DES TENSIONS INTERCOMMUNAUTAIRES A MAYOTTE. Le dernier recensement de l'INSSE en 2O12 qui devra être révisé en 2017 fais...
DES TENSIONS INTERCOMMUNAUTAIRES A MAYOTTE.
Le dernier recensement de l'INSSE en 2O12 qui devra être révisé en 2017 faisait état d'une population de 212645 habitants à Mayotte. Sur le papier ce chiffre ne correspond pas avec la réalité, et il suffisait de regarder les chiffres des importations des denrées de base telles que viandes, riz et autres denrées pour constater que Mayotte compte en réalité bien plus de 300000 âmes et surtout bouches à nourrir. La part de la population de nationalité étrangère continue d' augmenter selon les statistiques officielles , elle est de 40 pour cent au recensement de juillet 2007.
Les tensions intercommunautaires se font de plus en plus aux 4coins de l'île. Un climat de rejet et de xénophobie à l'état de latence dans le passé est devenu explicite actuellement, les tensions entre comoriens d'Anjouan et mahorais de M'Tsangamouji commune du nord et de Hamouro commune de l'Est de Mayotte qui se sont déroulées fin du mois de mai et début du mois juin sont perçues comme un signal d'alarme.
Les habitants de M'Tsangamouji ont exigé le départ des Anjouanais pour une dispute d'une mosquée et d'un enseignement d'un islam radical.
Pour les mahorais de la commune du nord , leur mosquée a été accaparée par des ressortissants comoriens qui pratiquaient un islam différent et surtout moins modéré qu'à Mayotte, ensuite la madras qui a été installée elle aussi prodiguait un enseignement qui avait fini par frémir les riverains et de nombreuses plaintes ont été déposées auprès de la mairie.
Pour la petite commune de l'Est, tout s'est déroulé le premier week-end de juin d'une histoire banale entre une jeune fille d'origine d' Anjouan et deux garçons mahorais. Des amis anjouanais ont roué des coups les garçons mahorais .IL faut rappeler qu'en 2003 le maire de Bandrélé avait ordonné la police municipale de procéder à l'incendie des cases anjouanaises à Hamouro, sous l'œil de la gendarmerie qui n'avait pas stoppé les jerricanes d'essence.
Bien entendu il a été rappelé à l'ordre par le préfet de l'époque car le premier magistrat de cette commune a voulu jouer le justicier dans un pays d'état de droit. Que doit-on faire pour faire valoir le vivre-ensemble entre comoriens et mahorais ? L'Etat et les autorités politiques de l'île doivent-ils se concerter pour empêcher des drames ou des déchirements entre Comoriens et Mahorais ?
Qu'on le veuille ou pas, on ne peut pas nier la géographie et l'histoire, Mayotte fait partie de l'archipel des Comores. La religion (l'islam) la langue (le comorien avec ses variations insulaires), la tradition culinaire, les coutumes et les tenues vestimentaires traditionnelles constituent un patrimoine culturel commun de cet archipel.
La pression migratoire ne faiblit pas et toutes les mesures prises contre les immigrés clandestins sont inefficaces. Dans ce climat de rejet contre les immigrés clandestins tout le monde est hypocrite, que ce soit chez les mahorais ou les métropolitains. Les gens veulent que les immigrés clandestins repartent chez eux sauf la petite immigrée qu'on abuse sexuellement ou le petit immigré clandestin qui fait le ménage à domicile sans être déclaré.
Des mesures préventives et pragmatiques doivent être trouvées pour un apaisement durable entre mahorais et comoriens pour contenir une prétendue guerre civile trop médiatisée par la presse locale pour des frères et sœurs de même sang
Par Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Photo. Credit IMAZ Presse
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Le dernier recensement de l'INSSE en 2O12 qui devra être révisé en 2017 faisait état d'une population de 212645 habitants à Mayotte. Sur le papier ce chiffre ne correspond pas avec la réalité, et il suffisait de regarder les chiffres des importations des denrées de base telles que viandes, riz et autres denrées pour constater que Mayotte compte en réalité bien plus de 300000 âmes et surtout bouches à nourrir. La part de la population de nationalité étrangère continue d' augmenter selon les statistiques officielles , elle est de 40 pour cent au recensement de juillet 2007.
Les tensions intercommunautaires se font de plus en plus aux 4coins de l'île. Un climat de rejet et de xénophobie à l'état de latence dans le passé est devenu explicite actuellement, les tensions entre comoriens d'Anjouan et mahorais de M'Tsangamouji commune du nord et de Hamouro commune de l'Est de Mayotte qui se sont déroulées fin du mois de mai et début du mois juin sont perçues comme un signal d'alarme.
Les habitants de M'Tsangamouji ont exigé le départ des Anjouanais pour une dispute d'une mosquée et d'un enseignement d'un islam radical.
Pour les mahorais de la commune du nord , leur mosquée a été accaparée par des ressortissants comoriens qui pratiquaient un islam différent et surtout moins modéré qu'à Mayotte, ensuite la madras qui a été installée elle aussi prodiguait un enseignement qui avait fini par frémir les riverains et de nombreuses plaintes ont été déposées auprès de la mairie.
Pour la petite commune de l'Est, tout s'est déroulé le premier week-end de juin d'une histoire banale entre une jeune fille d'origine d' Anjouan et deux garçons mahorais. Des amis anjouanais ont roué des coups les garçons mahorais .IL faut rappeler qu'en 2003 le maire de Bandrélé avait ordonné la police municipale de procéder à l'incendie des cases anjouanaises à Hamouro, sous l'œil de la gendarmerie qui n'avait pas stoppé les jerricanes d'essence.
Bien entendu il a été rappelé à l'ordre par le préfet de l'époque car le premier magistrat de cette commune a voulu jouer le justicier dans un pays d'état de droit. Que doit-on faire pour faire valoir le vivre-ensemble entre comoriens et mahorais ? L'Etat et les autorités politiques de l'île doivent-ils se concerter pour empêcher des drames ou des déchirements entre Comoriens et Mahorais ?
Qu'on le veuille ou pas, on ne peut pas nier la géographie et l'histoire, Mayotte fait partie de l'archipel des Comores. La religion (l'islam) la langue (le comorien avec ses variations insulaires), la tradition culinaire, les coutumes et les tenues vestimentaires traditionnelles constituent un patrimoine culturel commun de cet archipel.
La pression migratoire ne faiblit pas et toutes les mesures prises contre les immigrés clandestins sont inefficaces. Dans ce climat de rejet contre les immigrés clandestins tout le monde est hypocrite, que ce soit chez les mahorais ou les métropolitains. Les gens veulent que les immigrés clandestins repartent chez eux sauf la petite immigrée qu'on abuse sexuellement ou le petit immigré clandestin qui fait le ménage à domicile sans être déclaré.
Des mesures préventives et pragmatiques doivent être trouvées pour un apaisement durable entre mahorais et comoriens pour contenir une prétendue guerre civile trop médiatisée par la presse locale pour des frères et sœurs de même sang
Par Mohamed IBRAHIM MIHIDJAY
Photo. Credit IMAZ Presse
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