 3 : « aucun conseiller ne peut, hors session, être arrêté qu’avec l’autorisation du bureau du Conseil, sauf le cas du flagrant délit, des poursuites ou de condamnation définitive».
Une loi statutaire validée par la cour constitutionnelle. « Donc nous considérons cette arrestation comme une violation de notre loi statutaire et de la constitution du pays, » dénonce Issimaila Msaidié. Le conseiller Omar Hamidou se trouve depuis à la gendarmerie nationale. Ses pairs tentent bien que mal de le faire libérer. Depuis ce vendredi, les conseillers saisissent les autorités, mais ces derniers font les sourdes oreilles. Depuis ce matin, ils sont au palais de justice en œuvrant pour sa libération. Selon des sources dignes de foi, d’autres élus originaires de la région d’Itsandra, seraient ciblés par la gendarmerie nationale et ce après les événements de Vanamboini. Il faut noter qu’Omar Hamidou n’a rien de violent, selon nos informations. Mais comme le conseil de l’île avait déposé un référé à la justice, Omar a payé les
frais pourvu qu’il soit de la région de Handuli. C'est en tout cas ce qu'avancent certains de ces confrères.
Toufé Maecha, quotidien Al-fajr
frais pourvu qu’il soit de la région de Handuli. C'est en tout cas ce qu'avancent certains de ces confrères.
Toufé Maecha, quotidien Al-fajr