64 milliards de francs comoriens pour construire le port, plus de deux budgets annuels du pays. C’est le Chef de l’Etat en personne qui est...
64 milliards de francs comoriens pour construire le port, plus de deux budgets annuels du pays. C’est le Chef de l’Etat en personne qui est monté au créneau (voir Alwatwan numéro 2703 du 23 juin 2015, article : le Chef de l’Etat rassure le FMI sur la viabilité du port de Bwangoma).
Ahmed Abdallah avait voulu doter le pays d’un port d’éclatement à dimension régional (port de Mutsamudu) et d’un aéroport international (Aéroport International de Hahaya), ce qui correspond aux besoins et aux capacités du pays. Mais voilà que les partisans de YEZI YANTRU veulent faire croire à 3 ports et à 3 aéroports. Résultat : le pays n’en a aucun. Ni aéroport internationalement reconnu, ni port d’éclatement. Celui de Longoni à Maore nous reviendra quand l’unité sera réalisée.
Le « schéma directeur portuaire » prévoyait « plus de 51 milliards pour la mise à jour des infrastructures portuaires (de Moroni et Mutsamudu) aujourd’hui largement dépassées ». Ce plan de développement semble avoir oublié un besoin fondamental et urgent du pays : les petits ports qui rapprocheraient les quatre iles, un besoin pressant que Sambi avait su utiliser avec son sens aigu de la démagogie populiste.
Ahmed Abdallah avait voulu doter le pays d’un port d’éclatement à dimension régional (port de Mutsamudu) et d’un aéroport international (Aéroport International de Hahaya), ce qui correspond aux besoins et aux capacités du pays. Mais voilà que les partisans de YEZI YANTRU veulent faire croire à 3 ports et à 3 aéroports. Résultat : le pays n’en a aucun. Ni aéroport internationalement reconnu, ni port d’éclatement. Celui de Longoni à Maore nous reviendra quand l’unité sera réalisée.
Le « schéma directeur portuaire » prévoyait « plus de 51 milliards pour la mise à jour des infrastructures portuaires (de Moroni et Mutsamudu) aujourd’hui largement dépassées ». Ce plan de développement semble avoir oublié un besoin fondamental et urgent du pays : les petits ports qui rapprocheraient les quatre iles, un besoin pressant que Sambi avait su utiliser avec son sens aigu de la démagogie populiste.
©Alwatwan |
Le pire est d’avoir dévoyé la Tournante. Le Président réduit les Vice-Présidents, pourtant élus avec lui, à des simples ministres non révocables. Et ces derniers ont accepté leur sort passivement. Caambi a subi Azali, Idi-Sambi et Fouad-Ikililou. Conséquence désastreuse le pouvoir est appréhendé comme le règne d’une île ouvrant la porte à tous les abus.
Avec son port de Bwangoma, le « nouveau gouffre financier du pays » redouté par le FMI, Ikililou se distingue encore par le bas. Son règne, le pire que le pays ait connu, en sera marqué à jamais. Comme il l’est déjà avec ce mois de ramadan sans salaire pour les fonctionnaires et sans lumière.