Ralia Abdou est une de ces femmes qui écrivent l'histoire politique du pays. Cette femme d'une cinquantaine d'année est aussi o...
Ralia Abdou est une de ces femmes qui écrivent l'histoire politique du pays. Cette femme d'une cinquantaine d'année est aussi omniprésente dans le mouvement associative. En France ou aux Comores, elle se bat pour le développement de son pays. Mais qui est donc cette femme combattante?
Pour les plus jeunes, Ralia Abdou Dafiné est l'ancienne directrice de l'Office de la Radio et Télévision des Comores ou l'ancienne Première dame de Ngazidja. Dans un passé récent, cette femme de 53 ans a marqué les esprits pour avoir permis la numérisation et le fonctionnement 24h/24h de la radio nationale. Et à travers la fondation (FRAD) qu'elle a créé pendant le passage de son mari à Ngazi-Ngomé, elle a fait "une conquête notable" en obtenant la présence de 30% de femmes au gouvernement. Pourtant, ces réalisations ne sont qu'un pan de l'histoire de cette femme militante active.
Pour se remémorer, cette mère de 6 filles avec 3 petits enfants est l'une des premières femmes candidates à une élection législative aux Comores. C'était en 1991, lorsque avec des amis, ils avaient fondé le parti RSD (Ha Hi Hu).
Un engagement politique inspiré du soilihisme, l'idéologie de l'ancien président révolutionnaire des Comores. " J'ai suivi le mouvement soilihiste jusqu'à la division de Maesha Bora. J'ai ensuite co-fondé avec Saïd Abdallah Mchangama, le Club DPA, devenu par la suite le Mwagaza. Nous étions alors nombreux de la diaspora à être revenu pour soutenir Saïd Mohamed Djohar dans la mise en place de la démocratie", se gratifie cette titulaire d'un Master en management d'entreprise obtenu à l'Ecole de commerce Marseille Luminy.
C'est d'ailleurs dans le cadre de son militantisme politique que cette native d'Iconi a rencontré deux personnes qui ont changé sa vie. "J'ai fait la connaissance de deux personnes qui vont marquer ma vie de femme et de citoyenne : Mongozi Ali Soilihi et un jeune militant Youssouf Said qui allait partager ma vie et devenir le père de mes enfants", martèle celle qui avait accès à Mrodjou à travers le Comité d'Iconi.
Cette fille de la première femme détentrice d'un permis de conduire catégorie B et D aux Comores n'a pas seulement oeuvré dans la politique. Celle qui se réclame de la double nationalité franco-comorienne a aussi travaillé avec les Nations-Unies pour soutenir la population et lutter contre la pauvreté. " Au PNUD comme Expert National sur un projet d'appui à la création d'entreprise, j'ai mis en place le projet AMIE et appuyé la création des MECK.
J'ai lutté pour leur survie au début de leur mise en oeuvre" se souvient-elle avant d'ajouter qu'elle se "réjouit aujourd'hui comme ces deux projets survivent". Et dans son active, elle a initié aussi le programme Mérite de la Jeunesse.
Née d'un père d'un ancien combattant français, Ralia s'est aussi déployé en France au service de la communauté.
"J'ai exercé comme travailleur social dans les quartiers nord de Marseille : intégration des familles immigrées en France à travers l'éducation et le travail mais aussi comme agent de développement à la Chambre de commerce franco-comorienne de Marseille", explique celle qui a pris part avec son mari Mohamed Abdouloihabi à l'organisation du Culte musulman en France.
Aujourd'hui encore, elle est encore déterminée sur l'émancipation de la femme comorienne. Elle estime que "les femmes comoriennes ont tous les ingrédients pour réussir dans tous les domaines à condition de s'unir et d'être solidaire".
Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Pour les plus jeunes, Ralia Abdou Dafiné est l'ancienne directrice de l'Office de la Radio et Télévision des Comores ou l'ancienne Première dame de Ngazidja. Dans un passé récent, cette femme de 53 ans a marqué les esprits pour avoir permis la numérisation et le fonctionnement 24h/24h de la radio nationale. Et à travers la fondation (FRAD) qu'elle a créé pendant le passage de son mari à Ngazi-Ngomé, elle a fait "une conquête notable" en obtenant la présence de 30% de femmes au gouvernement. Pourtant, ces réalisations ne sont qu'un pan de l'histoire de cette femme militante active.
Pour se remémorer, cette mère de 6 filles avec 3 petits enfants est l'une des premières femmes candidates à une élection législative aux Comores. C'était en 1991, lorsque avec des amis, ils avaient fondé le parti RSD (Ha Hi Hu).
Un engagement politique inspiré du soilihisme, l'idéologie de l'ancien président révolutionnaire des Comores. " J'ai suivi le mouvement soilihiste jusqu'à la division de Maesha Bora. J'ai ensuite co-fondé avec Saïd Abdallah Mchangama, le Club DPA, devenu par la suite le Mwagaza. Nous étions alors nombreux de la diaspora à être revenu pour soutenir Saïd Mohamed Djohar dans la mise en place de la démocratie", se gratifie cette titulaire d'un Master en management d'entreprise obtenu à l'Ecole de commerce Marseille Luminy.
C'est d'ailleurs dans le cadre de son militantisme politique que cette native d'Iconi a rencontré deux personnes qui ont changé sa vie. "J'ai fait la connaissance de deux personnes qui vont marquer ma vie de femme et de citoyenne : Mongozi Ali Soilihi et un jeune militant Youssouf Said qui allait partager ma vie et devenir le père de mes enfants", martèle celle qui avait accès à Mrodjou à travers le Comité d'Iconi.
Cette fille de la première femme détentrice d'un permis de conduire catégorie B et D aux Comores n'a pas seulement oeuvré dans la politique. Celle qui se réclame de la double nationalité franco-comorienne a aussi travaillé avec les Nations-Unies pour soutenir la population et lutter contre la pauvreté. " Au PNUD comme Expert National sur un projet d'appui à la création d'entreprise, j'ai mis en place le projet AMIE et appuyé la création des MECK.
J'ai lutté pour leur survie au début de leur mise en oeuvre" se souvient-elle avant d'ajouter qu'elle se "réjouit aujourd'hui comme ces deux projets survivent". Et dans son active, elle a initié aussi le programme Mérite de la Jeunesse.
Née d'un père d'un ancien combattant français, Ralia s'est aussi déployé en France au service de la communauté.
"J'ai exercé comme travailleur social dans les quartiers nord de Marseille : intégration des familles immigrées en France à travers l'éducation et le travail mais aussi comme agent de développement à la Chambre de commerce franco-comorienne de Marseille", explique celle qui a pris part avec son mari Mohamed Abdouloihabi à l'organisation du Culte musulman en France.
Aujourd'hui encore, elle est encore déterminée sur l'émancipation de la femme comorienne. Elle estime que "les femmes comoriennes ont tous les ingrédients pour réussir dans tous les domaines à condition de s'unir et d'être solidaire".
Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.