Les turpitudes d'un équilibre instable La coalition JUWA/RDC/DUDJA est-elle construite dans un château de sable. On a parlé à long...
Les turpitudes d'un équilibre instable
La coalition JUWA/RDC/DUDJA est-elle construite dans un château de sable.
On a parlé à longueur de journée au nom des élus et sans discontinuité.
A la marée basse l'horizon se dégagea, les unions fortuites se nouèrent à la surprise générale et tant pis pour ceux qui ont mis le bulletin dans l'urne.
Le pays est habitué à ces rassemblements éphémères qui ne répondent jamais aux problèmes économique et sociale posés, lesquels étouffent le peuple comorien de l'intérieur comme de l'extérieur. En réalité nos cousins de Juwa n'ont laissé la moindre possibilité aux autres partis donner un avis, ni émettre une quelconque idée ; les élus censés jouer le rôle principal sont retenus dans la nasse et ne dirent plus rien.
A la remontée des eaux, des têtes commencent à tomber, des menaces pointent à l'horizon et ce n'est plus élégant pour des amis d'il y a quelques semaines.
Quand le Secrétaire Général du parti RDC dit ignorer un quelconque accord, on crie à la trahison.
Quand un cadre comme l'ancien commissaire Mohamed Soulé, candidat malheureux, explique que l'union n'est que verbale et circonstancielle, on dit qu'il s'écarte mais la seule réalité est dans l'action offensive, nous dit-on.
A la moindre tentative de prise de conscience on va parler de rachat de conscience et d'âme monnayée, nous enfermant derrière un rideau de fumée pour perpétuer l'obscurantisme,la Com' aidant...
Aujourd'hui le député montant de DUDJA , absent à la séance de la tumulte, retrouve ses esprits sans contrainte et parle pour la première fois pour lui-même, au nom de son parti.C'est déjà une immersion dans les responsabilités confiées.
On nous expliquera ce paradoxe d'une coalition sans accord ni programme mais partie quand même à l'assaut de l'Assemblée de l'Union, deuxième institution du pays, pour une durée de 5 ans. Curieuse union politique sans queue ni tête puisque fissurée à la première vague..
L'occasion en or offerte à l'autre coalition n'explique pas tout..
C'est là, l'origine du mal, le nœud de ces équilibres politiques instables auxquels le pays est habitué.
Par Djounaid Djoubeir
Photo. Crédit. Paul-Charles Delapeyre
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
La coalition JUWA/RDC/DUDJA est-elle construite dans un château de sable.
On a parlé à longueur de journée au nom des élus et sans discontinuité.
A la marée basse l'horizon se dégagea, les unions fortuites se nouèrent à la surprise générale et tant pis pour ceux qui ont mis le bulletin dans l'urne.
Le pays est habitué à ces rassemblements éphémères qui ne répondent jamais aux problèmes économique et sociale posés, lesquels étouffent le peuple comorien de l'intérieur comme de l'extérieur. En réalité nos cousins de Juwa n'ont laissé la moindre possibilité aux autres partis donner un avis, ni émettre une quelconque idée ; les élus censés jouer le rôle principal sont retenus dans la nasse et ne dirent plus rien.
A la remontée des eaux, des têtes commencent à tomber, des menaces pointent à l'horizon et ce n'est plus élégant pour des amis d'il y a quelques semaines.
Quand le Secrétaire Général du parti RDC dit ignorer un quelconque accord, on crie à la trahison.
Quand un cadre comme l'ancien commissaire Mohamed Soulé, candidat malheureux, explique que l'union n'est que verbale et circonstancielle, on dit qu'il s'écarte mais la seule réalité est dans l'action offensive, nous dit-on.
A la moindre tentative de prise de conscience on va parler de rachat de conscience et d'âme monnayée, nous enfermant derrière un rideau de fumée pour perpétuer l'obscurantisme,la Com' aidant...
Aujourd'hui le député montant de DUDJA , absent à la séance de la tumulte, retrouve ses esprits sans contrainte et parle pour la première fois pour lui-même, au nom de son parti.C'est déjà une immersion dans les responsabilités confiées.
On nous expliquera ce paradoxe d'une coalition sans accord ni programme mais partie quand même à l'assaut de l'Assemblée de l'Union, deuxième institution du pays, pour une durée de 5 ans. Curieuse union politique sans queue ni tête puisque fissurée à la première vague..
L'occasion en or offerte à l'autre coalition n'explique pas tout..
C'est là, l'origine du mal, le nœud de ces équilibres politiques instables auxquels le pays est habitué.
Par Djounaid Djoubeir
Photo. Crédit. Paul-Charles Delapeyre
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