A l’issue de cet évènement qui s’est tenu lors des assemblées annuelles de la BAD en Côte d’Ivoire, trois start-ups africaines se sont hiss...
A l’issue de cet évènement qui s’est tenu lors des assemblées annuelles de la BAD en Côte d’Ivoire, trois start-ups africaines se sont hissées au podium et bénéficieront du soutien et de la contribution technique d’autres grands groupes d’entreprises.
Le nom d’Ange-Emmanuelle Effi restera définitivement gravé dans les annales. Avec son projet Crowd Saving, une opération alternative d’épargne, de financement et de micro-investissements destinés aux ménages et foyers à faibles revenus optimisé par des recharges téléphoniques, a reçu une approbation majoritaire à Abidjan le 27 mai 2015. Mais elle n’en est pas la seule. Francis Yabopi, créateur d’Airshop, a conquis le deuxième piédestal. Son projet, un service de vente en free-shop de billet d’avions via internet sans aucun besoin de se mouvoir a été réaliste, viable et crédible pour tous les experts y présents. Enfin, Marina Lougbegnou, porteuse du projet Bloodbook, a initié au travers de son application, ce qu’on a pu qualifier de (r)évolution en la matière. Son application permet d’enregistrer le groupe sanguin d’un individu ainsi que celui de son entourage ; lesquels permettront de sauver des vies en cas d’extrême urgence par appel ou SMS, surtout dans les zones exemptes de centre hospitalier.
Le nom d’Ange-Emmanuelle Effi restera définitivement gravé dans les annales. Avec son projet Crowd Saving, une opération alternative d’épargne, de financement et de micro-investissements destinés aux ménages et foyers à faibles revenus optimisé par des recharges téléphoniques, a reçu une approbation majoritaire à Abidjan le 27 mai 2015. Mais elle n’en est pas la seule. Francis Yabopi, créateur d’Airshop, a conquis le deuxième piédestal. Son projet, un service de vente en free-shop de billet d’avions via internet sans aucun besoin de se mouvoir a été réaliste, viable et crédible pour tous les experts y présents. Enfin, Marina Lougbegnou, porteuse du projet Bloodbook, a initié au travers de son application, ce qu’on a pu qualifier de (r)évolution en la matière. Son application permet d’enregistrer le groupe sanguin d’un individu ainsi que celui de son entourage ; lesquels permettront de sauver des vies en cas d’extrême urgence par appel ou SMS, surtout dans les zones exemptes de centre hospitalier.
En arriver là, aura nécessité plusieurs étapes à braver. En effet, pour 3 places, le comité d’organisation de MyAfricanStarUp a reçu 1320 candidatures issues de 21 nationalités du continent africain. La première phase consistait à élire les projets par ordre de pertinence – logique. Aussi des 580 dossiers pré-finaux, 40 jeunes entrepreneurs ont défendu ou promu leurs projets au travers du pitch dit « 5 minutes pour convaincre » face à deux journalistes après avoir précédemment présenté lesdits projets en 45 secondes, pour enfin recevoir l’ « annotation » démocratique du public à l’issue de leurs présentations. C’est cette originalité organisationnelle qui a favorisé l’introduction de cet évènement dans le programme de l’assemblée annuelle de la banque africaine de développement. « Nous avons intégré l’initiative MyAfricanStartUp dans notre programme officiel car elle est créative et originale ; elle répond à l’une des priorités de la BAD, à savoir le développement du secteur privé notamment à travers le renforcement de l’aide à la création d’entreprises ayant un impact en termes d’innovation et de création d’emplois », a affirmé Cécilia Akintomide, Vice-présidente et Secrétaire générale de la BAD.
Au delà de l’aspect challenge qu’a connu le concours, des formations ont été apportés aux 40 jeunes entrepreneurs par des chefs d’entreprise ; des leaders d’opinion ; des experts en création d’entreprise… Fort à propos, les 3 principaux thèmes des discussions étaient axés sur : « Les erreurs à éviter lorsque l'on crée sa start-up », « L’écosystème entrepreneurial en Afrique » et « Comment financer sa start-up ». L’on a ainsi eu l’intervention des acteurs de la BAD et de nombreux partenaires tels : Air France KLM, HEC Paris, 35°Nord, l'EPFL, ORRICK, Investisseurs & Partenaires, MTN, Microsoft, IZICAB, Kaymu.cm, la CGECI et la CGECI et le CEPICI.
Les lauréats de l’édition 2015 ont de ces entreprises et organisations, bénéficié des lots. Outre la Banque africaine de développement, plusieurs partenaires soutiennent MyAfricanStartUp : Air France – KLM, le CEPICI, HEC Paris et l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) les ont invités pour quelques jours en Europe où ils seront accompagnés sur leur projet d’entreprise. Le cabinet d’avocat ORRICK, Investisseurs & Partenaires, ainsi que l’agence de communication 35°Nord ont mis à leur disposition des équipes qui les soutiendront et les coacheront. Enfin, MTN et Microsoft ont également soutenu cette opération en offrant des outils de travail aux vainqueurs. La prochaine édition de MyAfricanStartUp est prévue à Lusaka en Zambie, en 2016.
Par Gaspard Ngono