La plupart des consommateurs camerounais ne trouvent pas satisfaction et les associations des droits de consommateurs, prix pour cibles, le...
La plupart des consommateurs camerounais ne trouvent pas satisfaction et les associations des droits de consommateurs, prix pour cibles, les invitent à plus d’implication.
Le constat peut s’avérer amer pour un bon nombre d’acheteurs camerounais pour qui le coût de la vie n’est pas toujours « ajusté ». Le 15 mars dernier, journée mondiale du consommateur, il s’avère que l’insatisfaction est au plus haut point. L’on décrie la cherté du coût de la vie surtout avec une qualité de service d’ordre général jugé atroce. En premier ressort, l’électricité et l’eau qui ne sont pas à disposition satisfaisante. En outre, le prix de certaines denrées alimentaires laisse à désirer et le panier de la ménagère en prend un sacré coup. A titre illustratif, le litre de l’essence super est passé de 569 Fcfa à 650 Fcfa et celui du Gasoil de 520 Fcfa à 600 Fcfa ; soit une hausse de 15% en moyenne. De même, le tarif officiel de jour du taxi de ville est passé de 200 Fcfa à 250 Fcfa. Nathan Pagbe, membre de l’association des vendeurs de produits brassicoles du secteur 3 morts de Douala laisse comprendre : « Les gens se plaignent qu’on vend cher et pourtant ce n’est pas qu’à notre niveau que les plaintes doivent se faire […] Vous avez vu qu’ils ont augmenté le prix des bières de 100 Fcfa ou 75 Fcfa ».
Le constat peut s’avérer amer pour un bon nombre d’acheteurs camerounais pour qui le coût de la vie n’est pas toujours « ajusté ». Le 15 mars dernier, journée mondiale du consommateur, il s’avère que l’insatisfaction est au plus haut point. L’on décrie la cherté du coût de la vie surtout avec une qualité de service d’ordre général jugé atroce. En premier ressort, l’électricité et l’eau qui ne sont pas à disposition satisfaisante. En outre, le prix de certaines denrées alimentaires laisse à désirer et le panier de la ménagère en prend un sacré coup. A titre illustratif, le litre de l’essence super est passé de 569 Fcfa à 650 Fcfa et celui du Gasoil de 520 Fcfa à 600 Fcfa ; soit une hausse de 15% en moyenne. De même, le tarif officiel de jour du taxi de ville est passé de 200 Fcfa à 250 Fcfa. Nathan Pagbe, membre de l’association des vendeurs de produits brassicoles du secteur 3 morts de Douala laisse comprendre : « Les gens se plaignent qu’on vend cher et pourtant ce n’est pas qu’à notre niveau que les plaintes doivent se faire […] Vous avez vu qu’ils ont augmenté le prix des bières de 100 Fcfa ou 75 Fcfa ».
La consommation de masse impliquant l’intervention de plusieurs acteurs. L’union des consommateurs du Cameroun fait parti de ceux-là qui s’insurgent contre les coupures intempestives d’énergie électrique. Malgré leurs actions coercitives à l’endroit d’Eneo, l’entreprise fournisseur, l’on se plaint d’inertie. Cyrille O’kumgue, membre de l’association répond : « qu’ils apprennent à connaitre leurs droits avant de nous agresser […] » Même le secteur virtuel semble pointé d’un doigt mécontent. « Même sur internet, ça coûte cher », fulmine Amina, une ménagère. En raison de ses prix hautement compétitifs, le site www.kaymu.cm fait l’unanimité, mais l’on trouve toujours à redire. « Il y a des choses chers là-bas comme les ordinateurs », continue Amina.
Cet amalgame viendrait d’après Cyrille O’kumgue de la méconnaissance des droits (lesquels sont explicitement édictés sur le site y afférant : www.ligueconso.org). D’après des statistiques officielles, en se situant à 1,9% en 2014, la hausse générale des prix à la consommation est en léger recul de 0,2 point par rapport à 2013. Si le secteur de la télécommunication connait une envolée avec la 3G, les critiques adressées à ce secteur ne sont point flatteurs : le service téléphonique reste cher avec un taux de croissance d’abonnés de 12,93 % en 2013. D’après Candace N. Bisseck, country manager de Kaymu au Cameroun, tout est une question d’habitude et non de pouvoir d’achat absolu. Son assertion est corroborée par Cyrille qui déclare : « En général lorsqu’une hausse s’effectue, elle peut être résorbée mais le consommateur Lambda a tendance à croire que les associations doivent refaire le monde pour que tout change ». C’est à cette mesure que sont astreints pourtant les consommateurs. Même si le compte est loin d’être atteint, « on fait seulement avec » comme on le dit par là.
Par Gaspard Ngono