La crise énergétique se prolonge aux Comores. La compagnie nationale de l'eau et de l'électricité fournit au mieux six heures d'...
La crise énergétique se prolonge aux Comores. La compagnie nationale de l'eau et de l'électricité fournit au mieux six heures d'électricité par jour depuis des mois. Différentes pistes sont évoquées par le gouvernement pour solutionner le problème. Seulement, à trois jours du début du ramadan, l'inquiétude de la population ne cesse d'augmenter.
Cette période de pré-ramadan devrait être la plus faste de l'année pour les vendeurs de produits carnés. Les problèmes d'électricité bouleversent la donne. Sans groupe électrogène, impossible de continuer à en vendre et difficile de faire des bénéfices comme nous l'explique cette commerçante de quartier : « Je vends à perte. Je préfère ça que de perdre mes clients. J'utilise un groupe, mais le carburant revient toujours plus cher que l'électricité. Je fais un effort en espérant que le président se réveille au moins pour le mois du ramadan ».
Dans certains villages, il y a eu moins de 24 heures d'électricitéces huit derniers mois. Seule une frange de la population est munie de groupe électrogène. Le mois saint commence dans une impasse : « La situation est grave. Même si on a l'argent, on ne peut pas faire le stock parce que ça ne tiendra pas longtemps. C'est grave au niveau de la santé. Même si maintenant on vit sans électricité, le mois de ramadan n'est pas un mois comme les autres mois parce qu'on a les prières à faire, on a tant de choses à faire le soir. Le gouvernement ou les autorités compétentes nous disent qu'il y aura de l'électricité, mais ce n'est pas rassurant ».
Depuis 48 heures, la compagnie d'électricité a augmenté le quota fourni dans la capitale. Aucune solution n'ayant été trouvée aux problèmes d'installations défectueuses et de dettes auxquelles elle fait face, ce léger mieux ne peut qu'être passager. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Cette période de pré-ramadan devrait être la plus faste de l'année pour les vendeurs de produits carnés. Les problèmes d'électricité bouleversent la donne. Sans groupe électrogène, impossible de continuer à en vendre et difficile de faire des bénéfices comme nous l'explique cette commerçante de quartier : « Je vends à perte. Je préfère ça que de perdre mes clients. J'utilise un groupe, mais le carburant revient toujours plus cher que l'électricité. Je fais un effort en espérant que le président se réveille au moins pour le mois du ramadan ».
©habarizacomores.com |
Dans certains villages, il y a eu moins de 24 heures d'électricitéces huit derniers mois. Seule une frange de la population est munie de groupe électrogène. Le mois saint commence dans une impasse : « La situation est grave. Même si on a l'argent, on ne peut pas faire le stock parce que ça ne tiendra pas longtemps. C'est grave au niveau de la santé. Même si maintenant on vit sans électricité, le mois de ramadan n'est pas un mois comme les autres mois parce qu'on a les prières à faire, on a tant de choses à faire le soir. Le gouvernement ou les autorités compétentes nous disent qu'il y aura de l'électricité, mais ce n'est pas rassurant ».
Depuis 48 heures, la compagnie d'électricité a augmenté le quota fourni dans la capitale. Aucune solution n'ayant été trouvée aux problèmes d'installations défectueuses et de dettes auxquelles elle fait face, ce léger mieux ne peut qu'être passager. Par RFI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.