Un incident international d'une extrême gravité s'est produit le 30 avril 2015 dans la région de Tindouf. Cet incident militaire a ...
Un incident international d'une extrême gravité s'est produit le 30 avril 2015 dans la région de Tindouf.
Cet incident militaire a opposé les milices polisariennes aux casques bleus de la MINURSO dans le secteur de la pseudo 2ème région militaire dite "Lahmada-Tindouf".
Ce jour là, des éléments de la MINURSO, venus en hélicoptère de l'ONU, depuis Laayoune (Province saharienne marocaine), se sont vus interdire par des miliciens polisariens de poser le pied à terre alors qu'ils étaient en mission de surveillance.
Pire, ces soldats de la paix ont été mis dans l'obligation de présenter des pièces prouvant leurs identités et fonctions. Un fait sans précédant dans les annales des opérations onusiennes de maintien la paix.
Après de vaines tentatives pour remédier à cette violation du droit international, l'hélicoptère de l'ONU a rebroussé son chemin sans que les militaires onusiens aient pu accomplir leur mission conformément au mandat confié à la MINURSO par le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Cet incident militaire a opposé les milices polisariennes aux casques bleus de la MINURSO dans le secteur de la pseudo 2ème région militaire dite "Lahmada-Tindouf".
Ce jour là, des éléments de la MINURSO, venus en hélicoptère de l'ONU, depuis Laayoune (Province saharienne marocaine), se sont vus interdire par des miliciens polisariens de poser le pied à terre alors qu'ils étaient en mission de surveillance.
Pire, ces soldats de la paix ont été mis dans l'obligation de présenter des pièces prouvant leurs identités et fonctions. Un fait sans précédant dans les annales des opérations onusiennes de maintien la paix.
Après de vaines tentatives pour remédier à cette violation du droit international, l'hélicoptère de l'ONU a rebroussé son chemin sans que les militaires onusiens aient pu accomplir leur mission conformément au mandat confié à la MINURSO par le Conseil de Sécurité de l'ONU.
Ce grave incident international, qui intervient au lendemain du vote par le Conseil de Sécurité de l'ONU de la résolution 2218/15 sur le Sahara marocain et celui du Parlement Européen sur le détournement des aides humanitaires par les dirigeants algériens et polisariens ainsi que l'exigence d'un recensement des populations sahraouies marocaines embastillées dans les camps de la honte de Tindouf, interroge sur le rôle des dirigeants algériens.
En effet, soit la zone de Tindouf, où sont déployés les miliciens polisariens, est sous souveraineté algérienne et alors les autorités algériennes ont obligation de fournir des explications circonstanciées au Conseil de Sécurité sur ce grave dérapage. Soit, cette zone est sous contrôle totale des miliciens polisariens et qu'Alger n'y a aucun droit de regard auquel cas, l'Algérie n'exerce pas sa souveraineté sur cette parcelle de terre qui devient de fait territoire exclusif du polisario.
Quelle sera la réponse des dirigeants algériens et surtout du peuple algérien ? Une réponse est attendue avec impatience !
Farid Mnebhi.