La décision du Gouvernement comorien d'appliquer la loi électorale dans toute sa plénitude en dehors des frontières du pays est une néc...
La décision du Gouvernement comorien d'appliquer la loi électorale dans toute sa plénitude en dehors des frontières du pays est une nécessite de cohésion nationale.
Cette Loi votée en 2005 sous le régime de l'ancien président Azali Asoumani a toujours vu ses dispositifs relatifs à la diaspora, être reportés sine die.
Ce report perpétuel a été pendant longtemps ressenti par nos compatriotes, comme une humiliation tant les Autorités comoriennes n'ont jamais pris la peine d'expliquer les raisons ayant motivé ces hésitations et Dieu sait qu' il y en avait.
Les Ambassades comoriennes démunies de tout et squelettiques ne pouvaient objectivement prendre en charge des tâches d'une aussi grande densité et la question des consulats 'est tout le temps posé notamment par notre communauté habitant les grandes villes du monde.
Rappelons que certaines représentations nationales souillées par plusieurs questions obscures liées à la cession malsaine et détournée de la citoyenneté ne sont en réalité que des coquilles vides décorées de l'écriteau "Union des Comores".
Le poids économique des transferts de la diaspora , "boostant" les comptes de la nation ou leur impact dans les équilibres financiers du pays ne sont plus à démontrer.et Il va sans dire qu'intégrer cette dimension dans les stratégies de gestion du pays reste plus qu'une nécessité: un devoir national.
Les comoriens de la diaspora aiment leur pays et ils l'ont montré en toutes occasions, qu'il s'agisse du maintien du ciment social, de leur implication dans l'économie nationale ou tout simplement de l'intérêt politique qu'ils portent à chaque fois qu'un événement national se produit.
Mais quels sont les outils à la disposition des Ambassades pour lancer un tel chantier ?.
Le droit de vote des comoriens de l'étranger procède d'abord et c'est un euphémisme, de la disponibilité d'un fichier consulaire ('inscription aux registres), un travail longtemps négligé bien que toujours recommandé..
Les comoriens se sentent profondément attachés à leur pays d'origine comme tout être humain se pose la question de ses attaches et de ses origines; mais cela n'est pas une condition suffisante pour dire appartenir à une communauté; il existe des préalables objectifs pour accéder à ce statut, à commencer par l'expression de la citoyenneté elle-même.
Mais que dit justement la loi sur cet aspect?
-"Est comorien, tout individu né aux Comores sauf si ces deux parents sont étrangers (.Art. 10)"
- "Est comorien l'individu né hors des Comores d'un parent comorien (art 11)"
- "Sous réserve de certaines dispositions, la femme étrangère qui épouse un comorien acquiert la nationalité comorienne, au moment de la célébration du mariage, devant l'officier de l'état civil"".
-Naturellement tout enfant né aux Comores de parents étranges ou tout individu qui en exprime le besoin, en respect de certains critères, peut demander à être comorien par naturalisation.
A suivre...