L’usage de faux à l’origine de la « nouvelle crise » à l’université des Comores (UDC). Nous souhaitons réagir, suite à l’article paru dan...
L’usage de faux à l’origine de la « nouvelle crise » à l’université des Comores (UDC).
Nous souhaitons réagir, suite à l’article paru dans le journal Alwatwan N° 2674 en date du lundi du 11 mai 2015 traitant des élections des doyens de l’UDC et des patrons des sites de Patsy et de Fomboni.
Juste un éclaircissement. La justice ne nous a pas débouté pour les raisons que vous évoquez à savoir l’invalidation de nos candidatures. Elle nous a débouté pour avoir demandé de surseoir à l’élection du samedi 09 mai 2015 jusqu’à ce qu’on réexamine notre dossier de candidature. Ce sont deux facettes différentes d’une même affaire. Heureusement, comme il y a été souligné, la commission parlementaire des affaires étrangères en charges de l’enseignement supérieur s’est saisie du dossier et a intimé l’ordre de reporter la tenue de ces élections en attendant la clarification et le réexamen de la situation.
Mais venons-en à l’origine de cette « nouvelle crise ». il s’agit d’une mauvaise interprétation des textes et surtout l’usage de faux document et usurpation d’un décret présidentiel.
Le comité électoral, en même temps comité de recours, a refusé nos candidatures en s’appuyant sur, non pas l’article 33 des nouveaux statuts de l’UDC mais plutôt sur des cadres organiques 2012- 2015. Ce document bizarrement, est juste sorti des tiroirs pour valider les candidatures aux élections de chefs de composantes. Mais, volontairement ou non n’a pas servi à la validation, lors des élections du Président de l’UDC du 14 mars 2015, des candidatures à ce poste. Pour être Président de l’UDC ce document exige que l’on soit tributaire du titre de Maître des Conférences plus le titre de HDR. Or aucun des neufs candidats retenus à cette époque, même le Président élu, n’est détenteur de HDR. Sommes donc en droit dans ce cas de dire que le Président de l’UDC est illégitime ? Là il y a eu deux poids deux mesures !
L’article 33 des statuts de l’UDC, comme l’article 18 de la loi, sont clair et ne souffre d’aucune ambiguïté d’interprétation juridique : pour être candidat il suffit de disposer aux moins du titre de Maître assistant sans aucune précision de diplôme. Car, en fait depuis le 31 décembre 2009, date de la fin de la période transitoire, tout enseignant qui doit bénéficier du statut d’enseignant chercheur versé dans le corps de Maître-assistant doit disposer du diplôme de Doctorat. Depuis donc le 1er Janvier 2010 il y a deux catégories de Maître assistants qui peuvent briguer le poste de Directeur d’un Institut ou École.
Pourtant, pour sans doute d’autres raisons dont seuls les membres du comité électoral détiennent le secret, on brave la loi et les statuts pour refuser nos candidatures. Chose qu’ils n’ont pas osé faire pour l’élection du Président.
Une chose est sûre, la loi ne dispose que pour l'avenir; elle n’a point d'effet rétroactif. Alors nous réaffirmons que l’usage d’un faux document a créé un fâcheux précèdent qui risque de compromettre le respect des textes législatifs et réglementaires et mettre à mal la crédibilité de l’UDC.
Ahmed Bacar
Enseignant Chercheur,
Maitre-assistant
Nous souhaitons réagir, suite à l’article paru dans le journal Alwatwan N° 2674 en date du lundi du 11 mai 2015 traitant des élections des doyens de l’UDC et des patrons des sites de Patsy et de Fomboni.
Juste un éclaircissement. La justice ne nous a pas débouté pour les raisons que vous évoquez à savoir l’invalidation de nos candidatures. Elle nous a débouté pour avoir demandé de surseoir à l’élection du samedi 09 mai 2015 jusqu’à ce qu’on réexamine notre dossier de candidature. Ce sont deux facettes différentes d’une même affaire. Heureusement, comme il y a été souligné, la commission parlementaire des affaires étrangères en charges de l’enseignement supérieur s’est saisie du dossier et a intimé l’ordre de reporter la tenue de ces élections en attendant la clarification et le réexamen de la situation.
Mais venons-en à l’origine de cette « nouvelle crise ». il s’agit d’une mauvaise interprétation des textes et surtout l’usage de faux document et usurpation d’un décret présidentiel.
Le comité électoral, en même temps comité de recours, a refusé nos candidatures en s’appuyant sur, non pas l’article 33 des nouveaux statuts de l’UDC mais plutôt sur des cadres organiques 2012- 2015. Ce document bizarrement, est juste sorti des tiroirs pour valider les candidatures aux élections de chefs de composantes. Mais, volontairement ou non n’a pas servi à la validation, lors des élections du Président de l’UDC du 14 mars 2015, des candidatures à ce poste. Pour être Président de l’UDC ce document exige que l’on soit tributaire du titre de Maître des Conférences plus le titre de HDR. Or aucun des neufs candidats retenus à cette époque, même le Président élu, n’est détenteur de HDR. Sommes donc en droit dans ce cas de dire que le Président de l’UDC est illégitime ? Là il y a eu deux poids deux mesures !
L’article 33 des statuts de l’UDC, comme l’article 18 de la loi, sont clair et ne souffre d’aucune ambiguïté d’interprétation juridique : pour être candidat il suffit de disposer aux moins du titre de Maître assistant sans aucune précision de diplôme. Car, en fait depuis le 31 décembre 2009, date de la fin de la période transitoire, tout enseignant qui doit bénéficier du statut d’enseignant chercheur versé dans le corps de Maître-assistant doit disposer du diplôme de Doctorat. Depuis donc le 1er Janvier 2010 il y a deux catégories de Maître assistants qui peuvent briguer le poste de Directeur d’un Institut ou École.
Pourtant, pour sans doute d’autres raisons dont seuls les membres du comité électoral détiennent le secret, on brave la loi et les statuts pour refuser nos candidatures. Chose qu’ils n’ont pas osé faire pour l’élection du Président.
Une chose est sûre, la loi ne dispose que pour l'avenir; elle n’a point d'effet rétroactif. Alors nous réaffirmons que l’usage d’un faux document a créé un fâcheux précèdent qui risque de compromettre le respect des textes législatifs et réglementaires et mettre à mal la crédibilité de l’UDC.
Ahmed Bacar
Enseignant Chercheur,
Maitre-assistant