(Agence Ecofin) - Dans une interview accordée au magazine Energies Africaines, Jean-Pierre Favennec, président de l’Association pour le dé...
(Agence Ecofin) - Dans une interview accordée au magazine Energies Africaines, Jean-Pierre Favennec, président de l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique,
estime que les importantes découvertes de gaz naturel effectuées dans le Canal du Mozambique, nécessitent l’installation de capacités de liquéfaction comparables à celles du Qatar.
« Pour mettre en place une telle capacité, le chantier du Qatar, c’était plus de 100 000 à 120 000 personnes qui travaillaient ensemble. Donc pour organiser une telle industrie au Mozambique et en Tanzanie, cela nécessite des infrastructures et des moyens humains qu’il faut progressivement mettre en place» estime-t-il.
« Pour mettre en place une telle capacité, le chantier du Qatar, c’était plus de 100 000 à 120 000 personnes qui travaillaient ensemble. Donc pour organiser une telle industrie au Mozambique et en Tanzanie, cela nécessite des infrastructures et des moyens humains qu’il faut progressivement mettre en place» estime-t-il.
Selon l’expert, les gouvernements locaux fournissent beaucoup d’efforts pour y arriver, mais il leur faudra du temps. « Cette industrie ne sera vraiment opérationnelle que vers 2020-2025, voire 2030.» ajoute-t-il.