Des élections législatives ont eu lieu, des partis politiques et des indépendants se sont présentés pour s'évaluer auprès du peuple. ...
Des élections législatives ont eu lieu, des partis politiques et des indépendants se sont présentés pour s'évaluer auprès du peuple.
Beaucoup ont eu leur claque. L'UPDC, un parti embryonnaire, quoi qu'il est au pouvoir, a pu s'en sortir avec une majorité relative. D'autres partis minoritaires et des indépendants se sont ralliés pour renforcer la différence. RADHI, un autre parti, nouveau de sa naissance, mais expérimenté par ses hommes, a fait son poids, même avec un député, un Conseiller et des Maires. Orange, parmi les partis implantés dans l'ensemble du territoire s'en est sorti battu mais gagnant dans un milieu fortement influant: la Capitale. D'autres faiblement pris le devant à travers ces élections sont sur le chemin de se rallier pour se faire une place. Mais rallier sur qui?
Dans les cas, la triple élection aux Comores et la nouvelle configuration politique qui s'est dessinée naturellement donne lieu à une lecture de deux approches politiques. L'un qui se proclame républicain à la défense de l'intérêt et de l'unité national, l'autre du respect de la démocratie même au prix le plus mal.
Ces deux appartenances sont incarnées naturellement par des partis politiques au lendemain de la triple élection et cela peut évidemment aller jusqu'aux présidentielles de 2016.
En républicain, le parti UPDC, RADHI, ORANGE, MOURUWA et autres, se sont ralliés à lutter contre l'émergence du fanatisme Chiite, contre l'instabilité politique, pour l'unité nationale retrouvée depuis les accords de Fomboni. C'est un combat qui engage beaucoup de formations politiques dans le pays. La CRC se retrouve dans cette même optique. Tous autour d'un objectif, consolider la stabilité et la paix retrouvées en Union des Comores, re-pérenniser la troisième République née au lendemain de la crise séparatiste de 1997. La tournante, un principe clé de cette réussite. Ils en défendent comme leur propre valeur.
Cette alliance continue à mûrir, peut-être jusqu'en 2016, à l'exception de certains qui, par le même principe, préférerait faire cavalier seul pour se mesurer.
Houmed Msaidie, leader de premier plan du parti RADHI et actuel ministre de l'intérieur a bien compris cette nouvelle émergence et lors d'une cérémonie de l'anniversaire de son parti, en présence des leaders du parti ORANGE, UPDC et MOURUA, a fait un vibrant appel à tous les partis qui se réclament au côté de l'Unité Nationale de s'unir autour d'une "mouvance plurielle" dans lequel la paix et la stabilité des Comores est prioritaire puisqu'ils sont la source du développement.
Ils vont s'unir pour le respect de la tournante dont sa disparition risque de compromettre l'Union des Comores, pour s'assurer que le fanatisme chiite ne fasse pas émergence en Union des Comores dont sa présence fait apparaître des conflits, d'encourager la coopération régionale (Indianoceanir Afrique de l'Est...) dont la proximité facilitera le marché local.....
Après cet appel, la mouvance plurielle se concerte, de dessine et peut être officiellement déclaré dans les jours qui viennent. Elle réunira des partis forts tels que l'UPDC, RADHI, Orange, MOURUA et d'autres personnalités telles que le gouverneur Anissi Chamsidine, Mohamed Djaanfari (deux influents de l'île d'Anjouan).
L'UPDC incarnée par Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) et Nourdine Bourhane, RADHI sous Houmed Msaidie, Abdou Soef et Kamar Ezamane, ORANGE avec Mohamed Daoud Kiki, MOURUA conduit par Dr Said Abass Dahalani, les partisans du gouverneur Anissi et Mohamed Djaanfari, tous autour de la mouvance plurielle pour 2016.
De l'autre côté, ceux qui appellent la démocratie "partiale", se voient minoritaire autour du parti Juwa. Ils parlent d'une démocratie même au sacrifice de l'unité nationale.
Que choisirait le peuple?
Il n'y a que deux alternatives, nous pensons.
Hamidou Said Ali
Beaucoup ont eu leur claque. L'UPDC, un parti embryonnaire, quoi qu'il est au pouvoir, a pu s'en sortir avec une majorité relative. D'autres partis minoritaires et des indépendants se sont ralliés pour renforcer la différence. RADHI, un autre parti, nouveau de sa naissance, mais expérimenté par ses hommes, a fait son poids, même avec un député, un Conseiller et des Maires. Orange, parmi les partis implantés dans l'ensemble du territoire s'en est sorti battu mais gagnant dans un milieu fortement influant: la Capitale. D'autres faiblement pris le devant à travers ces élections sont sur le chemin de se rallier pour se faire une place. Mais rallier sur qui?
Dans les cas, la triple élection aux Comores et la nouvelle configuration politique qui s'est dessinée naturellement donne lieu à une lecture de deux approches politiques. L'un qui se proclame républicain à la défense de l'intérêt et de l'unité national, l'autre du respect de la démocratie même au prix le plus mal.
Ces deux appartenances sont incarnées naturellement par des partis politiques au lendemain de la triple élection et cela peut évidemment aller jusqu'aux présidentielles de 2016.
En républicain, le parti UPDC, RADHI, ORANGE, MOURUWA et autres, se sont ralliés à lutter contre l'émergence du fanatisme Chiite, contre l'instabilité politique, pour l'unité nationale retrouvée depuis les accords de Fomboni. C'est un combat qui engage beaucoup de formations politiques dans le pays. La CRC se retrouve dans cette même optique. Tous autour d'un objectif, consolider la stabilité et la paix retrouvées en Union des Comores, re-pérenniser la troisième République née au lendemain de la crise séparatiste de 1997. La tournante, un principe clé de cette réussite. Ils en défendent comme leur propre valeur.
Cette alliance continue à mûrir, peut-être jusqu'en 2016, à l'exception de certains qui, par le même principe, préférerait faire cavalier seul pour se mesurer.
Houmed Msaidie, leader de premier plan du parti RADHI et actuel ministre de l'intérieur a bien compris cette nouvelle émergence et lors d'une cérémonie de l'anniversaire de son parti, en présence des leaders du parti ORANGE, UPDC et MOURUA, a fait un vibrant appel à tous les partis qui se réclament au côté de l'Unité Nationale de s'unir autour d'une "mouvance plurielle" dans lequel la paix et la stabilité des Comores est prioritaire puisqu'ils sont la source du développement.
Ils vont s'unir pour le respect de la tournante dont sa disparition risque de compromettre l'Union des Comores, pour s'assurer que le fanatisme chiite ne fasse pas émergence en Union des Comores dont sa présence fait apparaître des conflits, d'encourager la coopération régionale (Indianoceanir Afrique de l'Est...) dont la proximité facilitera le marché local.....
Après cet appel, la mouvance plurielle se concerte, de dessine et peut être officiellement déclaré dans les jours qui viennent. Elle réunira des partis forts tels que l'UPDC, RADHI, Orange, MOURUA et d'autres personnalités telles que le gouverneur Anissi Chamsidine, Mohamed Djaanfari (deux influents de l'île d'Anjouan).
L'UPDC incarnée par Mohamed Ali Soilihi (Mamadou) et Nourdine Bourhane, RADHI sous Houmed Msaidie, Abdou Soef et Kamar Ezamane, ORANGE avec Mohamed Daoud Kiki, MOURUA conduit par Dr Said Abass Dahalani, les partisans du gouverneur Anissi et Mohamed Djaanfari, tous autour de la mouvance plurielle pour 2016.
De l'autre côté, ceux qui appellent la démocratie "partiale", se voient minoritaire autour du parti Juwa. Ils parlent d'une démocratie même au sacrifice de l'unité nationale.
Que choisirait le peuple?
Il n'y a que deux alternatives, nous pensons.
Hamidou Said Ali