Deux jours après la décision de la Haute Cour constitutionnelle de rejeter la demande des députés de déchoir le président de la République à...
Deux jours après la décision de la Haute Cour constitutionnelle de rejeter la demande des députés de déchoir le président de la République à Madagascar, les parlementaires réagissent. Dimanche, plusieurs élus se sont réunis à l'Assemblée nationale pour organiser la riposte. Les propositions vont vers le dialogue avec le président de la République comme l'a recommandé la Haute Cour constitutionnelle, mais certains élus veulent continuer la contestation et le risque de déstabilisation n'est pas encore écarté. Les textes élaborés au sein de trois commissions vont être discutés en séance plénière à partir de ce lundi.
A l'Assemblée nationale, la première commission s'est penchée sur les questions politiques. Les députés ont élaboré une série de résolutions qui visent à réaffirmer la solidarité au sein des parlementaires : resserrer les rangs après le revers infligé par la Haute Cour constitutionnelle.
Les députés malgaches à la Haute Cour constitutionnelle le 27 mai 2015. AFP PHOTO/RIJASOLO
La commission technique a établi un budget pour le fonctionnement de la procédure qui s'ouvre. Quant à la commission juridique, elle s'est chargée d'élaborer un pacte de responsabilité, comme recommandé par les juges.
Principale proposition des députés : établir un nouveau gouvernement d'union, au sein duquel le Premier ministre serait issu des rangs de l'Assemblée nationale. Pour beaucoup de frondeurs, c'est la seule solution pour garantir la stabilité et en finir avec cette crise institutionnelle qui menace de bloquer la vie de la nation.
Mais les députés vont encore devoir débattre de ces textes, car face à ceux qui penchent pour le dialogue avec la présidence, une partie des élus, le noyau dur de l'opposition, semble vouloir continuer la contestation dans la rue.
La semaine dernière, plusieurs médias, dontla chaîne Viva d'Andry Rajoelina, appelaient d'ailleurs le peuple à « se lever ». Leur but est de pousser le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, vers la sortie et d'organiser des élections anticipées. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
A l'Assemblée nationale, la première commission s'est penchée sur les questions politiques. Les députés ont élaboré une série de résolutions qui visent à réaffirmer la solidarité au sein des parlementaires : resserrer les rangs après le revers infligé par la Haute Cour constitutionnelle.
Les députés malgaches à la Haute Cour constitutionnelle le 27 mai 2015. AFP PHOTO/RIJASOLO
La commission technique a établi un budget pour le fonctionnement de la procédure qui s'ouvre. Quant à la commission juridique, elle s'est chargée d'élaborer un pacte de responsabilité, comme recommandé par les juges.
Principale proposition des députés : établir un nouveau gouvernement d'union, au sein duquel le Premier ministre serait issu des rangs de l'Assemblée nationale. Pour beaucoup de frondeurs, c'est la seule solution pour garantir la stabilité et en finir avec cette crise institutionnelle qui menace de bloquer la vie de la nation.
Mais les députés vont encore devoir débattre de ces textes, car face à ceux qui penchent pour le dialogue avec la présidence, une partie des élus, le noyau dur de l'opposition, semble vouloir continuer la contestation dans la rue.
La semaine dernière, plusieurs médias, dontla chaîne Viva d'Andry Rajoelina, appelaient d'ailleurs le peuple à « se lever ». Leur but est de pousser le président de la République, Hery Rajaonarimampianina, vers la sortie et d'organiser des élections anticipées. Par RFI
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