L’ancien président de l’île autonome de Ngazidja, Mouhammad Abdouloihab, a été durant la journée de ce jeudi le formateur des élus et du pe...
L’ancien président de l’île autonome de Ngazidja, Mouhammad Abdouloihab, a été durant la journée de ce jeudi le formateur des élus et du personnel du conseil de l’île de Ngazidja pour le renforcement de leurs capacités sur l’organisation du travail délibératif. En dehors de sa mission de former, Mnachema n’a eu de cesse de s’attaquer à certains point de la loi statutaire dudit conseil.
Il en valait la peine, surtout quand on sait que beaucoup de nos élus n’ont pas forcement les capacités requises pour mener à bien l’institution constitutionnelle insulaire équivalente à l’assemblée de l’Union. Plusieurs points ont été abordés, notamment sur la loi statutaire vieille de quatorze ans (adopté le 21 décembre 2011), et vis-à-vis de laquelle le formateur n’est pas passé inaperçu. C’est n’est parce qu’elle est vieille. Non. C’est juste parce qu’elle est déficiente quelque part, pour ne pas dire que c’est le gouverneur Mouigni Baraka qui est malhabile. Une déficience qui est souvent la pomme de discorde des conflits de compétences entre l’île autonome et l’Union, et c’est un secret de Polichinelle à vrai dire. L’article 7 de cette loi statutaire fixe comme suit les fameuses compétences de Ngazidja, ou des îles : ‘’Conformément aux dispositions de l’article 9 de la constitution de l’Union des Comores, relèvent de la compétence des Iles autonomes, les matières suivantes : l’administration des collectivités locales,…la police urbaine et rurale…,… la voirie….
Il en valait la peine, surtout quand on sait que beaucoup de nos élus n’ont pas forcement les capacités requises pour mener à bien l’institution constitutionnelle insulaire équivalente à l’assemblée de l’Union. Plusieurs points ont été abordés, notamment sur la loi statutaire vieille de quatorze ans (adopté le 21 décembre 2011), et vis-à-vis de laquelle le formateur n’est pas passé inaperçu. C’est n’est parce qu’elle est vieille. Non. C’est juste parce qu’elle est déficiente quelque part, pour ne pas dire que c’est le gouverneur Mouigni Baraka qui est malhabile. Une déficience qui est souvent la pomme de discorde des conflits de compétences entre l’île autonome et l’Union, et c’est un secret de Polichinelle à vrai dire. L’article 7 de cette loi statutaire fixe comme suit les fameuses compétences de Ngazidja, ou des îles : ‘’Conformément aux dispositions de l’article 9 de la constitution de l’Union des Comores, relèvent de la compétence des Iles autonomes, les matières suivantes : l’administration des collectivités locales,…la police urbaine et rurale…,… la voirie….
En tout, douze matières citées par l’article qui a marqué le mandat de l’ancien président Mzé Abdou Soulé Elbak. « Normalement, si on s’appuie sur cet article 7, les îles autonomes doivent avoir une police à gérer. En plus de cela, l’administration de collectivité locale ou de base, notamment les mairies et préfectures, doivent revenir de droit au gouverneur. Mais, hélas, tout est cumulé par l’Union». M. Mnachema poursuivi ses leçons, avec un air d’avocat. Il s’est attaqué à l’article 38 de la loi statutaire du conseil, qui précise : ‘’……le mandat de conseiller de l’île ne donne pas droit à rémunération. Toutefois, des indemnités de déplacement et de présence d’un montant de soixante quinze mille francs comoriens (75 000) KMF pourront lui être attribuées par arrêté du Gouverneur’’.
« Vous n’êtes pas rémunérés! C’est choquant et inadmissible. Je vous conseille de revoir ça. Car avec cette situation vous êtes dans un sal pétrin. Vous êtes des parlementaires tout comme les députés de l’Union. Vous travaillez de la même façon sauf que les compétences ne sont pas vraiment les mêmes. Il faut revoir ça. Ne vous laissez pas abattre », a exhorté le formateur. Malgré les 75 000 KMF fixées, les conseillers ne touchent que 35 000, selon une source officielle sur place. Pour revenir dans son assiette, Mr Abdouloihabi a vivement préconisé les élus présents à se cultiver sans relâche : « La loi statutaire et le règlement intérieur du conseil, ainsi que la constitution nationale doivent devenir vos livres de chevet ». Quant au taciturne président du conseil, Younoussa Said Mmadi Kari, il a reconnu les efforts fournis par Mnachema, dans une allocution à la fin de la première journée de l’atelier.
Toufé Maecha
Toufé Maecha