Reportage: Gamal Nafissa Hamada Le ramadan chez les comoriennes de Marseille A Marseille, cette ville française où vit une grande communa...
Reportage: Gamal Nafissa Hamada
Le ramadan chez les comoriennes de Marseille
A Marseille, cette ville française où vit une grande communauté comorienne, les habitudes changent en ce mois de ramadan. Les comoriens et surtout les comoriennes envahissent les marchés et les commerces pour se procurer de la nourriture. Certaines se préparent déjà depuis quelques jours à l'arrivée de ce mois sacré. Entre fierté de cuisiner pour la famille et corvée quotidienne, reportage donc au sein de cette diaspora comorienne de cette métropole qu'on appelle affectueusement la "5e île des Comores".
Ce jour du 18 juin, débute le ramadan qui n'est autre que le quatrième pilier de l'islam. Il s'agit d'un mois béni et tant attendu en particulier par les femmes qui s'adonnent à cœur joie pour préparer un foutour (dîner) aussi parfait. Depuis quelques jours, certaines ont pris d'assaut les magasins asiatiques pour trouver des mets pouvant rappeler la familiarité et la convivialité du pays. « J'ai tout préparé pendant des jours et j'ai tout mis au congélateur. Les Mardoufs, les Lihohos, les Mkatre wa foutra et autres sont déjà prêts. Demain, je n'aurais qu'à préparer une bonne salade de crudité et le choix sera porté sur les Couscouma», explique fièrement Asma Boina, habitante de la région niçoise. Et avant d'ajouter que « vous savez quand on a des enfants, il faut tous prévoir ».
Les magasins arabes sont envahis de femmes et d'hommes à la recherche de ce met spéciale Ramadan! Banane, manioc, patate douce, tarot..., les femmes comoriennes ne lésinent pas sur le moyens pour les acquérir. Pour couper le ramadan, les menus sont divers et variés. Certaines pensent à frire les bananes, griller le maniocs pour les accompagner à nos délicieuses brochettes de viande ou d'ails de poulet. D'autres se mettent au fourneaux pour des gâteaux de riz aux noix de coco comme les Lihoho ou les mkatre wa sinia! Il faut que tout soit parfait et que ce foutour soit digne d'un repas comorien. Pour Madame Ibrahim de Marseille, « jeudi sera grillade et Mkatre wa foutra avec du thé au gingembre ». Elle, comme d'autres, elles se sont préparées pour accueillir le mois de ramadan avec faste. Des semaines à l'avance, elles ne font que des provisions pour accueillir comme il se doit ce mois sacré et pour qu'elles ne se sentent pas dépaysées.
Au marché de Noaille, dans le centre ville de Marseille, un air de fête y règne. On sent que tout le monde attend un heureux invité qui va rester 30 jours, le temps de se rappeler que Dieu nous a crée et que c'est vers lui que nous irons. Sachez que Marseille est une ville à prédominance musulmane .
Seul hic, les prévisions météorologiques sont inquiétantes avec des températures allant jusqu'à 32°. Et pour rompre le jeune , il va falloir patienter jusqu'à 22h. Pourtant, la comorienne de France compte bien ravir ses hôtes pour ce mois sacré de ramadan.
Gamal Nafissa Hamada - Salwa, la Femme Comorienne
Le ramadan chez les comoriennes de Marseille
A Marseille, cette ville française où vit une grande communauté comorienne, les habitudes changent en ce mois de ramadan. Les comoriens et surtout les comoriennes envahissent les marchés et les commerces pour se procurer de la nourriture. Certaines se préparent déjà depuis quelques jours à l'arrivée de ce mois sacré. Entre fierté de cuisiner pour la famille et corvée quotidienne, reportage donc au sein de cette diaspora comorienne de cette métropole qu'on appelle affectueusement la "5e île des Comores".
Ce jour du 18 juin, débute le ramadan qui n'est autre que le quatrième pilier de l'islam. Il s'agit d'un mois béni et tant attendu en particulier par les femmes qui s'adonnent à cœur joie pour préparer un foutour (dîner) aussi parfait. Depuis quelques jours, certaines ont pris d'assaut les magasins asiatiques pour trouver des mets pouvant rappeler la familiarité et la convivialité du pays. « J'ai tout préparé pendant des jours et j'ai tout mis au congélateur. Les Mardoufs, les Lihohos, les Mkatre wa foutra et autres sont déjà prêts. Demain, je n'aurais qu'à préparer une bonne salade de crudité et le choix sera porté sur les Couscouma», explique fièrement Asma Boina, habitante de la région niçoise. Et avant d'ajouter que « vous savez quand on a des enfants, il faut tous prévoir ».
Les magasins arabes sont envahis de femmes et d'hommes à la recherche de ce met spéciale Ramadan! Banane, manioc, patate douce, tarot..., les femmes comoriennes ne lésinent pas sur le moyens pour les acquérir. Pour couper le ramadan, les menus sont divers et variés. Certaines pensent à frire les bananes, griller le maniocs pour les accompagner à nos délicieuses brochettes de viande ou d'ails de poulet. D'autres se mettent au fourneaux pour des gâteaux de riz aux noix de coco comme les Lihoho ou les mkatre wa sinia! Il faut que tout soit parfait et que ce foutour soit digne d'un repas comorien. Pour Madame Ibrahim de Marseille, « jeudi sera grillade et Mkatre wa foutra avec du thé au gingembre ». Elle, comme d'autres, elles se sont préparées pour accueillir le mois de ramadan avec faste. Des semaines à l'avance, elles ne font que des provisions pour accueillir comme il se doit ce mois sacré et pour qu'elles ne se sentent pas dépaysées.
Au marché de Noaille, dans le centre ville de Marseille, un air de fête y règne. On sent que tout le monde attend un heureux invité qui va rester 30 jours, le temps de se rappeler que Dieu nous a crée et que c'est vers lui que nous irons. Sachez que Marseille est une ville à prédominance musulmane .
Seul hic, les prévisions météorologiques sont inquiétantes avec des températures allant jusqu'à 32°. Et pour rompre le jeune , il va falloir patienter jusqu'à 22h. Pourtant, la comorienne de France compte bien ravir ses hôtes pour ce mois sacré de ramadan.
Gamal Nafissa Hamada - Salwa, la Femme Comorienne