C'est la toute dernière option inventée par son excellence Mr Ibrahim Mzé, directeur général de la Ma-Mwe. L'abonné n'a pas b...
C'est la toute dernière option inventée par son excellence Mr Ibrahim Mzé, directeur général de la Ma-Mwe. L'abonné n'a pas besoin de toucher à quoi que ce soit. Nos téléphones portables, lampes électriques et appareils ménagères se mettent automatiquement en mode délestage après quatre mois d'affilée sans un petit signe d'électricité. Ils resteront dans le «coma» aussi longtemps que la Ma-Mwe sera créditrice vis à vis de ses fournisseurs, notamment la société Comores HydroCarbure.
C'est une des conséquences dramatiques de cette défaillance énergétique depuis qu'on est habitué à ce gadget devenu indispensable qui raccourcit les distances et réduit les dépenses, solutionne les obligations postales d'antan, évite les déplacements, fait gagner du temps…
Mais sur le plan économique, les préjudices sont monumentaux et la Ma-Mwe n'est pas au bout de ses peines et ne peut plus respecter le contrat d'obligation qu'elle a signé avec ses abonnés. Pour la simple raison que cette fois il ne s'agit plus de problème d'étiage en période sèche, ni de vol de câbles ou de fioul en période normale, ni d'infiltration d'eau de mer dans les moteurs, excuses classiques et barbantes de la Ma-Mwe pour expliquer toute défaillance. Le nœud gordien a trait au nerf de la guerre. La Ma-Mwe doit des dizaines de milliards de franc à son fournisseur de fioul lequel ne veut plus saler la note et refuse en toute logique de mettre davantage en péril sa trésorerie.
Quand on sait que rien que pour une société qui n'hésite pas à laisser Moroni dans le noir pendant 72 heures, on réalise dans quel pétrin se trouve la Ma-Mwe et on se demande comment elle pourrait s'en sortir. Mais le pourrait-il avec, à sa tête, un directeur défaitiste ?
Par Toufé Maecha
C'est une des conséquences dramatiques de cette défaillance énergétique depuis qu'on est habitué à ce gadget devenu indispensable qui raccourcit les distances et réduit les dépenses, solutionne les obligations postales d'antan, évite les déplacements, fait gagner du temps…
Mais sur le plan économique, les préjudices sont monumentaux et la Ma-Mwe n'est pas au bout de ses peines et ne peut plus respecter le contrat d'obligation qu'elle a signé avec ses abonnés. Pour la simple raison que cette fois il ne s'agit plus de problème d'étiage en période sèche, ni de vol de câbles ou de fioul en période normale, ni d'infiltration d'eau de mer dans les moteurs, excuses classiques et barbantes de la Ma-Mwe pour expliquer toute défaillance. Le nœud gordien a trait au nerf de la guerre. La Ma-Mwe doit des dizaines de milliards de franc à son fournisseur de fioul lequel ne veut plus saler la note et refuse en toute logique de mettre davantage en péril sa trésorerie.
Quand on sait que rien que pour une société qui n'hésite pas à laisser Moroni dans le noir pendant 72 heures, on réalise dans quel pétrin se trouve la Ma-Mwe et on se demande comment elle pourrait s'en sortir. Mais le pourrait-il avec, à sa tête, un directeur défaitiste ?
Par Toufé Maecha