Lafarge accusé d’abus de position dominante Le groupe français Lafarge, spécialisé dans la production de ciment, est sous les feux d...
Lafarge accusé d’abus de position dominante
Le groupe français Lafarge, spécialisé dans la production de ciment, est sous les feux des critiques de la part des importateurs locaux qui accusent la multinationale de ‘’concurrence déloyale’’ aux Comores, d’après les medias. En cause ? L’importation par Lafarge Comores de 25.000 tonnes de ciment en ce mois de mai pour, selon lui, ‘’pallier à la forte demande’’ du produit.
Une démarche jugée inacceptable par les importateurs de la place, estimant que Lafarge devrait produire du ciment au lieu d’en importer. Une question délicate à laquelle les deux camps ne verront pas d’arbitre pour l’instant. Les Comores ont adopté en février 2014 une loi sur la concurrence dans le cadre d’un long programme de libéralisation de l’économie. Mais les structures censées se prononcer et trancher sur des cas similaires n’ont toujours pas été mises en place.
La loi a prévu une commission nationale de la concurrence (CNC) pour faire office d’autorité régulatrice mais les démarches engagées pour sa constitution n’ont pas abouti. De puissants lobbies font obstacle au respect des procédures devant conduire à la mise en place de cette commission dont le patron devrait être choisi sur la base d’un appel à candidatures.
Une démarche jugée inacceptable par les importateurs de la place, estimant que Lafarge devrait produire du ciment au lieu d’en importer. Une question délicate à laquelle les deux camps ne verront pas d’arbitre pour l’instant. Les Comores ont adopté en février 2014 une loi sur la concurrence dans le cadre d’un long programme de libéralisation de l’économie. Mais les structures censées se prononcer et trancher sur des cas similaires n’ont toujours pas été mises en place.
La loi a prévu une commission nationale de la concurrence (CNC) pour faire office d’autorité régulatrice mais les démarches engagées pour sa constitution n’ont pas abouti. De puissants lobbies font obstacle au respect des procédures devant conduire à la mise en place de cette commission dont le patron devrait être choisi sur la base d’un appel à candidatures.
©lagazettedescomores.com |
En attendant, les critiques vont bon train sur ‘’le cas Lafarge Comores’’ qui n’a pas pour l’instant démarré ses activités. Il a été notamment prévu l’installation d’une unité de production du ciment bio grâce à des matériaux locaux avec des perspectives de création d’une centaine d’emplois dans la première phase (…). Les Comores importent en moyenne 140.000 tonnes de ciment chaque année. Le marché, l’un des plus juteux aux Comores, fait travailler un cercle restreint d’operateurs dont certains ont fait fortune ces 20 dernières années et se sont reconverti dans d’autres domaines comme l’hôtellerie. Publié par : APOI